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MJ ONLY

MJ ONLY : La Cité des Vertiges - Aggartha

lundi 12 avril 2010, par Didier


Cet Article est réservé aux Maîtres de Jeu de Nephilim, sa lecture est donc formellement déconseillée aux joueurs. Celui-ci contient des Spoilers qui nuiraient à la poursuite des connaissances des joueurs

Espace 2 blanc

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Cet article décrit la mythique cité des Vertiges, siège du futur Rex Ka, Aggartha.

Maitres de jeu, ce qui suit concerne la description d’Aggartha et certains aspects à savoir à son sujet, les résidents et ceux qui y sont liées. Ces informations sont issues de la Gamme NEPHILIM (afin de compacter et synthétiser les données en une fiche récapitulative pour les Maîtres de jeu n’ayant pas forcément tous les suppléments existants et qui veulent s’y retrouver dans le background.

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Un peu d’Histoire
Aggartha fut conçue par la mémoire des vingt-et-un Fondateurs (les Nephilim à qui Épiméthée confia vingt-et-une des vingt-deux pétales de la Rose Cosmique de Ram, les plans d’architecture d’Imhotep, avec le concours de la cinquième Kumpania, les tsiganes.
Aggartha est le cœur du Monde, une résille magique immanente, invisible aux yeux des hommes et des Immortels. Les Fondateurs sont aujourd’hui figés dans cette résille magique, connectée au Véritable Refuge Egyptien, au côtés des Adoptés du Monde.

La Résille a été "créée" grâce aux subtils Mandalas des Tsiganes à partir d’un fragment de Shambhala et il est difficile d’expliciter plus sa nature tant son existence même tient presque du miracle ! Techniquement, elle provient de l’excitation du Ka-Soleil sur des Ka-éléments qui leur fait alors émettre de la Résille. Subtil mélange entre le réel et le possible, entre le solide et l’éthéré, à mi-chemin entre la volonté commune désirant qu’elle existe et sa concrétisation soumise à l’impératif d’être occultée, elle forme un lien analogique entre tous les Aggarthiens quels qu’ils soient. Ainsi, Aggartha n’est finalement pas tant une ville qu’un réseau vivant dans lequel circulent idées, symboles mystiques et forces élémentaires formant un maillage incroyablement bien tissé mais extrêmement instable, dans le but de le rendre invisible à toutes formes de perceptions humaines ou magiques bien qu’il soit caché à la fois dans toute matière et tout champ magique autour de la Terre.

La distorsion de l’espace et du temps en Aggartha rend difficile à comprendre ou à prévoir les manifestations terrestres de la Cité des Vertiges. Lorsque d’une part, les Conjonctions solaires favorisent les flux de Ka-Soleil provenant de l’espace et d’autre part l’humanité mue par de grandes vérités voit son Ka-Soleil s’enflammer et se mêler aux autres Ka, l’intervalle qui sépare Aggartha de la Materia Prima se réduit jusqu’à ce que la Résille affleure les deux mondes, créant des accès éphémères aux reflets d’Aggartha.

Mais du fait de la fragilité de cette Résille pour laquelle la notion même de temps est dommageable, il est quasiment impossible que la cité des Vertiges accueille durablement un visiteur, car lui aussi est porteur de temps. Ainsi Seuls certains êtres, arrivés aux portes de l’Agartha et figés en une posture éternelle, sont susceptibles de demeurer en son sein.

Description
Les premiers pas en Aggartha foulent l’herbe des jardins édéniques, voilés d’une rosée fraîche, ondulant sous la caresse des murmures d’une langue mystérieuse. La nature vivace y est familière par certains de ses atours végétaux et exotique par les variétés oubliées ou inconnues qu’elle abritent. Elle se prête docilement aux jeux esthétiques et mystiques des jardiniers aggarthiens qui la façonnent comme un langage analogique drapant la cité. L’herbe est hérissée de statues armées pour la bataille, figées à l’instant d’un affrontement titanesque et le regard lourd d’une tranquille détermination.

Une muraille de basalte ceint les palais et les tours de la cité, et n’en émergent que les plus hautes flèches. Des bastions offrent des passages à travers cette ceinture, dont la clef de voûte est une figure sculptée aux détails imprécis. A force de concentration, on finit par y discerner des traits figurant la pire pensée conçue par le visiteur. Les témoins lui prêtent un pouvoir hypnotique inquisiteur, et pendant leur visite d’Aggartha, ils ont ressenti tangiblement ce regard posé sur eux.
Les pavés de marbre, d’onyx, de basalte, granit et autres minéraux communs ou précieux sont agencés selon d’incompréhensibles arabesques le longs des rues d’Aggartha qui serpentent entre les bâtisses, les fontaines et les places. Ils dessinent les lettres de l’alphabet primordial, et les rues sont les lignes d’un livre déchiffrable seulement depuis les hauteurs vertigineuses des plus hautes tours de la cité.

Il existe un lieu où s’étend une armée fossile à perte de vue, un nombre incroyable de statues élémentaires fichées à même le sol comme prenant racine dans les pierres immortelles de l’Himalaya. Il s’agit du jardin des Sentinelles Lithiques, où des centaines de Fils des Éthers, emprisonnés dans leur gangue tels des voyageurs immobiles, déploient leur Pentacle par des Sorts et des Mandalas pour des desseins qu’eux seuls sont à même de pouvoir appréhender. Il s’agit du seul endroit où des Nephilim atteignent l’Agartha par l’accumulation et l’étude de la Sapience. C’est ici que se cristallise l’alchimie étrange du Ka-soleil, c’est ici qu’elle s’étudie.
au centre du jardin se trouvent les 21 fondateurs porteurs des pétales de la Rose Cosmique. L’ensemble du jardin des Sentinelles Lithiques se doit entièrement aux frères restés en dehors, aux quêteurs arcaniques, aux Orphelins, aux Kaïm, aux Nephilim de la troisième génération, aux Selenim, aux Loas, aux Nephilim Akashiques, aux Homoncules, aux quêteurs des sciences occultes de la Magie, de la Kabbale et de l’Alchimie. Car c’est par eux que la résille d’Aggartha, qui permet à certains êtres d’atteindre l’Agartha par accident, continue d’exister et d’agir. Ils sont le soutien magique de la Cité des Vertiges, à la fois gardiens et donneurs de Sapience. C’est le paradoxe d’Aggartha.


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