La Stase
L’obligation de s’incarner n’est pas la seule entrave que nous impose notre statut de Déchus. Lorsque les glaives prométhéens se rendirent compte que nous pouvions posséder les corps humains pour survivre, ils cherchèrent à nous emprisonner et construisirent à cette fin des objets divers qu’ils incrustèrent de Terres Rares. Lorsqu’un Immortel se trouvait à proximité d’un tel Artefact, son essence se liait à lui, était aspirée par les Terres Rares. Il restait alors coupé des Champs Magiques, comme endormi, en stase, ce qui donna leur nom à ces objets de malheur. Heureusement, les Terres Rares ne peuvent garder captive qu’une certaine quantité de Ka-éléments, et au gré des errances de ces prisons et des mouvances des Champs, il arrive qu’elles se trouvent placées sur un Plexus ou un Nexus. Elles se remplissent alors de nouvelles énergies jusqu’au moment où elles arrivent à saturation et où le Nephilim captif s’en trouve chassé. Commence alors pour lui la Quête d’un nouveau Simulacre.
Une relation toute particulière que les glaives prométhéens n’avaient pas prévue, unit cependant la Stase et son prisonnier : même lorsqu’il s’en libère, ils restent unis par un lien que le Nephilim peut sentir, et grâce auquel il peut puiser des Ka-éléments contenus dans la Stase pour renforcer temporairement les siens. Le revers de la médaille est toutefois bien sombre. Lorsque l’immortel subit un Effet-Jésus, ce même lien peut le ramener à l’intérieur de sa prison. De surcroît, et c’est ce qui rend cet objet si précieux, détruire la Stase d’un Nephilim, c’est le condamner irrévocablement à la dissolution immédiate dans les champs magiques où qu’il se trouve.
Lorsque le Nephilim veut localiser sa Stase ou y puiser les Ka-éléments qu’elle renferme, il y parvient automatiquement si elle est à moins de 10 mètres de lui, sur un Jet réussi de Ka x 5, et ce jusqu’à 1 kilomètre. Plus la distance les séparant est importante, plus le jet de dès sera difficile
(cf. tableau ci-dessous). Au-delà de de 100 km, le lien est trop tenu pour opérer une quelconque action dessus.
Localisation d’une stase
Un jet peut être tenté toutes les heures.
Le rituel de stase lors du lancer de sort
Le Nephilim peut puiser dans sa réserve de Stase lors de la seconde opération de Magie : Il utilise des points de Ka-élément de sa stase pour renforcer ses points de pentacle avant d’utiliser le multiplicateur (± bonus/ malus Astrologique)
Réintégration de la stase
Au moment de la mort d’un Simulacre, si la Stase du Nephilim n’est pas pleine lors de l’Effet-Jésus, celle-ci peut aspirer le pentacle du Nephilim pour le maintenir en captivité. A l’instant de la séparation, un jet de 100 – le nombre de points de Ka-éléments contenus dans la Stase est effectué. En cas de réussite, le Nephilim est aspiré dans sa stase. Cette perspective peut être évitée au prix du sacrifice d’un point de Ka permanent. Si, malgré tout, il réintègre sa Stase, celle-ci devra être rechargée en étant placée dans des champs magiques puissants tels que des plexus. Dès qu’une Stase retrouve sa charge max ( 100 points), le Nephilim peut tenter de se réincarner à nouveau.
Lien avec la Stase : Il est possible pour le Nephilim de sentir sa Stase, de puiser dedans des ka-éléments et d’y être aspiré si et seulement si Nephilim et Stase sont sur le même plan c’est-à-dire sur Terre, ou dans un Plan Subtil. Si l’un des deux est dans un autre plan (par exemple l’un sur Terre, l’autre dans un Akasha), la gangue de Ka-Soleil autour de l’Akasha bloque le lien entre les deux.
Charge de la stase
Si la Stase (que ce soit la sienne ou celle d’un autre Immortel) est vide et partiellement vide, le Nephilim peut tenter de la charger grâce à un Plexus (un seul Ka-élément) ou un Nexus (5 Ka-éléments). Il peut également, en cas de force majeure, tenter de la remplir avec les Ka-éléments de son propre Pentacle. La distance requise pour ce faire est alors au contact pour les Plexus et Nexus. Rien n’est précisé pour la charge de Pentacle à Stase -à distance ou au contact-, mais elle est rare dans l’application et laissée à l’appréciation du MJ.
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