Nephilim le Jeu de l’Occulte Contemporain

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2. Les Pactes

mercredi 31 octobre 2007, par Didier


Les pactes

Les règles de base sur les pactes (cf le Petit Livre Orange) n’étant pas très au point, voici de nouvelles règles sur cette possibilité offerte aux kabbalistes. Un kabbaliste peut, lorsqu’il a invoqué et contrôlé une créature selon la procédure normale, lui demander de passer un pacte avec lui. Deux conditions sont nécessaires : d’une part, le kabbaliste doit être au moins un initié du deuxième cercle, et d’autre part la créature ne doit pas être une créature unique mais appartenir à une catégorie de créatures. Si ces deux conditions sont remplies et l’invocation réussie, alors le kabbaliste peut entamer l’un des pactes suivants : 1/4 Espace blanc

Le service ou pacte du pentacle

Ce pacte se fait en sacrifiant autant de points de Ka que le cercle de la créature, une fois que celle-ci a été invoquée et contrôlée. L’utilité d’un tel pacte est d’asservir une créature à un lieu précis pour lui faire effectuer une tâche donnée, dans ses compétences naturellement. La durée de cet accord est égale au Ka-élément correspondant à la créature, en semaines. En dépensant le double de points de Ka, cette durée est en mois. Le pacte prend fin prématurèment si la créature est détruite, si elle est forcée de s’éloigner de plus de 100 mètres du lieu de l’invocation (ce qu’elle évitera dans la mesure de ses possibilités et de son intelligence), si le kabbaliste le désire tout simplement ou encore s’il est remis en stase.

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L’asservissement ou pacte de l’objet

Ce pacte, nettement plus cruel, consiste à enfermer une créature dans un objet. Après l’avoir invoquée et contrôlée, le kabbaliste doit lui sacrifier autant de points de Ka que son cercle, et rebattre le contrat majoré de 1D6, afin de la contraindre. En cas d’échec, la créature est en rupture, sinon le pentacle d’invocation se reproduit sur l’objet concerné, et le kabbaliste doit décider de deux déclencheurs (typiquement des mots de commande) qui pour l’un serviront à rappeler la créature (qui se comportera alors comme si elle venait d’être invoquée et contrôlée, avec son contrat toujours majoré du même D6), pour l’autre à se prémunir contre elle. Le pacte prend fin dès que le kabbaliste le désire, ou lorsque celui-ci change de Simulacre.

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L’allégeance ou alliance

Ce dernier type de pacte est le plus abouti, le plus fort. Il ne peut être établi qu’avec une créature dont le kabbaliste se sente particulièrement proche, car un tel pacte, une fois établi, ne peut être rompu que si la créature est détruite (si c’est le kabbaliste qui est l’auteur de ce crime, il gagne aussitôt autant de Khaïba que le contrat de la créature à cause du lien particulier qui les unissait) ou par la volonté de l’Empereur du Monde ou du Seigneur de la Sephirah. La procédure débute comme dans les deux autres cas, c’est-à-dire qu’il faut commencer par invoquer et contrôler la créature. Ensuite, le kabbaliste lui donne un nom particulier et lui offre 1, 2 ou 3 points de Ka selon son cercle, scellant ainsi le pacte. Désormais, le kabbaliste pourra invoquer cette créature en particulier en évoquant son nom pendant l’invocation, une certaine complicité, une certaine empathie se développant au fil du temps. En effet, la créature garde la mémoire de ce qu’elle a vu et fait d’une invocation sur l’autre. En termes de jeu, l’invocation se déroulera de la même façon qu’à l’habitude, sauf que le jet de contrat ne sera plus nécessaire (car considéré comme automatiquement réussi), et que le temps normalement passé à ce contrat (une action dans la première édition) est passé à déclamer le nom de la créature.

Au fil du temps, le kabbaliste pourra décider de sacrifier des points de Ka dans ce lien, permettant une plus grande compréhension mutuelle et des caractéristiques particulières à la créature (pour se donner quelques idées, se référer à l’invocation des filles des épées des Archanges de Tipheret dans le Petit Livre Orange).

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Le nombre de pactes qu’un kabbaliste peut avoir en même temps est illimité. Une règle importante reste que chaque pacte compte dans la limite au contrôle. Si cette limite est respectée, le kabbaliste peut entretenir autant de pactes des deux premiers types qu’il le souhaite, l’allégeance étant elle plus rare : une seule créature par Olam peut être ainsi liée au kabbaliste, soit un Serviteur d’Assiah, un Choeur de Yetzirah, un Ange de Briah et un Guide d’Atziluth. Toutefois, les Empereurs des Mondes, les Seigneurs des Sephiroth et les Gardiens des Mondes ne comptent pas dans ce total (le cas échéant, car les kabbalistes ainsi liés ne fût-ce qu’à un seul Empereur de Monde ne doivent pas être légion).

Portfolio

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