Nephilim le Jeu de l’Occulte Contemporain

Accueil du site > Background > Les Vélins Carminae

Les Vélins Carminae

dimanche 24 octobre 2010, par Didier



Extrait Alpha I Aleph (livre de base p.3 à 11)
Extrait Omicron X Kaf (p.12, [l’involution angélique])
Extrait Pi XIII Rod (p.13, [l’Atlantide et le sentier d’or])
Extrait Khi VIII Beth (p.15, [La chute])

Extrait Oméga XX Tau (codex XXI, [préambule])
Extrait Oméga XXI Tau (codex XXI, [l’arcane XXI])
Extrait Di Gamma XXI Tau (codex XXI, [intermède])
Extrait Di Gamma XXIII Tau (codex XXI, [l’Agartha, la Couronne])
Extrait Oméga XXXI Tau (codex XXI, [le trône rugissant, protéimorphes, arts occultes majeurs])
Extrait Oméga XXIX Tau (codex XXI, [le deuxième couronné : St Michel])
Extrait Oméga XXIII Tau (codex XXI, [les rois mages, protéimorphes, arts occultes majeurs])
Extrait Oméga XXIV Tau (codex XXI, [le roi Pêcheur, protéimorphes, arts occultes majeurs])
Extrait Oméga XXVIII Tau (codex XXI, [les autres couronnés])
Extrait Delta XI Noun (l’atalante fugitive, [historique] (p.6 à 10))
Extrait Mu CIII Samech (l’atalante fugitive, [la course avec l’atalante] p.10 à 14)

Informations Occultes
Préambule de Sybil (LdB, p.2)
L’Ourobouros Infini de l’Incarnae (LdB p.40 à 96)
Le Corpus de la Révélation (LdB, 104 à 112) (Le voile p.116, p.137, p.151)
Extraits de Magnum, de J.Boehme, (LdB, p.172 à 180)
Préambule de sybil au sujet d’Internet (LdB, p.185), les arcanes majeurs (LdB, p.185 à 190), les cousins (p.191 à 208)
Compilation du De Occulta Philosophorum Libri Tres écrit par Agrippa, grimoire du XVIème siècle sur les 3 Sciences Occultes (LdB, p. 212 à 223, 246 à 251, 279 à 282)
Synthèse du Secret des Secrets de M.Maier (LdB, p.298 à 310)
Propos du Docteur Parangon sur la tradition ésotérique humaine (LdB, p.314 à 322)
Préambule de Sybil sur les sociétés secrètes (LdB, p.326), les humains et la magie (LdB, p.327 à 331)
Préambule de Sybil sur les sociétés secrètes (LdB, p.336) puis données informatiques via réseau Talaria (Babelscape) (LdB, p.337 à 350)
Préambule de Sybil sur les archives d’Antonin Amand
Les Archives secrètes du Duc de St Amand :
- les nouveaux disciples de Myrddhin (LdB, p.355 à 357)
- les serviteurs du labyrinthe (LdB, p.358)
- Au bonheur d’Arcadie (LdB, p.361à 363)
- Les Fantassins de la terre creuse (LdB, p.364 à 366)

Voir le supplément Les Archives Secrètes Du Duc De Saint Amand
Pour d’autres informations, s’informer auprès du Docteur Parangon (supplément Le Lion Vert)
Ou auprès des Arcanes Majeurs (codex)

Extrait Alpha I Aleph
Il arrive qu’une discussion amène la conscience aux bords extrême de l’entendement que l’on sorte du jeu incessant des questions et des réponses complètement chaviré. Le sentiment d’avoir franchi le mur de la pensée pour naviguer sur les flots tumulteux du rêve et des révélations s’impose à vous comme la musique divine des étoiles. C’est un peu ce que je viens de vivre en compagnie d’un bien étrange personnage, une de ces rencontres qui façonnent et modèlent pour toujours. Peu importent la rencontre, son lieu, sa date, seul compte le décor dans laquelle elle se déroula. Nous étions assis en tailleur sur l’un des derniers sommets de terre encore non submergés par les océans orichalquiens. Les roches défigurées par les luttes âpres entre les éléments formaient des figures grimaçantes et douloureuses. Tours, murs, portes vers l’ailleurs, places fortes, toutes ces pierres, peintes par le sang de victimes figuraient pour moi notre condition de Déchus. Notre monde venait de s’écrouler. Le Déluge, formidable cataclysme, avait mis un terme définitif au projet grandiose du Sentier d’Or. Les terres englouties avaient emporté avec elles les plus belles vérités, les plus grands de nos secrets.
Désormais, nous n’étions plus que des esprits blessés, condamnés à séjourner dans une prison de chair. Il me fallait comprendre comment nous avions pu nous perdre ainsi sur le Sentier d’Or, il me fallait remonter le cours du fleuve vers la source. Certaines réponses me resteraient à tout jamais occultées, marécages putrides où je ne pourrais jamais m’aventurer. D’autres, au contraire, resplendiraient comme l’étoile en mon for intérieur. Cette quête commença lorsque je décidai de consigner sur la matière les flux subtils de Ka-éléments d’Air. Je devais m’appliquer à être le changeur, le passeur de mots, celui qui transforme la langue universelle en images et en sons. C’est ainsi que les Vélins Carminae furent. Chaque moment, chaque époque de mon histoire et de l’Histoire des Nephilim, moi Sybyl, je les noterai au sein de la peau tannée et de la fibre végétale écrasée.

Le premier à conduire la barque des souvenirs fut celui qui se ferait connaître beaucoup plus tard sous le nom du Lion Vert.
Au sein d’une cavité peu profonde, balayée par les rayons du soleil et des filets de la lune, jumeaux célestes des temps diluviens, j’écoutais avec attention et peut-être une pointe de peur les réponses ahurissantes du maître à mes questions de quêsteur de Sapience. La Brèche que l’Orichalque avait formé au sein de mon Pentacle s’en trouva colmatée, mais point guérie. La blessure resterait et reste encore actuellement béante, à vif. Notre chute serait une épreuve lumineuse, pour certains. Pour d’autres, comme moi, elle n’est que le produit d’un aveuglement spirituel qu’il nous faut aujourd’hui lever.
— Te voilà confortablement installé, tes yeux humains fermés, tes sens élémentaires ouverts, prêt à entendre la belle et malheureuse saga des Nephilim.
—Pourquoi le monde visible est-il différent de ce que perçoivent nos sens élémentaires ?
—Ah l’impatience du jeune Déchu ! a peine ai-je commencé que tu m’interromps déjà. Sache, Sybyl, que le monde se compose de matières vulgaires que les huains peuvent toucher. Mais ces matières ne sont que la matérialisation d’essences pures et transcendantales que nous appelons les Champs Magiques. Pour comprendre cela, je dois t’amener au Commencement, au...

Alors, il ferma le poing, le porta à ses lèvres et prit une violente inspiration. Ses yeux devinrent noirs, s’emplirent de milliers de points brillants et argentés. Il souffla en ma direction et le mot me frappa avec une violence soudaine.

— Tohu-bohu ! Le Cosmos était vide et noir. Les énergies se matérialisèrent sous la forme d’Éthers, puis se concentrèrent en des millions de points magiques d’une puissance incommensurable. Et les étoiles furent. Leurs chants s’élevèrent pour emplir le vide cosmique. Tout n’était que musique céleste, bienheureuse. Ces musiques, alors, s’harmonisèrent, s’appuyèrent les unes sur les autres, se repoussèrent dans un ballet d’ un ordre supérieur à tout ce que tu peux imaginer. C’est ainsi que Sol, l’Axis Mundi de notre monde, naquit.

L’ordre cosmique s’établit autour de l’Axis. Le ballet des énergies continua, se déroula en un immense opéra dont les instruments sont les étranges Maisons, les constellations stellaires présentent dans la nuit infinie. Alors, les Éthers se concentrèrent en des points magiques qui tournaient autour de Sol. C’est ainsi que les planètes naquirent. Chaque nœud cosmique planétaire porte en lui une énergie propre, créatrice d’essences primordiales l’opéra céleste alors se transforma en une majestueuse symphonie dont les planètes devinrent les mouvements. Agile et leste, Mercure est l’échanson du cosmos. Triangle fertile, Venus aime à tout jamais la terre. Mars la rouge brûle du feu cosmique, destructeur et créateur. Jupiter, céleste et majestueux dit le tonnerre de l’esprit. Enfin telle une coda, la Lune brille doucement au sein du rêve et des mystères de tous. Vers un Graal, toutes ces énergies planétaires se rassemblèrent sans se mêler. Du néant cosmique, noir et terrifiant, s’agrégea notre berceau, la Terre. À sa surface, les Éthers de chaque planète se séparèrent en de minces filets énergétiques et magiques qui tissèrent une toile du monde toujours changeante. Ces champs magiques parcourent exotériquement et ésotériquement la terre, la modelai, lui donnant vie et matérialité. Ainsi, l’eau de Mercure, la terre de Vénus, le rêve de la Lune, le feu de Mars et l’air de Jupiter. Sol, tel un chef d’orchestre, conduit le souffle symphonique en baignant directement la Terre de ses Éthers. Les cinq Éthers des cinq planètes forment les cinq camps magiques élémentaires qui, avec l’Éther du soleil, font vivre la Terre, la file des planètes, la mère des Esprits.

Voilà, élève blessé, l’origine des champs magiques et le sous-entendement éthéral de chaque chose de ce monde.

— Quelles furent les premières manifestations physiques de ces champs magiques ? La Terre, réceptacle de ces Éthers cosmiques se révéla-t-elle immédiatement fertile ?

— Le cosmos n’est que cycles, mêlés les uns aux autres. Plus ou moins longs, plus ou moins compliqués, ils façonnent la toile du Temps. La Terre connut de longs cycles avant notre émergence. En premier, le cycle minéral éons mythologiques. Des roches élémentaires, de feu, d’air, d’eau , de terre et de lune auraient façonné en de grands affrontements la géographie de notre monde. Certains pensent que ces immensités physiques comme les pics enneigés des montagnes, les canyons, les tremblements de terre ne sont que les misérables descendances qui auraient accédé à une forme primaire de compréhension des champs magiques. Les pierres précieuses seraient les perles de leurs consciences divines, figées pour toujours dans l’ordre minéral.

— C’est donc pour cela qu’encore aujourd’hui, on peut établir une relation magique entre nos cinq éléments et les essences minérales. Elles ne seraient en fait qu’une concentration ordonnée des champs magiques, une fossilisation (donc une mise en sommeil) de leur puissance magique.

— Oui, ton analyse est juste. Beaucoup de nos opérations magiques le prouvent. Nous pouvons d’ailleurs nous interroger sur un réveil éventuel.


Extrait numéro Omicron X Kaf

L’Involution angélique

La chute du Tutorat des quatre éléments, entraîné en particulier par la reconnaissance des Onirim, engendra une longue période de repli connue sous le nom de l’Involution angélique.

Les Nephilim se retrouvèrent sans repère ésotérique, de nouveau laissés à eux-mêmes dans leur quête de la Sapience. Ils durent alors se regrouper et s’entraider selon des critères complètement différents de ce qu’ils avaient vécu jusqu’à maintenant. c’est ici, à mon avis, que l’on peut situer les premiers groupements précurseurs des futurs arcanes. Il semble d’ailleurs que le nom même d’arcane trouve ses origines énochéennes dans l’Involution angélique. Arcane viendrait du haut-énochéen Ar-Ka-Na que l’on peut essayer de rendre par la formule suivante : « L’Arche de Ka ressemblant ». Ces arches de Ka étaient des sorts qui liaient les Ka des Kaïm en accord et en harmonie. Je fis partie moi-même d’une de ces arches. Elle s’appelait les Trésors de Mouvances. Nous avions pour but occulte de travailler à une meilleure représentation pentaclique des symboles inhérents aux champs magiques.

Beaucoup de Kaïm s’associèrent de cette façon et la grande civilisation ésotérique des quatre éléments disparu pour toujours. Ces Ar-Ka-Na donnèrent naissance à d autres groupements aux intérêts plus précis. Ainsi des Kaim se réunirent pour étudier l’évolution des planètes, d’autres pour mettre en commun leurs savoirs occultes. Certains d’entre eux essayèrent de partager la même manière de se métamorphoser . C’est à cette époque que les métamorphoses de la deuxième génération, les métamorphoses symboliques firent leur apparition.

Certains de ces groupes découvrirent qu’avec des sorts spécifiques, les Ka-Éléments lis en commun pouvaient se révéler beaucoup plus puissants. Ils firent alors des pactes afin de devenir des « métaKaïm ». Ils prirent alors rapidement l’ascendant sur certains des leurs. Mais parallèlement à cette ascension, il se transformèrent, se mélangèrent et subirent des métamorphoses qui les approchaient de l’état de dégénérescence que nous appelons Khaïba. Appelés Dra-KaOn en énochéen, ils devinrent des tyrans élémentaires aux pouvoirs quasi-infinis. Ces Dra-KaOn firent fusionner beaucoup de pentacles entre eux, créant de nouveaux monstres et élargissant ainsi leur domination sur une grande partie des champs magiques. Ces temps de tyrannie furent combattus vaillamment par tous les autres Kaim au sein des Ar-Ka-Na restés à l’écart des tyrans. Je fis moi-même partie d’un glaive élémentaire, chargé de chasser des Dra-KaOn de l’air.

Afin de faire cesser ces situations terribles pour l’ensemble des Kaim, une petit e minorité d’entre nous regroupée sous l’Ar-Ka-Na « les danseurs de la roue solaire » chercha un grand projet qui pouvait à nouveau réunir les fils des Éthers. Ils retrouvèrent les traces des premiers Kaïm à peine émergés des champs magiques ;Leurs travaux avaient porté sur la puissance du camps magique du soleil comme lutte contre la Lune Noire. La petite Ar-Ka-Na en retrouva les principes et ces Kaïm novateurs explorèrent les potentialités de ces champs solaires. Ils s’aperçurent qu’ils pouvaient à nouveau unifier tous les Nephiim afin de réussir à s’incorporer au sein du pentacle un nouveau élément, celui du soleil. Le projet magnifique du Sentier d’Or était né.


Documents joints


Suivre la vie du site RSS 2.0 | Plan du site | Espace privé | SPIP | squelette