Nephilim le Jeu de l’Occulte Contemporain

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Les 3 Voies du Grand Art

vendredi 9 novembre 2007, par Didier


Les trois Voies du Grand Art

Les Voies sont les trois manières de produire des Substances alchimiques : Voie brève, sèche et humide.

Les Substances sont les cinq produits fabriqués par l’alchimiste, avec lesquels il réalise les formules : Poudre, Métal, Ambre, Liqueur et Vapeur.

Ces Substances sont réalisés à l’aide des Constructs substantiels, c’est à dire les trois appareils employés par le Nephilim en son laboratoire : l’Athanor, le Creuset et l’Alambic.

- La Voie brève emploie l’Athanor pour produire les Poudres.
- La Voie sèche emploie le Creuset pour produire les Métaux et les Ambres.
- La Voie humide emploie l’Alambic pour produire les Liqueurs et les vapeurs.

En V5 :
L’Athanor permet de créer des Poudres
Le Creuset permet de créer des Métaux
La Cornue permet de créer des Ambres
L’Alambic permet de créer des Liqueurs
L’Aludel permet de créer des Vapeurs
- La Voie brève emploie un seul Construct au choix.
- La Voie sèche emploie l’Athanor et le Creuset.
- La Voie humide emploie La Cornue, l’Alambic et l’Aludel.
- La Voie royale emploie tous les Constructs.
- La Voie de la Spagyrie.

La Voie brève

Elle régit la fabrication des Poudres de transmutation avec l’Athanor. c’est la base du travail de l’alchimiste et le récit de son expérience primitive : les tâtonnements, le doute, les essais décevants qui parsèment ce voyage tortueux qui ressemble à un tunnel sombre dont les parois se dérobent sans cesse. Premier état de la matière, représentation de l’origine et de la fin de toute chose, la poudre mène le Nephilim sur les chemins de la décomposition élémentaire de la matière, et ce, tout au long du premier cercle : l’Œuvre au Noir. L’alchimiste est donc obligé de s’engager dans cette Voie.

Son nom de « brève » est paradoxal car, bien qu’elle ne nécessite que l’emploi de l’Athanor et puisse être exécutée dès le début du labeur alchimique, elle se révèle la plus longue, puisqu’au delà du premier cercle elle traverse les suivants : quelles que soient les réussites qui embellissent le chemins de l’Œuvre, il ne faut jamais oublier le danger, la menace et la mort qui guettent.

L’usage des Poudres symbolise les Processus de destruction, que les Adeptes appellent l’Escarboucle. au terme de cette aventure, l’alchimiste aperçoit la forme achevée de la poudre de transmutation : la Pierre Philosophale du Grand Œuvre.

Cette étape de départ de l’Œuvre a naturellement lieu au cœur du système du labeur alchimique : l’Athanor, qui est actif dès sa consécration. N’importe quel Nephilim s’étant livré à ce rituel et possédant des bribes de connaissances de l’Art Sacré peut produire des poudres.

La Voie sèche

En travaillant sur cette Voie, l’alchimiste prend le parti d’explorer deux Substances : l’Ambre et le Métal, à l’aide du Creuset. C’est la Voie de la génération et de la Maîtrise.

L’Ambre manifeste le principe de l’Androgyne, c’est-à-dire la faculté de créer qui habite la matière, la façon dont elle peut générer autre chose qu’elle même sous l’action de l’alchimiste. Ainsi apparaissent des Substances inconnues à partir de l’Ambre, qui est l’ambassadeur de l’Œuf Alchimique du Grand Œuvre.

Le Métal est la concrétisatino de la Chrysopée : le contrôle de l’alchimiste sur les éléments, car il sait que d’êtres inertes, les matérieux travaillés dans le Creuset sont au contraire chargés de puissances instables et inattendues. Afin d’imposer sa volonté à ces énergies secrètes et les utiliser, le Nephilim dispose des Métaux qui ont le pouvoir de dominer les autres matières. Le roi des Métaux alchimiques est le Mercure des Philosophes qui appartient au Grand Œuvre.

Le Creuset représente la composante féminine qui se dissimule dans la matière : un site courbe et fertile qui accueille la semence. La Voie sèche est donc la recherche des principes maternels qui assurent la génération et la rectitude. L’alchimiste de cette Voie opère dans le Creuset comme dans la mère qui enfante et élève sa progéniture. Il remplace la nature créatrice et sa matrice. La matière naissante sera ensuite élevée, nourrie par le Processus cosmiques. Le Creuset est le lieu de l’éducation de la matière par la maîtrise du Ka.

La Voie humide

Elle sert à produire la liqueur et la Vapeur alchimiques, grâce à l’Alambic. C’est la Voie du changement et de la compréhension.

La Liqueur permet la pratique du Cinabre. L’alchimiste, qui s’insinue dans les mystères intimes du monde, tente de décanter la matière afin d’apercevoir son principe vital (car pour l’Alchimie, rappelons-le, toute matière est "vivante", à savoir chargée de Ka). Ce faisant, il contemple le changement incessant de la matière dans la circulation de la Liqueur, son affinement, sa concentration...La Liqueur est donc à la fois l’essence (au sens de la parfumerie) des matière chargées et leur capacité de se transformer.
En exploitant ce mouvement interne, l’alchimiste apprend à le provoquer, à susciter la transformation. La forme parfaite de la Liqueur est l’Elixir de Longue Vie.

La Vapeur participe du principe de l’Alkaest. Les mouvements incessants au cœur des choses apparaissent également dans les danses hypnotiques des Vapeurs qui remplissent le laboratoire. pour comprendre la matière et accéder à la révélation des Processus qui animent les Champs Magiques, l’alchimiste emploie ces Vapeurs qui portent dans leurs étranges volutes la mémoire de la matière. Grâce aux Vapeurs, le Nephilim déchiffre la matière comme un livre, il s’efforce de la rendre transparente et de recevoir l’enseignement qui se cache entre les particules élémentaires. La Vapeur du Grand Œuvre se nomme le Spiritus Mundi.

Pour manier la Liqueur et la Vapeur, l’Alchimiste se sert de l’Alambic. Sa forme et son emploi rappellent la fonction masculine d’ensemencement, la production de la composante mâle. L’Alambic montre comment le changement s’introduit dans la matière et la modifie. L’alchimiste effectue cette transformation plus rapidement que la nature, par l’usage des Liqueurs. Les gaz qui s’échappent de l’Alambic lui montrent en outre qu’une partie de la matière ne reste pas dans le corps originel : cette Vapeur est le symbole du sens des choses qu’il faut saisir. L’Alambic révèle ce sens, à la manière d’une loupe ou d’un traducteur.

Portfolio

La Voie Humide

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