Nephilim le Jeu de l’Occulte Contemporain

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Démétriedes Anton

dimanche 14 février 2010, par Didier


Aspect
Cest un nain ventripotent qui mesure un peu mois d’un mètre cinquante. Son teint est olivâtre, son œil torve est plein de malice. Il compense sa calvitie avancée par une barbichette aussi effilée que ridicule. Il apprécie par dessus tout les costumes blancs sur-mesure, avec un œillet rouge sur le revers de sa veste. Mais bien souvent, le col de sa chemise est auréolé de crasse.

Histoire
Anton Diecks est né en 1851 dans une Bruges miséreuse. Ecœuré par son infirmité, ses parents le vendirent à un forain, un certain Giono Donatelli. C’est ainsi qu’il peut échapper à une existence crasseuse en sillonnant l’Europe. Il vantait aux badauds les qualités « monstrueuses » de ses camarades du cirque Donatelli. A cette date remonte sa ^première rencontre avec un Selenim : Griffolino (cf Archives secrètes de Saint-Amand). Il l’accompagna même dans un voyage en Angleterre où il put entrer au service de Merlyn Seymour en 1869. Cet excentrique anglais possédait un salon des horreurs digne de celui de Rodolphe II. Anton Diecks en devint le gardien. Dans cet univers glauque, son imagination fertile vagabonda, renforcé par les obscurs traités de la bibliothèque. Anton apprit à lire et découvrit d’autres langues comme le Latin, le Grec et l’Arabe. Il devint sous les auspices de Lord Seymour un occultiste accompli. Quinze ans plus tard, Anton gagna sa liberté et partit pour la France. Là, il fréquenta les milieux ésotéristes, se plongeant avec délice dans la tourmente qui envahissait l’europe. Ami de Stanislas de Guaïta, dont il partageait le goût pour les drogues, il participa à la résurgence des mouvements rosicruciens. Il en récolta une condamnation pour une affaire d’envoûtement et d’empoisonnement. Il dut alors vivre dans la clandestinité. En 1890, Merlyn Seymour le rappela à lui. Il avait besoin de son soutien dans une affaire délicate et lui offrit de terminer son initiation. Ayant accepté, Anton se retrouva enchaîné dans une obscure clairière, par une nuit de pleine lune. Une vague de visions le submergea et il entendit l’appel d’êtres oubliés. Plongeant dans leurs songes, il découvrit un univers où la conscience n’était rien ; un monde terrible de rêves et de fantasmes.

Merlyn Seymour s’intéressait à la Golden Dawn et à son fondateur S.L.M. Mathers. Il était persuadé qu’il possédait des informations sur des rituels passés. En conséquence, lui et Anton espionnèrent la Golden Dawn pendant plusieurs années. Merlyn Seymour parvint même à se faire introniser. Mais, durant la lutte finale contre le Temple, ils furent agressés par des créatures de Lune Noire. Si Merlyn Seymour mourut, Anton parvint à s’enfuir et put identifier son agresseur : le 666.
Les années qui suivirent, Anton Diecks participa activement à tout ce qu’il voyait comme la résurgence des Esprits qui l’avaient contacté. On le vit donc aux côté du Colonel britannique Jack Churchcraft, auteur de The Lost Culture of Mu, et de l’Archéologue W. Ashbless, du Tibet au Mexique. Il fut même l’un des nombreux correspondants de l’écrivain solitaire de Providence, H. P. L. Il attira sur lui des regards courroucés et préféra s’éclipser.
Il s’installa en Tunisie et prit le pseudonyme d’Anton Démétriedes, en référence à la déesse lunaire. Il prit soin de se constituer une réputation d’occulte maladroit et de magicien raté, une sorte de bouffon involontaire de l’ésotérisme. Cela lui réussit à merveille. Parallèlement, il restait vigilant aux manifestions du retour de Mu, espionnant les Selenim.
A la fin des années 80, il découvrit une mystérieuse pierre noire au musée de Tunis. Une stèle couverte d’inscriptions en hiéroglyphes. Quelques années plus tard, il rencontra quatre Selenim qui voulaient récupérer cette stèle. Il leur ofrit ses services et put ainsi l’analyser.
Il accompagna ensuite ces Selenim et participa à leur œuvre de renaissance. Ainsi se fit sa rencontre avec les quatre Merlyn Seymour qui renforcèrent l’Arcane XIII grâce à la Lame d’Akhénaton retrouvée. Au demeurant, elle n’était pas le fruit du hasard. Des sources avaient renseigné Anton sur l’importance de cette pierre : les Parques, ces premiers Nephilim a avoir atteint l’Agartha.


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