Nephilim le Jeu de l’Occulte Contemporain

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Sohar, le monde de la perfection : MJ

samedi 25 décembre 2010, par Didier


Voir en ligne : Description de Sohar

Sohar est un monde de paix, d’harmonie et de splendeur. Le jour et la nuit semblent s’y succéder bien que nul ne se soit essayé à y mesurer le temps. Les paysages sont grandioses, baignés par un soleil éclatant qui luit au centre d’un ciel au bleu intense. Le climat est bien souvent clément, et lorsqu’il est hostile, les habitants sont nerveux car ils pensent qu’il est annonciateur de funestes évènements.
En Sohar, les montagnes sont rudes et escarpées, l’herbe des verts pâturages ondoie sous la caresse du vent, la terre fertile et le cycle de la vie y est proche de celui de la Terre. La nature y est même plus accueillante. Les animaux les plus communs sont herbivores, ils vivent en harmonie entre eux et avec les habitants de ce monde. Ces derniers ne sont pas végétariens pour autant : ils ne tuent les animaux que pour les manger et leur témoignent alors toujours un grand respect.

Codes à respecter
On peut relire les 613 Mitsvot hébraïques pour trouver l’inspiration et créer des épreuves pour les personnages (ex : adapter les Téfilines). De même, puiser dans le mode de vie des Esséniens. Également, on peut s’appuyer de la Charia coranique. On peut s’inspirer du sanātanadharma hindou.
Sohar - à mon humble avis de MJ - dépend du pilier de la rigueur et de Hod. Cela renvoie aux termes hébreux Zak’hor/Zakar (se souvenir) et Shamor (Observance), c’est pourquoi les créatures de Sohar sont les plus strictes sur les protocoles d’invocation ou les codes de conduite, et c’est probablement la raison pour laquelle l’Empereur de Sohar semble "se souvenir" alors que ses sujets ont oubliés. La Torah indique "Trois fois par année, tu célébreras des pieds en mon honneur" (Exode 23:14), chacun correspondent à Abraham, Isaac et Jacob (que l’on pourrait tout aussi bien changer dans le jeu par Melkisedek, Mir-Ka-El, Jésus (ou Salomon)).

De la sorte, on peut prévoir de faire des prières et offrandes dans les 3 ou 5 temples entourant/dans une ville pour avoir accès à un autre endroit. Faire attention à la consommation de la Ma’asser Sheni ou la cueillette des premiers fruits/grappes. Mise à l’épreuve devant le vol de trésor, possession de créatures. Pratiquer la Birkat Hamazon après chaque repas contenant du pain (ou autre aliment au choix du MJ).
Les ablutions sont également importantes, surtout avant chaque étape majeure du Kabbaliste. En outre, on peut imaginer une sorte de pèlerinage de l’Immortel, dont le parcours est ponctué de lieux de pause et d’apprentissage, tels des oratoires ou des sanctuaires précis. Dans cette optique, on songe à l’apprentissage dans les temples des moines Shaolin ou les Ashram en Inde.

La façon de se vêtir et de s’exprimer est capitale pour les créatures de Sohar, car elle est censée refléter la capacité du kabbaliste à s’analyser, sa lucidité, sa dignité, le respect qu’il a pour autrui. Ainsi, si durant un entretien avec une créature de Sohar, le Kabbaliste venait à arriver au terme de son temps lui permettant de demeurer au sein du Monde de Kabbale et qu’il disparaissait sans clore correctement sa discussion, la prochaine fois qu’il aborderait la même créature, le MJ pourrait considérer que le Kabbaliste à un malus (cf. Féal) lorsqu’il voudrait reprendre ses échanges verbaux.

Chaque Sephirah est présentée avec 3 régions à visiter. En tant que MJ, vous pouvez en créer d’autres, qu’elles soient en plus ou en remplacement d’une qui ne vous plaît pas. Vous pouvez considérer que chacune d’elles (les 3 régions) est nécessaire à l’avancement spirituel du Kabbaliste ou bien que le message de la Sephirah traversée se trouve dans chaque région, et qu’ainsi on peut passer à la sephirah suivante en ayant visité qu’une seule région (et en ayant intégré son message). Vous pouvez considérer l’enseignement dans chaque région comme une voie spécifique (une région liée à la rigueur, une à l’équilibre, une autre à la bonté).

[Etymologie] : Sohar peut provenir du mot שָׂרַר (Suwr) qui signifie être ou agir en prince, gouverner, lutter, avoir le pouvoir, prévaloir sur.

Plan Séphirotique

Malkuth
Malkuth est le point de départ du voyage initiatique du kabbaliste. Il va pouvoir appliquer ou apprendre davantage les coutumes, les codes et les interdits de Sohar.
Le kabbaliste doit comprendre qu’il n’existe aucun espace vide entre la terre et les cieux, tous les endroits sont peuplés de créatures (minéraux, végétaux, animaux, etc). Il réalisera peu à peu que toutes sont emplies de bonté et de miséricorde, mais certaines loin de guider sont là pour tester la volonté, l’endurance ou tout autre attribut du kabbaliste.

L’activité principale étant l’étude et la contemplation, afin d’avoir des points de repères, des informations théoriques et pratiques.
Cela signifie aller dans des lieux de savoir, se déplacer de ville en ville, dénicher des bibliothèques ou des endroits de prières/d’enseignement, observer les paysages qui sont source de compréhension et d’apaisement.

Un test pourrait être de comprendre un détail géologique ou géographique symbolique, une métaphore ou un mot dans un paragraphe, se mettre en quête d’un ouvrage ou d’un parchemin, voire de reconstituer un recueil page par page ou de le/l’ (ré)écrire totalement.
S’informer ou se former auprès d’un groupe ou d’une personne à partir d’un nom ou d’un sigle (monogramme (type Christogramme) ou autre symbole). Concours ou recommandation.
Retrouver quelque chose/quelqu’un disparu. Malkuth est le réceptacle du savoir (on y apprend, on s’y abreuve) dans lequel la perfection est dans la beauté de l’acte même de recevoir.
Méditer sur le sens de l’existence en tant que Déchu, sur la Chute, sur la perte de Ka ou des souvenirs mais aussi réfléchir sur l’Agartha, sur les convictions profondes du Nephilim... somme toute sur sa foi.

Rôle des prières : il faut bien comprendre que les prières sont des bénédictions. Adonaï, le Nom divin qui régit Malkuth, a une dénomination qui est Barak’hah (Bonne action, Bénédiction) (mais aussi une autre dénomination qui est Socle (du Sanctuaire)), autrement dit chaque bénédiction prononcée peut être source de bienfaits rendus. Ainsi, 100 bénédictions journalières doivent être faites car sur les 100, 10 sont allouées à l’esprit et l’intellect (Roua’h) et de ces 10, 1 seule va à l’âme (Neshamah). On réalise donc que si une seule prière sur les 100 manque, il se génère un défaut. La Roua’h correspond aux Serviteurs de Dieu, gardant les trésors du Palais Céleste, aux créatures ou émanations qui apportent les bienfaits aux plus faibles, veillent sur les voies d’accès, purifient ce qui doit l’être. (Le MJ peut donc remplacer les prières par toute activité de la créature de Sohar, laquelle devra être accomplie 100 fois par jour pour qu’il y ait une répercussion sur un autre plan, une autre région ou une autre sephirah). L’Immortel doit savoir différencier ce qui est bon et ce qui ne l’est pas et adapter son attitude en conséquence, c’est à dire reconnaître quand une action doit être faite ou non (à cause de son état d’esprit, de ses capacités, des conditions extérieures...). A lui de s’analyser et de refuser de faire une prière s’il va être dérangé, un combat s’il est mal armé ou armuré, une traque si elle est injustifiée. En cela, il se montrera digne d’avancer plus loin sur le chemin initiatique.

-La Cité de Pharphar
[Origine biblique] : Pharphar ou Phar’par ou Parpar est une rivière biblique en Syrie, c’est la moins importante des deux branches originelles (Amana et le Parpar) du fleuve de Damas (Barrady ou Chrysorroas). Cinq autres canaux ont été creusés pour que tout le pays soit largement abreuvé (7 canaux : Djazzié, Tora ou Toura, Banias, Barrada, Carnevat ou Kenovat, Akrabani ou rivière des scorpions (peut-être l’Abana), Derary ou Deramy).
Damas était une immense oasis à la lisière du désert de Syrie et au pied de l’Antiliban, arrosée par divers torrents, comme le Barrada, qui assuraient la fertilité de la plaine environnante. C’était une halte appréciée, le centre de caravanes, de khans et caravansérails. On dit qu’elle fut crée par Uts, le petit fils de Sem, ou encore que Abram y régna. Damas pourrait provenir de Dammeseq (Dam-meh’sek) : Silence de celui qui tisse les sacs pour se vêtir = ville de Cham (Canaan : tirée du nom de Cana’an, fils de Cham, quatrième fils de Noé cf. Bohémiens Race de Cham vs Race de Ram). Le Roi d’Assour aurait récupéré les plans de l’autel fait à Damas et l’aurait reproduit pour le roi Acaz afin qu’il fasse son holocauste.
Description : Pharphar ressemble à une antique ville du Proche-Orient, composée de caravanes et d’habitations plus ou moins solides/élaborées, de structures massives et est entourée par de hautes murailles gardées par de nombreuses vigies et sentinelles. En arrivant, devant celles-ci, le Kabbaliste doit remporter un contrat contre les Ashim portes d’Adamante qui scellent les grandes portes de la ville. Une fois entré, il découvre une cité bien remplie, avec une population afférée et dynamique. On lui rappelle très vite que Pharphar est autant un lieu de repos qu’un site de rencontres et de prières.
On peut prendre exemple sur la vie dans les monastères et abbayes au Moyen-Age : Lever tôt pour les Vigiles et Laudes, Ménages et entretien de lieux de la villes ou de bâtisses, aider les pauvres, orphelins, voyageurs mais aussi rédiger des livres dans les scriptariums, des objets d’usage courant dans les ateliers, travailler les potagers, s’occuper des lits et des onguents tout en veillant sur les malades, faire du racomodage de vêtement, entretenir les lieux de pélerinage, enseigner aux jeunes et aux visiteurs, etc mais aussi codifier certaines de ces activités comme celles des prières ou des repas cf La vie quotidienne des moines au Moyen Age
Le repas quotidien des moines occidentaux au Haut Moyen Age
Epreuve : il va y apprendre les us et les codes, les interdits de toutes sortes (vol, meurtre, oisiveté, mauvaises habitudes, etc) et aussi les restrictions alimentaires (éviter tout ce qui embrouille l’esprit et les sens). On l’avertit des horaires dédiés à chacune des tâches et il doit obéir aux ordres qu’on lui donne sans poser de question : comme chercher de l’eau pour le repas, cuisiner pour autrui, travailler au potager, aller cueillir une plante pour faire une infusion. Il doit également apprendre les 5 prières majeures à effectuer par jour, effectuer des ateliers d’art, de calligraphie, de sculpture, de peintures mais aussi savoir comment récupérer les pigments et matièriaux, préparer les encens des temples, etc.
Lors des rares moments de temps libre, il pourra flâner dans la Cité de Pharphar en écoutant les contes et les récits de voyage des habitants, puis après il se rendra à nouveau dans chacun des temples de la ville et parvenir à y méditer suffisamment longtemps en suivant selon l’heure le vœu de silence, en observant des périodes de jeûne et de lecture de textes sacrés ; ou bien recevoir d’un des Gardiens de la Foi l’autorisation d’aller chasser un animal en dehors de la ville le ramener et l’offrir sur un autel de sacrifice.
Il peut lui être demandé de surveiller un troupeau et (de résister à toute distraction et fuite du bétail), l’étal d’un marchand ou laisser le kabbaliste apporter une aide précieuse aux résidents.

-Les forêts de feu de Pharphar Les forêts de feu de Pharphar
[Origine biblique] : Ya’arah (forêt, rayon de miel) = Ya’ar (forêt, bois, fourré, hauteur boisée, broussailles). Le feu renvoie à la purification.
Gechel (charbon ardent, tison, brasier).
Une autre signification est celle de Qiryah-Yearim (la ville des forêts), où l’Arche d’alliance fut transportée de cette ville à Jérusalem, ou encore l’histoire de Saül/Jonathan sur leur impatience et sur le serment de Saül étendu à tout son peuple de ne pas manger durant la journée qui vit s’affronter israélites et phillistins. Or, pendant la traversée d’une forêt, Jonathan (le fils de Saül) ignorant le serment du père, "avança le bout du bâton qu’il avait à la main, le plongea dans un rayon de miel et ramena la main à la bouche ; et sa vue devint claire".
Ainsi il est fait référence à de la nourriture spirituelle qui ravive les sens, mais également à se retenir de se venger (contre les Phillistins), refuser de rendre le mal pour le mal, voire même prier et aimer ses ennemis (cf Jesus)
Cela renvoie aussi au procédé métallurgique où l’on introduisait un minerai à purifier dans un four (constitué d’une couche de charbons embrasés et que l’on recouvrait d’une autre couche de charbons ardents) afin de faire fondre le métal et le débarrasser de ses impuretés.
On peut y voir les mauvaises actions de certains rois qui firent brûler leur enfant (Acaz, Nanassé, etc) renvoyant au culte de Molek/Moloch (Malek (le roi) = Yhwh) dans la vallée de Hinnon (à Tophet), mais également aux rois suivants qui ont brûlé les fausses idoles et les instruments dévoyés dans la vallée de Cédron (Ouâdi en-Nar = vallée de feu) dont la racine pourrait venir de Qidrown (sombre/troublé), venant de Qadar (faire pleurer, être sombre, triste, obscurcir). Cela peut faire référence à la ligature d’Isaac (offrande d’Abraham). Le champs de Cédron était un lieu de sépulture et le lieu où s’est construit l’église du sépulcre de la Sainte Vierge.

Dans ce paysage rougeoyant, le Kabbaliste teste sa foi et sa soumission aux principes supérieurs, au Dieu créateur. Les flammes représentent la ferveur de la foi, les souffrances endurées par le martyr, les flammes de sa consomption, que ce choix soit imposé ou consenti (les Kaim et la Dévolution).
Epreuve : Marcher sur les braises ardentes de la Forêt de Feu de Pharphar pieds nus jusqu’aux murailles de la Cité de Pharphar.
Le Kabbaliste doit effectuer un parcours qui pousse le corps aux limites de son endurance, un périple de 200 km au sein de cette étendue rougeoyante ponctué ou non de plusieurs étapes (7 ou plus). Il lui est interdit de courir, de poser les deux genoux à terre, de léviter, d’utiliser un véhicule, d’user d’une aura protectrice ou encore de voler les trésors placés dans les sanctuaires-étapes. Il doit se défaire de tout objet non organique, il n’a pas le droit de manger ou de se désaltérer (si ce n’est si le Mj le permet dans ces mêmes sites). Au-delà de la concentration, le Nephilim doit élever son esprit et y faire le vide pour accueillir l’Unique. Ce faisant, il peut contempler l’oeuvre de création tout en laissant le matériel, le superficiel brûler au passage. En cet endroit et durant ce pélerinage, il acquiert une sensibilité accrue mais aussi une meilleure endurance.
Il devra résister à l’attrait de possibles artefacts ou trésors entrevus. Seul celui qui ne cédera pas à la tentation d’avoir ou d’accumuler des objets qui ne se révéleront n’être que des illusions (faits de cendres), celui qui saura s’en détourner et retrouver le chemin de la sortie aura réussi l’épreuve.
Le Kabbaliste pourrait avoir des visions de ce qui fut jadis, reste de mémoire de certains Kaim, des ressentis, entendre des voix, etc. Dans les entrelacs cramoisis, il peut lire et décrypter un peu de l’histoire de son propre peuple, de ceux qui ont donné leur vie pour un idéal (Lutte des Kaim ou Nephilim contre leurs ennemis humains, (Sauriens et Drakaon seront abordés plus tard) ou en sacrifiant 4 pans de leur Pentacle et en devenant Selenim. Évocation très discrète des oppresseurs, en orientant plutôt sur la destruction de leur Pentacle et les champs magiques qui les constituaient, qui eux ont perduré autrement). On peut déchiffrer les antiques rituels et sorts pour se protéger de l’obscurité, de l’obscurantisme, de l’enfermement et de l’oubli. L’Immortel va devoir affronter ou réveiller des pans de sa propre histoire, son Pentacle réagissant avec certaines effluves de la forêt.

-Les cavernes de Pharphar Les Cavernes de Pharphar

[Symbolisme et Origine Biblique]Les cavernes symbolisent l’accès secret à un monde souterrain, elles sont aussi les plus anciens lieux de culte de l’humanité, ornées de peintures et de gravures. Pour plusieurs peuples indiens, elles représentent le sein créateur de la mère. Pour d’autres, c’était le lieu de naissance des dieux et des héros, le domicile des sibylles et des ermites, ainsi l’oracle du héros Trophonios ne donnait de réponse à celui qui venait le consulter que si le demandeur avait auparavant effectué un parcours initiatique. Dans la religion chrétienne, l’étable de Bethleem, la tombe de Jésus et le lieu où l’évangéliste Jean reçut sa vision de l’Apocalypse sont des cavernes. D’après Platon, l’homme enfermé dans une caverne ne peut y apercevoir que l’ombre des idées et ne connaît ainsi que le reflet d’une réalité plus grande et plus vraie, en attendant de sortir de sa prison et de contempler la vérité authentique. La Caverne du Trésor, texte apocryphe, narre qu’après une lutte difficile pour la vie (l’expulsion du paradis), le père primitif Adam est enterré dans une caverne. Le vieux Noé, survivant du déluge, ordonne à son fils Sem d’aller y recueillir les ossements du premier homme, puis de les enterrer à nouveau mais au centre de la terre. Dans les contes, les cavernes sont habités par des esprits de la nature. Selon certaines légendes, de grands rois comme Charlemagne ou Barberousse ne sont pas vraiment morts, mais seulement endormis dans les cavernes de certaines montagnes. Cela nous renvoie à l’histoire des 7 dormants d’Ephèse (Maximien, Malchuus, Marcien, Denys, Jean, Sérapien, Constantin, ( remplacés parfois par Jamblique, Martinien, Antonin) qui pour échapper au roi Dece (249 à 241 ap JC) se cachèrent dans une montagne. En effet, leur statut de chrétiens en faisaient des ennemis du roi, d’ailleurs ils distribuaient des biens aux pauvres. Une fois dans leur caverne, ils s’endormirent après leur repas et le roi qui les y découvrit en plein sommeil un peu plus tard fit murer la caverne. En 418, un maçon ouvre par hasard la grotte où ils étaient enfermé et les sept dormants se réveillent, inconscients de leur long sommeil. (Caverne est ici un lieu pour échapper à la persécution).
Sur le plan architectural, on retrouve un espace restreint dans le mihrab des mosquées ou l’abside des églises, pour ramener cet espace à la grotte du monde et renforcer sa sacralité. Dans les rêves, cela peut renvoyer aux couches de l’Inconscient (maternel) et à une quête du sens de la vie. C’est en plus un lieu de renoncement (celui de la vie terrestre ou profit d’une vie supérieure), un abri absolu, une sorte de voyage vers l’origine (maternel ou spirituel) et vers l’indéfini, vers l’inconnaissable. En cela, par la vie semi-larvaire qu’on y adopte (comparable à la mort), elle figure l’idée d’une renaissance. Ainsi, cette seconde vie offre à son porteur une existence plus intense, plus vraie, ayant reçue l’illumination (cf racines lumineuses des grottes).
La Caverne est le lieu qui symbolise le mieux le centre spirituel du monde et de l’homme comme image du macrocosme universel. Dans les Temples-Cavernes, la chambre la plus intérieure est considérée comme traversée par l’axe du monde. C’est en se retirant au plus profond de soi qu’on entre en communication avec les forces célestes et l’Esprit universel. De façon plus archaïque, l’ancienne caverne d’initiation était trouée à son sommet d’une ouverture centrale par où l’âme pouvait s’envoler et pénétrer les régions supérieures.
En hébreu, la caverne/antre/repaire/trou s’écrit Me’arah (venant de Uwr) mais aussi Ca’iyph (fente (d’un rocher escarpé), branche, creu) (venant de Ca’aph). Cela peut renvoyer au Tombeau des Patriarches (monument construit sur un ensemble de grotte, situé dans la vieille ville d’Hébron, au Sud-Ouest de la Cisjordanie. Le monument abrite des cénotaphes (tombeau à la mémoire d’un mort mais ne contenant pas de corps), construits au dessus des tombes attribuées à Abraham, Isaac, Jacob et leurs épouses. Le lieu est identifié au site biblique de la grotte de Machpéla (Ma’arat ha-makpela) dont la racine kpl renvoie à la notion de "doubler" (donc les couples/duo).
Cela fait penser également à la grotte de Qumran, la caverne d’Ali baba des textes bibliques.
Description : L’entrée des Cavernes de Pharphar est délimitée par des portiques composés de montants verticaux à base pentagonale, eux-mêmes étant un assemblage de plaques emplilées les unes sur les autres. Ces portiques s’enchaînent en un alignement qui dessine une voie d’accès. Une fois à l’intérieur des Cavernes, l’air y est pur (et le silence se fait). L’éclairage s’effectue par les racines lumineuses et rougeoyantes apparentes sortant du plafond.
Epreuve : (si voeu de silence :) parcourir les cavernes de Feu de Pharphar, s’installer dans une d’entre elles et y méditer. Le kabbaliste sait qu’il ne doit pas parler ou faire de bruit tant qu’il y séjourne. Potentiellement, il peut obtenir un bonus en lecture (Air) s’il n’est pas dérangé par les habitants agiles des demeures de crépuscule qui l’incitent à les suivre ou tentent de briser sa concentration, de le faire trébucher. La plupart du temps, le kabbaliste devra résister à ce que ces créatures lui proposent. Par moment, il pourra voir apparaître des dessins (sur les parois) de ses attributs, de ses titres, des symboles arcaniques ou lui rappelant un aspect social, d’autres fois, ce sera une sorte d’ombre (de lui-même) qui en se présentant manifestera une facette (agrégat) de personnalité du Nephilim (il devra réfléchir sur ce qu’il doit épurer et ce à quoi correspond vraiment sa personnalité). Tout comme dans les autres Fiefs de Malkuth, le Nephilim doit se retrouver seul et méditer sur sa place (envoyant différentes échelles de perspective, symbiose champignon, racines, flore et faune, comprendre qu’il est un microcosme (ou en fait partie), apprendre à connaître ses forces et ses faiblesses physiques. (sans voeu de silence :) on peut imaginer des lourdes portes entre chaque boyau intérieur qu’il faut déplacer (coulisse et rentre dans le mur de droite, obstruant un autre boyau) ou encore creuser et prolonger un boyau à l’aide d’outils jusqu’à découverte d’un filon ou d’un objet qu’il faudra remettre à un temple.

On peut proposer d’autres séries d’épreuves pour le kabbaliste en éprouvant sa connaissance des textes avec une série de parois de pierres à faire coulisser pour passer plus avant parmi 3 choix possibles (3 directions et chacune des 3 est marquée d’un symbole différent), ou bien un mur qui bloque l’accès d’un tunnel, sur ce mur composé de dalles contiguës sont disposées des lettres hébraïques (le kabbaliste doit comprendre que ces lettres représentent les initiales des dix Patriarches antédiluviens). En appuyant sur chaque dalle où est inscrite la bonne lettre hébraïque, un mécanisme se déclenche dans le mur, lequel se soulève un peu plus à chaque fois/ou alors des dalles s’enfoncent, dévoilant peu à peu un escalier en colimaçon. Si le kabbaliste se trompe, un pieu en bois (dissimulé dans le symbole hébreu) lui transperce la main, lui enlevant 2 Pts de Ka-éléments). (Adam אָדָם, Seth שֵׁת, Énosh אֱנוֹשׁ, Kénan קֵינָן , Mahalalel מהללאל, Yared יֶרֶד / יָרֶד, Hénoch חֲנוֹךְ, Mathusalem מְתוּשֶׁלַח, Lamech לֶמֶךְ‎ et Noé נֹחַ ) ou on peut choisir des formes symbolisant les 10 Sephirots (couronne/ tête, une étoile/ un rayon, triangle pointant vers le bas, pentagramme, pentagramme inversé, un hexagramme, un cercle avec une croix en son centre, une cercle accolé d’une croix pointant vers le haut, un carré, un carré barré d’une croix etc)
Côté background, ça peut renvoyer à Melkisedek, Salomon, Dawyll et Jésus, voire Prométhée et Épiméthée, et sur la manière dont ils ont été les précurseurs de cette voie pour revenir à un état de perfection antérieur (l’état de Kaim) ou pour atteindre la perfection ultime (le Créateur) (ainsi que sur la traque et les punitions qu’on leur a infligé pour leurs convictions, sans doute plus proches de Zakai). Le Kabbaliste doit interpréter des gravures, des dessins sur les parois de la caverne. Il doit comprendre que le lien commun entre ses Figures est leur foi inébranlable et la rigueur de leur pratique. Melkisedek était frappé par les notions de Chute Originelle (Kaim en Nephilim, Prime Essence en Pentacle) et de Fautes (Vénération/Foi de la part des Sauriens, peut-être des Kaim, mais plus des Nephilim, génocide des Sauriens et des kaims transformés par la Lune Noire, Sentier d’Or, Guerres Élémentaires, etc).

Yesod
Yesod est le binome de Malkut, il est synonyme de transmission de pureté, en terme de savoir, mais aussi en terme de croyance (de foi), récupérer ou restaurer l’étincelle divine intérieure. C’est aussi le fondement de tout ce qui existe, pour apprendre la maîtrise de la forme pour la rendre en tout point fidèle à l’Essence qui l’anime (à la rendre plus pure, plus proche du Grand Créateur).
Cela peut s’effectuer par une série d’épreuves ou de caps à franchir : un baptême par immersion (ablution) dans un élément (eau, feu, air, terre, lune), pratiquer une ascèse (Berith = Alliance de la bouche, de la langue, des lèvres) avec jeûne ponctuel ou régulier, exercices physiques et mystiques (méditation, concentration, inhalation, transe, etc c’est à dire contrôler son Ka, ses Ka-Éléments et les phénomènes ou aberrations liés), de nombreuses heures de prières (qu’il faut découvrir, apprendre et réciter dans certaines circonstances, avant chaque dialogue auprès des êtres de Sohar) ainsi que d’autres moments où il doit garder le silence et l’immobilité.
Le kabbaliste doit comprendre que la prière remplace l’acte de sacrifice (symbolisé par la mort d’un animal, la flagellation, le marquage ou la circoncision), que la prière collective est toujours acceptée (contrairement à la prière individuelle). Yesod appelle à se souvenir/mémoriser (lié à l’oral) et observer/garder/protéger/célébrer. La prière et la foi représentent un serment d’alliance passé et renouvelé avec le Créateur.
Yesod, c’est aussi apprendre aux autres.
Ici le mot du matériau, la pierre ou Even, retrouvé dans tout Yesod doit renvoyer à Malkut (l’aspect matériel), et si un enseignement peut être gravé ou découvert dans la pierre, ce n’est qu’une partie du message : le mot pierre peut être divisé en deux Ev et Ben qui signifient Père et Enfant, mettant en exergue le lien généalogique et la force de transmission dynamique de savoirs entre deux générations. Toutefois, Yesod, Sephirah des faux semblants, nous incite à voir au-delà du visible, à nous questionner, voire à s’affranchir des préjugés ou de certains "bagages" véhiculés par les anciennes générations.

-La cité des Hydroglyphes La Cité des Hydroglyphes
En entrant dans la Cité des Hydroglyphes, le Kabbaliste se retrouve dans un lieu chargé d’ornements et de détails en chaque aspect de l’architecture réalisée dans la pierre. Sols, plafonds, murs, fresques, tout semble recouvert de signes plus ou moins cursifs de dimensions variables.
Epreuve : Il faut que le Kabbaliste comprenne que sous ce foisonnement de détail existent des glyphes plus anciens occultés dont la contemplation permet de voir les blessures psychologiques et les mauvaises habitudes du Nephilim, certaines illusions auxquelles il se raccroche. Il doit trouver un moyen de déchiffrer les bas-reliefs et les réactiver afin que lui soit révélé ce qui l’empêche d’avancer.

-Le puits sans fin des ombres rouges Le puit sans fin des ombres rouges
A l’approche de la zone du Puits, le sol se teinte d’une couleur brunâtre et l’atmosphère s’emplit d’une odeur de brûlé. Le Kabbaliste arrive dans ce lieu riche en enseignements ésotériques et mystiques où il doit comprendre devoir passer du détachement académique à l’exaltation et à la passion personnelles ; cette excitation ne peut être trouvée qu’en étudiant les dimensions profondes des préceptes et attributs de l’Unique, certaines vérités spirituelles et certains secrets résidant au plus profond du Puits là où les Ombres Rouges sont dévorantes.
Epreuve :

-Les portes brisées du ponant Les Portes brisées du Ponant

Hod

-L’avenue titanesque des pierres vivantes L'avenue titanesque des pierres vivantes

-Les cages translucides de Tilfir

-La vallée des larmes de rubis
[Orgine] Le don des larmes (gratia lacrimarum / dona lacrimarum) est une notion qui renvoie à l’efficacité des pleurs dans la prière. Elle trouve sa source dans l’Ancien Testament ainsi que dans le Nouveau Testament, et elle sera reprise et développée au ive siècle par les Pères du désert, qui verront dans les larmes une forme réelle de prière. Si cette notion est un peu oubliée dans un monde contemporain où le fait de pleurer est facilement assimilé à une faiblesse ou à une mise en scène théâtrale, les larmes, en particulier si elles sont versées lors d’une prière, sont vues dans la tradition chrétienne, plus particulièrement au Moyen Âge, comme un signe de componction, d’humilité et de piété.
L’Église catholique qualifiera parfois la vie de « vallée des larmes », en référence à cette parole du Livre des Psaumes : « Heureux l’homme qui attend de Vous son secours, et qui dans cette vallée de larmes a résolu en son cœur de monter et de s’élever jusqu’au lieu que le Seigneur a établi ». Dans le Nouveau Testament, le Christ pleure par trois fois, et on trouve d’autres personnages qui versent des larmes : Marie de Magdala, l’apôtre Pierre. On trouve aussi dans le Sermon sur la montagne la parole « Heureux ceux qui pleurent : ils seront consolés ».
Epreuve : le Kabbaliste doit réussir à faire éclore une Fleur de Vie dans la Vallée des Larmes de Rubis afin d’apaiser, du moins pendant quelques temps, les âmes en peine y régnant, dont Les Esprits aux larmes de rubis, Ceux-qui-pleurent-les-combattants.
Pour se faire, il va d’abord lui falloir comprendre comment s’épanouit la vie. En fait, elle est régit par des Lois que l’on retrouve par des formes sacrées comme des symétries et des fractales. Le kabbaliste va dont devoir trouver ou créer une sorte de maille mandala avec des cristaux, des feuilles, des flocons de neige ou toute autre objet naturel provenant de tout Sohar pour recréer le symbole de la fleur de vie. Puis par des techniques de méditation et de visualisation, il va se concentrer sur l’énergie du lieu et en se focalisant sur l’intention de créer une Fleur de Vie dans le but d’apaiser autrui, la grille énergétique étant un catalyseur. (Dans le cas de cristaux, il peut se servir des rubis récoltés dans la Vallée et il peut utiliser aussi du quartz rose, l’améthyste ou la rhodonite pour renforcer l’amour, ou de la citrine, la calcédoine bleue ou la labradorite pour appuyer l’idée de création, ou encore l’aigue-marine, l’amethyste et la sélénite symboliquement associées à l’intelligence créative, sachant que le quarz rose, le quartz fumé, l’amethyste sont des cristaux apaisant le chagrin d’un deuil). Côté plantes, le kabbaliste peut tenter de trouver de la mélisse, du millepertuis, de la bourrache, du myosotis, de l’angélique, de l’aubépine, du jasmin, du safran et l’étoile de Bethléem lequels calment et apportent du réconfort aux inconsolables).

Netzah

-Les puits de Pharphar
Le puits a avant tout dans la Bible un rôle social car il permet les rencontres, mais pas seulement car il est le lieu lié à la création de nombreux couples dont Isaac/Rebecca, Jacob/Rachel, Moïse/Tsippora, Boaz/Ruth, Jésus/La Samaritaine. C’est donc un lieu propice à l’amour. Or Il se trouve en Hessed qui la source d’amour parfaite, pure, vive. Le Puits symbolise la parole divine, celle qui demande à aller de l’avant avant que notre eau vive intérieure se tarisse. Elle demande à accepter l’échec et à continuer sans se décourager car c’est dans l’épreuve que la foi se fortifie. Isaac et Jacob creusent des puits qui seront récupérés par des personnes avides, ils y renoncent (à la guerre pour récupérer ces puits) et tentent à nouveau de creuser un puits (E’er) jusqu’à la récompense de Rehoboth (élargissement, prospérité, bénédiction) puis celui de Beer Shéba (le Puits du Serment et du nombre 7). C’est l’occasion de demander pardon à Dieu pour ce tarissement, mais aussi pour chanter à notre propre puits afin de raviver l’eau vive en nous. Il peut aussi signifier ce passage introspectif où l’on doit s’abaisser pour mieux se voir, sans complaisance (donc avec humilité), et se relever chargé d’eau vive.

-Le château d’argent

Les forêts épineuses de Lleug
-Les forêts épineuses de Lleug
[Géographie] Oued El-Alleg, El-Alleug, Lallè-gue, Alleg, Halleg, et qui, en définitive, est appelé ouad El-Allaïg - la Rivière des Ronces - par les autochtones est un lieu en Algérie.
Sidi Thabet est un sanctuaire et est à proximité de El Hadj Benyatou et Djebel Merdjia. Sidi Thabet a une altitude de 960 mètres, et est au sud de Aïn Chabet el Allaïg et au nord de Aïn Chaïb.

Cela peut faire référence au jujubier (Ziziphus spinas christi /épine du Christ) dans le Coran : « Ils seront parmi des jujubiers sans épines » Sourate 56, Al-Wâqi`a (L’évènement), verset 28

On parle également du jujubier lors du récit du voyage nocturne de l’ascension de Mahomet accompagné par l’ange Gabriel jusqu’au jujubier de la limite supérieure.
« Puis il m’emmena vers Sidrat al-Muntaha (le jujubier de la limite supérieure) dont les feuilles ressemblaient aux oreilles d’éléphants et les fruits étaient [grands] comme les cruches. Au moment où -par l’ordre de Dieu- le jujubier fut couvert de ce qui le couvrit, il se transforma et aucune des créatures de Dieu ne pourrait décrire sa splendeur. »
Plusieurs hadiths [Lesquels ?] rapportent que Mahomet demandait aux personnes chargées de laver un mort, de le laver avec de l’eau mêlée de jujubier.

*Méthode forte pour être délivré de la magie
Prendre sept feuilles vertes et fraîches de jujubier (sidr en arabe), les écraser entre deux pierres, les mettre dans de l’eau (environ 1,5 L) et réciter sur cette eau (7 fois al-FatiHah, ‘âyatou l-koursiyy, etc…). Ensuite se laver avec cette eau et en boire à jeun. Ne pas utiliser les feuilles sèches pour cette méthode.

Cela peut renvoyer à la couronne d’épines du Christ

Le concept de « Taqwa » dans le Coran  [1]

Epreuve : le kabbaliste doit se rendre dans les forêts épineuses de Lleug pour trouver une plante sacrée appelée le "Sidr". Cette plante est considérée comme un symbole de protection et est souvent utilisée dans les rituels de guérison. Cependant, la plante ne pousse que dans des endroits très difficiles d’accès et il va donc falloir traverser des obstacles tels que des ronces, des épines, des collines escarpées et des falaises pour l’obtenir.
Une fois la plante trouvée, il doit la purifier avec de l’eau bénite et réciter des prières spéciales pour lui accorder la protection contre les forces négatives afin de guérir une personne malade ou pour se protéger contre des attaques psychiques ou magiques.
Cette épreuve met en avant le thème de l’endurance, de la protection et de la guérison associée à la Sephirah Netsah, ainsi que les difficultés à vaincre pour atteindre un objectif sacré. toutefois je ne sais pas si elle rend bien compte des notions comme celles du courage et de la patience de suivre ses passions, le leadership ou le fait de rallier les autres à une cause, de les motiver à agir.

Tipheret
-Les marches des flammes septentrionales
Les Marches des Flammes Septentrionales sont le seul territoire ou sévit un conflit en Sohar. Parmi les armées de guerriers, on y retrouve [Les Améthystes revêtues de Flammes qui arment le Nord]

-Les bouches aux dents aiguës

-Le temple étincelant
Epreuve : le Kabbaliste doit parvenir à pénétrer dans la forêt dense et sauvage entourant le Temple étincelant puis accéder au Temple lui-même tout en évitant les gardiens de ce sanctuaire, Les Régents de Splendeurs empalées, Gouverneurs du temple Étincelant

Gebourah
-Les chasses charbonneuses

-Les vastes poudreuses

-La ruche aux grappes anentropiques

Chesed
Chesed peut renvoyer à l’Alliance qui équivaut au Serment, mais également à l’amour inconditionnel et sans limite avec ses qualités et défauts, ses dérives. Chesed est aussi la multitude, l’abondance, elle récompense par les commandements positifs (contrairement à Din qui punit par les commandements négatifs). Les actions dépendant de Chesed regroupent toutes celles sans préméditation, donc spontanées, sans contrainte et altruistes. En outre, si Gebourah dispense ses bienfaits à l’adepte de la rigueur et des prières, Chesed peut l’accorder par la nature de la filation (de père en fils) : la grâce qui est apporté au père l’est également à sa descendance.

-Le havre des vaisseaux à distiller le sang

-Les marais aux chimères
Epreuve : il faut que le Kabbaliste recrée un gué dans le Marais aux Chimères

-Le sanctuaire des égarés

Binah
-L’escalier des sentinelles plombées L'escalier des sentinelles plombées

-Le palais des étoiles

-Le rassemblement des célestes nébuleux

Hockmah
-Le portails de Tzabaoth

-Les douze tours d’ivoire

-Le trône majestueux de Zelphir

Kether
-Le saphir mystique
Vaste sujet d’hypothèses : le saphir mystique est-il un graal trouvé au fond de soi quand on réalise qu’on est réellement comme un Dieu sur notre environnement proche ? Est-ce le fait de regarder au travers du Lac de saphir et de contempler le reflet des étoiles pour rappeler aux Nephilim leur origine stellaire oubliée ? Mais ce reflet de la voûte céleste observé dans le lac peut également renvoyer à l’Envers du Ciel, le tout premier Royaume Selenim créé pour bloquer l’accès au Continent de Mu, la première Anti-Terre.

-Le plateau de l’omniscient

-Le palais lumineux du Metarex

Portfolio

L'escalier des sentinelles plombées L'Escalier des Sentinelles plombées 2 La Cité des Hydroglyphes 2 Le puits sans fin des ombres rouges 2 Le puit sans fin des ombres rouges 3 La Cité des Hydroglyphes 2 La Cité des Hydroglyphes 3 La Cité des Hydroglyphes 4

Notes

[1] On retrouve dans le Coran un verset d’une importance majeure dans son évaluation de la valeur intrinsèque et de l’intégrité morale des êtres humains qu’ils soient hommes ou femmes. Il s’agit du verset suivant : Coran 49 ;13 : « Ô vous les humains ! Nous vous avons créés d’un homme et d’une femme et Nous avons fait de vous des peuples et des tribus pour que vous vous entre –connaissiez. Le plus méritant d’entre vous auprès de Dieu, est le plus - pieux, fidèle, dévoué - (atquakoum) ».

Notons, dès le départ, l’entrée en matière de ce verset où il est explicitement rappelé aux humains leur origine commune. Celle d’un homme et d’une femme. Et de cette même origine, s’est établie une humanité répartie en une multitude de peuples et de nations. L’extrême diversité de ces peuples fait souvent oublier l’origine commune et l’unité de la création. Cette diversité voulue par Dieu est sublimée dans ce verset où il est demandé à ces différents peuples justement de se connaître mutuellement afin de ne jamais oublier leur origine commune.

Dieu, a créé tous ces peuples et ces nations avec leurs spécificités, leurs différences, leurs cultures, leurs modes de vie… A partir de l’unité de la création Dieu a justement créé la diversité comme une épreuve… Vivre la diversité, accepter l’Autre dans sa différence n’est-elle pas encore aujourd’hui vécue comme un défi à tous nos égocentrismes modernes ?

L’incitation coranique faite à ces peuples de se connaître est une invitation à l’enrichissement mutuel à travers cette attitude humaine de l’ouverture sur l’Autre indépendamment de sa différence, de son ethnie ou de sa culture d’origine. La connaissance mutuelle dont parle le Coran consiste donc à enrichir l’expérience humaine, constamment, éternellement, par cet apport de l’Autre, en ce qu’il a de meilleur à offrir de sa spécificité à l’universel humain.

« Le plus méritant d’entre vous auprès de Dieu, est le plus dévoué (atquakoum) » …De cette diversité humaine, Dieu ne fait point de différence, entre tous ces êtres humains qu’Il a créé, nul ne peut prétendre à une considération particulière ou à une préférence quelconque de la part de Dieu…Il n’y a ni peuple élu, ni nation privilégiée…

Le concept de « Taqwa » dans le Coran L’égalité de tous les êtres humains aux yeux du Créateur est absolue et elle transcende tous les particularismes, de race, d’ethnie, de couleur ou de sexe… Le seul mérite auprès de Dieu est celui que le Coran défini dans ce verset comme étant la « Taqwa »… Mais que veut dire au juste la « Taqwa » ? Étymologiquement, la Taqwa a un sens de prévention et de préservation.

Le prophète l’a définie comme étant une qualité intériorisée dans le cœur. Dans un hadith connu il affirma en parlant de la Taqwa : « at- Taqwa est ici , at- Taqwa est ici » en faisant un signe de sa main vers son cœur.

Omar Ibn al-Khattab, a demandé un jour à un compagnon, Oubay Ibn Kaab, de lui expliquer le sens de Taqwa ? Oubay a répondu : « Supposons que tu te retrouves un jour sur une route parsemée d’épines que ferais - tu ? ». Omar de répondre : « je retrousserais mes manches et je m’efforcerais d’éviter ces épines ! (ouchamir wa ajtahid) ». Ce à quoi Oubay a répondu : « Et bien la Taqwa c’est cela ! ». Autrement dit, c’est l’effort fourni afin d’éviter les épines, autrement dit, les « épreuves de la vie ».

La Taqwa est souvent traduite par « piété ». Dans la signification islamique traditionaliste la Taqwa a le plus souvent été enfermée dans le domaine stricte des Ibadates, autrement dit du culte, et de la morale individuelle. On l’identifie souvent d’ailleurs comme un comportement religieux caractéristique de ceux qui appartiennent à un mouvement mystique de retrait du monde. Toujours selon cette signification la Taqwa est synonyme de peur de Dieu, de crainte, voire comme certains l’ont appelée de « crainte révérencielle ».

Il est vrai que la Taqwa peut être assimilée à de la piété, à de la crainte, à la peur du Créateur, ceci étant un sentiment commun retrouvé dans le cœur des pratiquants et toutes les religions ont insisté sur ce lien entre la pratique du culte et la peur de la punition divine. Ce sont là des sentiments tout à fait humains et finalement spontanés, inhérents à la nature humaine ou Fitra, qui n’est autre que cette empreinte de la présence de Dieu, enfouie dans le plus profond de nos âmes humaines.

Mais la Taqwa ne peut être circonscrite à la piété et la peur…En fait, la Taqwa a deux dimensions essentielles, l’une intérieure, dans le cœur des croyants comme l’a bien défini le prophète, mais aussi une dimension extérieure, qui consiste justement a extérioriser cette qualité en des actes et en un comportement reflétant cette vertu du cœur. En d’autres termes et comme l’a bien décrit Oubay, quand il en décrivait le sens au Calife Omar, c’est avant tout l’effort personnel entrepris par chaque homme et chaque femme afin d’affronter les défis et les épreuves de la vie !

La Taqwa doit d’abord être comprise et vécue comme étant une valeur spirituelle d’amour, de respect du Créateur mais qui doit être mise en pratique dans la vie de tous les jours. C’est l’ouverture constante de l’esprit vers le Créateur. C’est s’approcher par des actes de vertu à Dieu et être dans cette proximité intime et constante avec le Créateur de ces mondes. C’est avoir la conscience d’être avec Dieu toujours et partout à travers son cœur et ses actes.

C’est ainsi que l’on constate comment le Coran insiste sur cette égalité de tous les êtres humains dont le seul critère de préférence pris en compte par Dieu est celui d’une Taqwa conçue dans son sens pluriel et ouvert. Et non pas, comme l’ont compris certains, dans un sens restrictif de dévouement passif, fataliste et vain. La Taqwa, certes, c’est être dévoué au Créateur et à ses injonctions mais c’est un dévouement qui sait rester actif, vivant, créatif, et qui ne peut se réaliser que dans l’intelligence de la foi et de la raison.

C’est dans ces sens que la Taqwa, doit être comprise et vécue, comme une profonde exigence de « liberté », puisque adhérer à la foi et à la transcendance c’est finalement délivrer « sa raison » des futilités matérielles et des passions négatives et s’élever vers la liberté infinie. L’homme pieux se sent profondément libre !...Rousseau n’avait il pas affirmé à juste titre : « Rendez moi libre en me protégeant contre mes passions qui me font violence, empêchez moi d’être leur esclave et forcez moi d’être mon propre maitre en n’obéissant point à mes sens mais à ma raison ».

Les hommes et les femmes doivent rivaliser dans cette Taqwa afin d’avoir les mérites du Créateur. Elle n’est finalement que cette spiritualité qui devient par l’effort et le mérite, une force libératrice, qui délivre les croyants et croyantes des chaines du matérialisme à outrance et qui les élève très haut vers les cieux de la liberté.

Le meilleur d’entre toutes les femmes et tous les hommes devant Dieu c’est donc celui et celle qui saura se libérer de ses passions, de son Nafss ou égo et qui fera le plus d’efforts pour se dévouer et pour accomplir le plus grand nombre de belles actions dans cette vie, pour les autres, tous les autres, quelles que soient leur origine, couleur ou race. C’est là, l’illustration des plus belles égalités entre hommes et femmes, égalité qui se fait dans la liberté, l’engagement du cœur et dans le dévouement de l’action.


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