Histoire
il s’agit de l’Obédience possédant l’histoire la plus riche et mouvementée au sein de l’Ordre, sa création revient à l’initiative de chevaliers allemands voulant plagier le Temple de la Vie.
Ils fondèrent en 1198 en Terre sainte, à Acre, sous le nom d’Ordre des chevaliers Teutoniques de l’Hôpital Sainte-Marie de Jérusalem, une structure militaire élaborée calquée sur l’époque médiévale. Ses moines-soldats sont reconnaissables à leur grand manteau blanc orné d’une croix noire. Le grand Commandeur dirige les Commandants (souvent des Barons), lesquels supervisent les Chevaliers. Ces derniers sont assistés de sergents. Leur mission était de protéger les Chrétiens partis vers les Terres Saintes et d’évangéliser de nouveau territoires. Cet ordre étend très vite des ramifications vers l’Europe centrale encore peuplée de païens. Il fonde la ville de Kronstadt en Transylvanie (aujourd’hui Brasov, en Roumanie).
En 1226, il est appelé à la rescousse par le duc polonais Conrad de Mazovie, la région de Varsovie. Les terres du duc viennent d’être envahies par un peuple encore païen des bords de la mer Baltique, les « Pruzzen » ou « Borussiens ». Frédéric II de Hohenstaufen, l’empereur qui règne alors en Allemagne, octroie à l’ordre Teutonique tous les privilèges des princes d’Empire en vue de l’encourager à combattre et « évangéliser » les Borussiens. Les moines-soldats accomplissent leur mission avec une extrême brutalité, en exterminant plutôt qu’en convertissant les populations borussiennes et en implantant des colons allemands qui ne tardent pas à adopter le nom de leurs prédécesseurs. C’est ainsi que la région prend le nom de Prusse. Cette colonisation militaire participe au « Drang nach Osten ».
Pour consolider leur progression, les chevaliers Teutoniques construisent de puissantes forteresses dans les territoires nouvellement conquis, comme Köenigsberg (aujourd’hui Kaliningrad, en Russie). Cette période fait mentions de nombreux faits d’arme et de massacres.
Certains de ces soldats découvrent des créatures inconnues et avec elles une réalité occulte contre laquelle le bon fer et la force brute ne peuvent rien. Ils requièrent alors l’assistance du pape Célestin III et de l’Eglise, trahissant leur serment de fidélité à l’empereur allemand, éternel ennemi du pape. Les moines-soldats essuient toutefois un premier échec cinglant sur les glaces du lac Peïpous, à la limite de l’Estonie actuelle, face aux Nephilim et à l’armée du prince russe Alexandre Nevski, leur allié. Ils ne tenteront pas de pousser plus avant la colonisation allemande. Depuis cette période, les Chevaliers Teutoniques ont juré de lutter contre les Nephilim et de venger la mort de leur Grand Maître.
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