Nephilim le Jeu de l’Occulte Contemporain

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Shaïtan

Prince de l’Arcane Majeur du Diable

jeudi 22 avril 2010, par Didier


Aspect
Shaïtan est un jeune homme au visage blafard, vêtu d’un habit noir et suranné, assez chic en apparence mais qui évoque l’abandon, la misère latente des vagabonds, le désintérêts des choses, de soi et des autres, le désir d’en finir. A bien le regarder , on s’aperçoit que son corps s’altère doucement au fil des ans pour devenir celui d’un nain vicieux, tordu en bien des endroits : doigts boudinés de différentes tailles, dos voûté, etc. Il porte un pentagramme en métal mou que ces jeux incessants ont déformé.

Histoire
Alors que l’Atlantide dominait encore le monde de ses tours insensées, à une époque où les Atlantes appartenaient à un groupe de Kaïm proches de l’humanité. Lorsque Prométhée exposa ses idées sur la responsabilité des Frères des Éthers vis à vis des hommes, les Immortels le rejoignirent aussitôt et tentèrent d’arracher l’humanité aux expériences impies des Atlantes. Puis le jumeau d’Épiméthée fit venir Orichalka et beaucoup de ces fidèle périrent. Ceux qui survécurent à la Chute et qui restèrent les compagnons de croisade de Prométhée, jouèrent un rôle capital dans les Guerres Élémentaires. Ils devinrent les Titans. Shaïtan fut l’exception. Déçu par les choix de ses pairs, il décida de s’opposer à eux. A compter de ce jour , il fut en perpétuelle lutte avec leurs agents : les Mystères. Il se consacra ardemment à récupérer et réorienter les hommes qui étaient abusés par les Titans et leur liturgie. Néanmoins, les serviteurs du Titans de l’Occident - avec lequel il avait partagé bon nombre de ses Cycles Basaltiques - ne furent jamais traité de la même manière que les autres Mystères.

Cette farouche volonté lui valut un surnom : l’Adversaire. Ce sobriquet fut d’ailleurs intégré par certaines communautés humaines - les futurs hébreux notamment - dans leur langage. Ce fut également un surnom, et donc les raisons qui avaient conduit les Mystères à l’appeler ainsi, , qui attira l’attention d’Akhénaton sur la personne de Shaïtan. Le Pharaon demanda au premier de ses scribes, Irysos, de faire venir l’Onirim dans sa cité d’Akhetaton ; et quelques jours plus tard, la rencontre eut lieu. Shaïtan et les récits de son combat firent forte impression sur le Messie des Éléments. Celui-ci reconnut en son Pentacle une personnalité solde et fière comme les pyramides d’Égypte qui pourrait endosser la responsabilité de la quinzième quête arcanique, ainsi que son monde de pulsions et de fantasmes. Épiméthée confia donc cette Lame à Shaïtan et, alors que celui-ci quittait son palais, il vit dans les méandres du temps quelle terrible destinée attendait le Prince de cet Arcane Majeur. Mais il se tut et, sachant que le hasard devait avoir sa place dans les dernières années de l’Apocalypse, continua d’œuvrer pour le bien de ses Frères des Éthers. Il retourna à ses songes mystiques et visionnaires.

Seul face à l’Artefact, Shaïtan prit très vite conscience de la difficulté de sa tâche. le Pharaon lui avait confié la Lame au message le plus violent, celle dont l’animalité excessive pouvait bouleverser les Pentacles des Agarthiens, et donc détruire tous les Nephilim. A l’instar des autres Princes, Shaïtan céda à la curiosité de ses pairs. Il expliqua aux Nephilim le message symbolique du Diable. Malheureusement, il ne fut pas compris.

Croyant avoir été abusé par Épiméthée, Shaïtan se laissa glisser vers la colère, puis vers la haine. Ses pulsions devinrent incontrôlables et en quelques siècles, il fit du Diable un Arcane dévoyé. Des Nephilim en mal d’Agartha le rejoignirent et organisèrent autour de sa personne de nombreux mouvements chaotiques et insensés, regroupant aussi bien des Nephilim que des humains. Les sabbats les plus sombres du Moyen-Âge en sont de parfaits exemples.


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