Nephilim le Jeu de l’Occulte Contemporain

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Ofuda, Shikigami et protections ésotérique en Asie

mardi 16 février 2010, par Didier


Contrairement au Bouddhisme ésotérique qui se fonde pas mal sur les yantras (dessins de forme géométrique), les mandalas (des dessins de forme circulaire), et des éléments empruntés à l’hindouisme (comme le vajra qui représente la foudre), l’Onmyodo s’imprègne plus de codes occidentaux tout en y ajoutant ceux du Shintoisme.

On retrouve donc le Gobosei, le Pentagramme/Pentacle à 5 branches se référant aux 5 éléments (bois, feu métal, eau et terre) hérités de la tradition chinoise Wuxing, mais également le Tàijí tú, symbole unissant le yin et le yang (représentant des principes antagonistes comme la luminosité/l’obscurité, activité/réceptivité, male/femelle, etc). 1/4 Espace blanc 1/4 Espace blanc

Les Ofuda

Les Ofuda sont des talismans souvent réalisés sur papier et placés sur des murs, des portes, des linteaux de portes qui permettent de bloquer l’influences de mauvais esprits et les empêches d’aller plus loin (seule la forme des sigils du talisman change entre occident et orient). Un équivalent occidental au talisman est la barrière réalisée avec du sel.

Jingū-taïma Omamori 1/4 Espace blanc

Ofuda Bouddhiste 1/4 Espace blanc
Ofuda Taioste 1/4 Espace blanc 1/4 Espace blanc Les Shikigami

Les Shikigami sont des êtres invoqués, souvent des divinités (Kami), parfois des esprits de la nature, des fantômes ou des démons (Yokai). Ils peuvent être invisibles ou visibles et leur pouvoir dépend du pouvoir de l’invocateur. Dans les films, on les retrouve sous la forme de personnages anthropomorphes ou d’animaux créés à partir d’un support papier mais on peut imaginer qu’ils peuvent posséder un animal ou un être humain.

1/4 Espace blanc 1/4 Espace blanc

Harae

Dans la tradition Shintoiste, le Harae est une cérémonie de purification, composée d’ablutions (Misogi) et des rites de repentances. Pour cela l’officiant utilise souvent un Gohei (nommé aussi Onbe / Heisoku / Nusa), un bâton de bambou orné de deux bandes (Shide) de papier (ou de lin). On le retrouve décliné en usage fixe ou mobile.

Dans la forme fixe ou sur piédestal, on a le Ōnusa /Taima (dédié au Kami) dont le bâton est coupé dans l’arbre sacré Sakaki, ou encore sur les Shimenawa (corde sacrée constituée de torsades de paille de riz utilisée en tant que guirlandes) que ce soit sous forme d’arche / linteau ou autour des arbres, pour délimiter une zone sacrée.

Ōnusa 1/4 Espace blanc
Shimenawa

En mobile, il y a le Haraegushi (dont le bâton (de purification) est de forme hexagonale ou octogonale) et le Konusa (une version individuelle).

Portfolio

Exemple de Yantra

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