Nephilim le Jeu de l’Occulte Contemporain

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Les Origines du TantraKa

En cours

mardi 28 avril 2020, par Didier


Cet Article est réservé aux Maîtres de Jeu de Nephilim, sa lecture est donc formellement déconseillée aux joueurs. Celui-ci contient des Spoilers qui nuiraient à la poursuite des connaissances des joueurs

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Le background étant l’élément le plus important dans l’univers du jeu Nephilim, la découverte ainsi que la compréhension de certains éléments sont les fondements du parcours initiatique des joueurs/personnages et de cela résulte l’obtention de points d’expérience liés à la Sapience. Il serait dommage de se priver des joies innocentes de la découverte de Grands Secrets autre que durant une partie de jeu.

Maîtres de jeu, ce qui suit regroupe un développement historique et pratique d’une voie magique non officielle par rapport à la Gamme, élaborée par un ancien MJ dont le site internet était abrité sur Geocities. Elle est centrée sur le personnage de Beatrix, l’un des 10 Poursuivants, et sur un des descendants des Malodred, un Shen nommé Vindryama. Cette voie, fortement liée analogiquement à l’Alchimie et à Atalante, s’appuie sur les techniques du Yoga, du Tantrisme et de nombreux préceptes indiens.

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Le TantraKa est né de la rencontre de deux êtres et de deux races : le Nephilim Beatrix et le Shen Vindryama, mais également de la réunion de deux peuples, les Fils des Éthers et les porteurs du Ka-Soleil.

Le Tantrisme
Le Tantrisme établit en règle d’or la transmutation des énergies. Il est né du culte de Shakti (l’énergie des Pentacles des Nephilim assimilée à une énergie divine) et d’une connaissance de la corporéité subtile de l’être humain : constitué de Chakras (ou centres d’énergie) et des Nadis (ou canaux des courants vitaux). Le Tantrisme indien propose à ses adeptes une ascèse de type yoguique (le Yoga de la Kundalini) qui utilise les énergies issues des expériences sexuelles, érotiques et sensuelles afin d’amener le disciple à l’éveil, à la prise de conscience de l’énergie salvatrice au centre de sa corporéité et finalement de sa libération...

L’objectif est la libération spirituelle, l’illumination obtenue par l’éveil ou ébranlement de la "force endormie" (la Kundalini) afin qu’elle se dresse et monte jusqu’au sommet du crâne de l’adepte où elle s’unira à l’esprit divin ou cosmique.

Précisons ici que le contrôle des sens, c’est-à-dire une connaissance approfondie du phénomène (tant psychologique que métapyhisique), et l’aide d’un maître spirituel (ou Guru) sont nécessaires à l’adepte afin de réaliser sans danger la montée de la force à travers les Chakras le long de la sushuma, jusqu’au sommet du crâne.

En effet, le Kundalini yoga consiste à manipuler des forces explosives qui peuvent conduire à la libération définitive de l’être mais également à la destruction de l’adepte mal préparé.

Les Tantra ont donc souhaité prévenir et préparer les futurs sadhaks (adeptes) en les soumettant à des règles et des prescriptions élémentaires. Les postures du Hatha-yoga, le contrôle du souffle (Pranayama-yoga) et les Mantras s’intègrent à cette discipline à la fois psycho-émotionnellle, érotico-spirituelle et mentale de la Kudalini-Tantra.

Le Kundalini-Yoga est aussi appelé de la dissolution (ou Laya Yoga). Une fois les noces mystiques accomplies, on dit que le monde extérieur cesse d’exister disparaît, s’évanouit comme un mirage et l’adepte réalisé renaît à la conscience incréée qui existe de toute éternité.

La doctrine apparaît officiellement vers le IVe siècle avec la publication des premiers traités : les Tantras.

Tout l’indique cependant, le Tantrisme fut toujours présentent plus ou moins étouffé durant l’apogée culturelle du Védisme. Ces textes résument et codifient une tradition et un enseignement qui se perpétuaient depuis des siècles, de maître à disciple, comme c’était et reste encore le cas, de nos jours, en Inde.

A cette époque, des maîtres ou instructeurs spirituels (Gurus) à ordonnèrent cette publication. Aussitôt, le Tantrisme se répandit comme une traînée de poudre à travers tous les acteurs de la vie religieuse indienne, se traduisant par l’expression de cultes et de rites secrets souterrains - la caste dominante des Brahmanes affectant un mépris souverain pour ce qu’elle appelait alors une hérésie. Le Tantrisme - longtemps hors la loi, car rebelle aux prescriptions orthodoxes des Brahmanes et transgressant impunément les tabous majeurs institués par ceux-ci (consommation de viande, d’alcool et rapports sexuels hors castes) - viendra finalementà bout de ces résistances culturelles pourtant virulentes. La pratique de ces deux voies exige ube participation totale de l’adepte et une mobilisation de toutes ses énergie.

Voie de la main droite (Daksinakara) : cette première approche consiste à éveiller la Kundalini à l’aide de techniques strictes, ascétiques et d’ordre principalement psycho-émotionnel, psycho-énergétique, auto-suggestive et mentale.

Cette voie s’adresse à des être comparativement fortement spiritualisés, chez lesquels la qualité Sattvique (de lumière, d’esprit et de bonheur) prédomine. On dit dans les Tantras que de tels adeptes sont de type divin (ou Divya).

Voie de la main gauche (Vamacara) : Cette seconde approche libère les énergies endormies grâce à l’union sexuelle (acte physiologique) avec un(e) Shakti humain(e), de préférence "intouchable" (car les dames de haute caste demeuraient souvent prisonnières des codes ancestraux et autres, ce qui n’est plus de mi se avec le "porno-chic"), et instruite au préalable par un Guru. Cette voie souvent extrême prône les sacrifices et enseigne que "le progrès spirituel n’est possible qu’avec les choses et les actes qui causent la chute de l’humain".

La voie de la mai gauche n’est cependant pas un orgiasme sado masochisme de bas étage mais bien une Sadhana (discipline ou technique spirituelle) fort ardue, endurante et interdite (ou mieux à déconseiller...) aux pleutres comme aux libertins. Il ne s’agit pas ici de répandre sa semence à l’envie, mais bien de transformer les Retas (fluides sexuels) en Ojas (vigueur spirituelle) et d’en faire remonter la substance primordiale plutôt que de la répandre ou de la laisser s’épancher, comme il est de coutume !

Plus évident et moins discutable est le lien entre le Tantrisme et les NEphilim. A n’en pas douter, le TantraKa ets un cadeau des Shen de la plus haute antiquité. La forme présentée ici est celle developpée par Virdyama et Béatrix mais i doit exister certains rituels et d’autres charmes propres aux Shen.

Parmi les anciens Poursuivants, Beatrix posa les bases d’une voie originale d’éveil à la nudité du Grand Mystère. A l’origine, ce Nephilim suivi la nouvelle Escarboucle d’Atalante et apposa ses pas dans le chemin tracé par ses pairs pour atteindre le Corps de la Sapience. Hélas, Béatrix qui fut en proie à l’Ivresse Cidrique, traversa une période d’extrême confusion. Extrapolant sur le peu de sagesse acquise à l’étape du Corps Sublime et de l’Ivressse cidrique, elle en vint à penser que c’était essentiellement le Ka-Soleil, quelle que soit son utilisation, qui attirait Atalante et pouvait la retenir.

Elle chercha dès lors à dépasser le principe du jardin ésotérique et dans un mystérieux amalgame l’assimila à une vision hédoniste de l’Eden primordial...

En effet, Béatrix découvrit dans une vallée balinaise une communauté humaine vivant sous l’égide d’un Shen nommé Vindryama qui les avait affranchi de leur religion originelle et de leur principes moraux. Ces humains très proches de l’état de la nature, s’adonnaient à travers leurs rites initiatiques à un tantrisme qui visait à sublimer leur Ka-Soleil par le biais de leur sexualité. Cette pratique dite "Echange du Lys et de la Rose" avait la particularité de développer leur épine solaire en faisant entrer en résonance le Pentacle d’un Nephilim et le Ka-Soleil d’un humain. Du fait de sa nature très spécifique de Guixan, Vindryama pouvait en partie utiliser cette énergie à des fins magiques. C’est ainsi que Beatrix entra dans le cercle initiatique de cette communauté pour prendre place au côté du Shen et en recevoir l’enseignement.

Beatrix assimila rapidement les principes du Tantrisme de la main droite et chercha à prendre le contrôle du groupe. Le Shen réagit violemment et fit appel à un ancien Selenim balinais qui se nourrissait des sensations délicieuses de cette peuplade. Dans l’affrontement, Beatrix élimina Vindryama mais manqua de disparaître sous les attaques du Selenim. Blessé mais décidé à poursuivre ce chemin hasardeux, Beatrix fonda à Tanaloth, sur les ruines de son ancien jardin de corail, une nouvelle communauté qui allait explorer une voie originale : le Tantrisme de la main gauche. La finalité de Béatrix demeure d’attirer Atalante dans son temple.

Vindryama
Les origines de ce Shen Huixa nous sont inconnus, mais l’on retrouve sa trace en Inde, dès le IIe sicle, mentionné dans un écrit relevant de la doctrine trantique shivaiste primitif. Il fonde au Ve siècle l’école de Pashupata en Inde du sud et répand son enseignement au Cachemire, au Népal, au Bengale et en Birmanie sous des identités différentes. En 881, sous les traits du roi khmer Indravarman, il tente de percer les mystères du 3e Cercle en édifiant une montagne temple, le Bakong, une pyramise de 5 étages symbolisant l’Axis Mundi et le Lingam céleste. La contre secte Shen des Aghori (tantriste de la main gauche) l’empêche d’y parvenir. Il choisit l’éxil vers l’Indonésie, à Bali où il fonde sa communauté à l’abri des regards... jusqu’à la venue de la troublante Beatrix.

Principaux mécanismes

Comme toutes les Sciences Occultes, le TantraKa se subdivise en 3 Cercle initiatiques ce qui constitue une preuve supplémentaire d’un certain nombre d’invariant de l’ésotérisme nephilim. Ces trois Cercles sont les suivants :

- Plaisir
- Eveil
- Extase

De mêmeque pour les autres Sciences Occultes, il est nécessaire de disposer de 90% de connaissances en Premier Cercle (Plaisir) avant d’entreprendre l’étude du Deuxième Cercle (Eveil) avec une base de départ de 20%

Schématiquement, le TantraKa est proche de la Magie de par la manipulation des énergies magiques internes et externes ; ces trois Cercles forment un Mandala qui se dessine peu à peu dan sl’esprit de l’initié. Ce n’est que parvenu au dernier Cercle (celui qui englobe les deux autres) qi’oml en perçoit l’agencement et en s’appliquant à le comprendre, qu’il en perce l’ultime mystère qui peut le conduire à son accomplissement d’être magique.

A chacun des Cercles initiatiques sont associés une couleur, un attribut, une enseignement et un titre.

Pour le Premier Cercle, la couleur est le vert, deuil du passé, découverte de la force vitale endormie. L’attribut est le benjoin dont les fumeroles favorisent la méditation, l’enseignement est le Souffle. L’apprenti prend le titre de Sadhaks (Initié)

Pour le Second Cercle, la couleur est le blanc, pureté de la synthèse des couleurs. L’attribut est le rosaire et l’enseignement est la Lumière des Chakras. L’impétrant prend le titre de Yogi (Sage).

Pour le Troisième Cercle, la couleur est le carmin ; modestie et accomplissement des Yogis. L’attribut est le bandeau jaune, symbole de la maîtrise du Ka-Soleil et l’enseignement est celui de l’Energie. Il gagne le titre de Guru Kundalini.

On appelle les Sots du TantraKa des Charmes

L’initié progresse sous l’égide dun Guru, mais i complète et approfondit son enseignement des Charmes par la lecture des canons du Tantrisme (livres, codex, sculptures, fresques...)

Exemples de focus (à venir)

Rituels
1. Vérification du modificateur astrologique/zodiacal
2. Jet de compétence ou Mantrashastra (récitation du Mantra)

Exemples de Charmes (à venir)





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