Merlin

Satyre

Magistère des Tours d’Ivoire et Chevalier Errant

Merlin était fougueux et emporté. Promu à une grande destinée, il était de ceux à fièrement exhiber les lésions de son Pentacle, affirmant à raison que celles-ci provenaient des Guerres Elémentaires où il s’était illustré, tantôt dans un camp, tantôt dans l’autre. Il était également volubile et arrogant. Contrairement à la majorité de ses Frères, il vit dans la chute de l’Atlantide et dans la Malédiction Solaire un moyen de briller parmi les siens, nourrissant ainsi la démesur de son orgueil. Il enchaîna des l’Aube des Temps Connus quêtes sur quêtes, dévorant la Sapience trop vite acumulée, déchiquetant bien souvent un riche enseignement. Papillon insouciant, il ne tarda pas à se brûler à la flamme de la folie.

La destinée de Merlin remonte en fait à l’époque où les Thuatha de Danann marchaient encore parmi les hommes et luttaient contre les terribles Fomoîrés pour la domination de ka terre d’Eirin. A la tête de ces deux peuples, deux êtres d’une puissance presque sans limite, Lug, le Prince de l’Iridescence Ordalienne et Balor, Porteur du Troisième Oeil, menaient une lutte sans merci. Cette guerre sanglante ne prit fin que lorsque les Fomoîrés furent anéantis ou chassés, mais le prix de cette victoire avait été terrible et sans précédent, car Lug chef de l’ArKaNa de l’Iridescence Ordalienne, avait dû user du pouvoir incommensurable de la Lame pour défaire Balor. Le coup porté à l’ArKaNa fut tel qu’elle vacilla sur ces fondations, tandis que Lug disparut, honteux de sa faute pour ne plus jamais réapparaître de mémoire de Nephilim.
Lors d’une de ses multiples quêtes qu’il vint à entreprendre dans cette terre d’Irlande, Merlin retrouva la lame de Lug. Devant ce suprême Artefact, Merlin commit l’irreparable mû par sa fougue : il posa les yeux sur la Lame et encourut le pire des châtiments car il en était indigne.