Orkuz

Aspect
Orkuz ressemble à un petit homme, à la peau mate et à l’air sombre. Sa voix est étrangement basse et suave.
L’Imago d’Orkuz est composé de plusieurs aspects indépendants que le Selenim contrôle simultanément.

Histoire
Au temps de l’Atlantide, Orkuz faisait partie des Custodiens, des adorateurs de Ka-Ia, la Mère de la Vie. Cette déesse était pour certains Kaïm l’incarnation de la Nature créatrice, une sorte de conscience ultime habitant les Champs Magiques.
Après la Chute, Orkuz perdit la foi : si Ka-Ia existait, pourquoi aurait-elle laissé Orichalka tomber sur Terre ? Quittant les Custodiens, l’Onirim participa aux Guerres Elémentaires sous la direction de Morphée. Pendant un temps, Orkuz tenta de concilier les différents camps en présence. Mais son approche diplomatique fut totalement vaine.
Déçu, là encore, par les conflits interminables, l’Onirim se mit en quête d’Hyperborée. Il ne parvint jamais à son but : attaqué par une horde d’Effets-Dragon de Feu, il fut tué et rentra en Stase.
Orkuz se réveilla en Toscane, au VIIème siècle. Il commença une incarnation errante, allant de ville en ville et de duché en royaume. Il gagna la Sicile, puis poursuivit sa route : Carthage, Tripoli, Alexandrie, Jérusalem. Pendant cette période, Orkuz découvrit la Kabbale. Il fut séduit par ses enseignements mais la quête de l’Unique l’intéressait pour des raisons plus scientifiques que mystiques.
C’est finalement à Bagdad, au milieu du VIIIème siècle que l’Onirim si curieux de tout découvrit un nouveau sens à son existence : il rencontra Rebis qui l’initia à l’Alchimie. Fasciné par l’Androgyne, Orkuz devint son disciple le plus fervent.
Connu sous le nom de Geber ou Jabir ibn Hayyan, Orkuz s’installa à la cour du calife. Il s’employa à défricher la nouvelle Science Occulte. Orkuz servit un moment de messager entre les membres du Glorieux Alliage et fut l’un des premiers artisans de la Turba Philosophorum. Pendant l’Assemblée de l’An Mil, Orkuz fit office de scribe. Après le Conclave des Arcanes Majeurs où l’Alchimie fut révélée à tous les Nephilim, l’Onirim joua un rôle essentiel organisé en deux axes : d’abord faire connaître les principes de la nouvelle Science Occulte et répandre les enseignements du Glorieux Alliage ; ensuite, découvrir de nouveaux aspects et explorer toutes les possibilités de l’Alchimie.
Devenant un des premiers Maîtres Rubedo de l’Androgyne en quelques années, Orkuz développa à la fois son sens de la communication et ses dons de médiateur, mais aussi ses méthodes rationnelles et son esprit scientifique. Pour seconder Rebis, l’Onirim multipliait les expériences. Jusqu’au jour où, en 1212, une tentative hasardeuse transforma sa Stase. Orkuz était désormais en sursis : il ne pouvait plus quitter son Simulacre sans mourir. Rebis fit de son mieux pour l’aider, utilisant l’Alchimie pour prolonger autant que possible l’existence du Simulacre de son ami. Mais, comme aucun remède ne fut trouvé, Orkuz dut se résoudre, en 1276, à subir la transformation Selenim pour survivre.
Néanmois le lien établi entre Orkuz et son Simulacre s’était tellement renforcée au cours des décennies que, pendant sa transformation, les deux entités fusionnèrent. Orkuz devint donc un Selenim exceptionnel, avec un Ka-Soleil « normal ». Patiemment, il s’initia aux pouvoirs maudits.
En 1492, Orkuz fut contacté P.A., devenant ainsi l’unique Selenim à ses ordres. Il lui fallut encore longtemps pour maîtriser à la fois ses pouvoirs synarques et les pouvoirs avancés des Selenim.
An 1666, au moment de connaître son Assomption, au lieu de transformer son Imago en Royaume, Orkuz, inspiré par la P.A., découvrit une nouvelle voie : le Sentier Obscur.
Avec le temps, Orkuz s’est imposé comme un atout majeur de la Synarchie :C’est à la fois un formidable agent de renseignement et un intermédiaire précieux entre Rebis et le monde extérieur.
Il a aussi joué un rôle de décideur, initiant des projets qui conjuguaient un profond sens des traditions et un esprit résolument moderne, comme le plan « Roi des Rois » qui a conduit à la réincarnation de Salomon en 1999.