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Dagyde, Voult, Poupée Vaudou

dimanche 13 mars 2011, par Didier


Dagyde

Dans la sorcellerie occidentale, la poupée (souvent de cire, parfois de bois ou de chiffons) qui sert à jeter des sorts est appelée dagyde (du grec dagos, poupée)1. Elle apparaît dès l’Antiquité : on a ainsi retrouvé des poupées magiques dans le sanctuaire d’Isis et de Mater Magna (ier et iiie siècles) à Mayence. Les Métamorphoses d’Apulée (iie siècle) en fait également mention. Les dagydes réapparaissent au Moyen Âge, on en trouve des exemples au moins depuis le xiiie siècle en Europe.

En Inde du Sud, au Kerala, encore de nos jours lors de la fête de la « nuit de Shiva » (Shiva ratri), les brâhmanes mettent dans les mains des dévots du temple, face à l’idole du dieu, un petit personnage en bois grossièrement sculpté, censé représenté l’homme qui avait réussi à veiller toute une nuit en récitant le mantra pour Shiva, entouré de tous les dangers de la jungle, dévots qui redonnent la poupée de bois au brâhmane après avoir salué le dieu Shiva dans le temple.

La poupée représente une personne, et les actions sur la poupée sont supposées avoir des effets sur la personne à travers la poupée. Elle est censée contenir un élément de la personne à envoûter (cheveux, bouts de peau, rognures d’ongle…), son nom sur un morceau de papier, ou une image (photographie). La poupée est parfois consacrée suivant des rites divers. Dans les pratiques de magie noire, la poupée est piquée d’aiguilles, coupée ou brûlée à certains endroits. La personne visée est censée souffrir aux endroits où la poupée a été atteinte.

Dans la culture Dans Les Métamorphoses d’Apulée (III, 16), la sorcière Pamphile envoie sa servante Photis recueillir des cheveux pour jeter des sorts aux personnes dont ils proviennent.

Dans ses Satires (I, 8), Horace raconte que la sorcière Canidie utilise une figure de laine et une figure de cire pour ses sorts. Dans ses Épodes (17), le poète latin fait dire à la même Canidia : « Moi qui anime des images de cire ».

À partir de la fin du xixe siècle, la dagyde médiévale est liée à la sorcellerie dans la littérature. Un personnage de Là-bas (1891) de Joris-Karl Huysmans est dit ensorcelé. Le roman cite les dagydes au chapitre XIV. Huysmans raconte aussi un rite d’envoûtement au xive siècle dans Un procès, un article paru en 18982. Dans son roman L’Envoûteur est dans l’escalier (1985), M. Lebrun raconte une vengeance réalisée à l’aide d’une poupée percée d’aiguilles.

L’image des poupées accompagne parfois les représentations du vaudou au cinéma fantastique. Dans le film Voodoo Island (1957) avec Boris Karloff, un enquêteur découvre la présence du vaudou (et de poupées vaudous) sur une île3. Dans Jeu d’enfant, un tueur en série invoque le vaudou pour ensorceler une poupée4. Beaucoup d’autres films cependant présentent les poupées d’ensorcellement en dehors de la culture vaudoue5. Ainsi dans La Maison qui tue où une petite fille fabrique une figurine à l’aide de bougies pour torturer son père. Dans le film italien Blue Holocaust, une femme en tue une autre à l’aide d’une poupée vaudou. Ou encore le film Pirates des Caraïbes : La Fontaine de jouvence, où le capitaine Barbe noire utilise une poupée pour contrôler Jack Sparrow.

Les poupées vaudous apparaissent aussi dans des jeux vidéo comme Monkey Island, Starcraft II avec Gabriel Tosh6 ou encore dans Voodoo Vince ou le heros est lui-même une poupée vaudou.

Une poupée vaudou ou poupée d’envoûtement est une poupée représentant l’esprit d’une personne, employée pour lui jeter des sorts. Cet objet prétendument magique, devenu un stéréotype de la sorcellerie, est souvent représenté dans la culture populaire.

Dans le vaudou

Les poupées n’apparaissent pas en tant que telles dans le vaudou. Les fidèles offrent des poupées sur les autels d’Erzulie, mais elles ne visent pas à ensorceler. Les wangas ou ouangas, permettent en revanche de jeter des sorts (maladie, échec, rupture amoureuse ...) sans aller jusqu’à la mort. Ils prennent cependant la forme de paquets ficelés rassemblant plusieurs ingrédients, et non de poupées.

Les bokors sont des sorciers vaudous qui ont la réputation de jeter des sorts.

Aux Antilles françaises, les paquets permettant d’envoûter des gens sont appelés quimbois.

Source Wikipedia

Voult

Le Voult, mot qui provient du latin vultus signifie visage, figure. Il a donné naissance au verbe envoûter et à ses dérivés envoûtements, désenvoûtement, etc...

Le Voult consiste à fabriquer une figure de cire, de terre glaise, etc... à l’image d’une personne que l’on veut envoûter ou désenvoûter, elle peut servir à faire le bien comme le mal.
Cette figure porte divers noms synonymes : statuette, poupée, effigie, dagyde, marmouset, charge, etc...

Le voult est une pratique des plus anciennes, dont on retrouve la trace jusque dans la Préhistoire, elle est des plus universellement répandues, sur tous les continents, et dans toutes les ethnies.

Modus Operandi
Le voult de notre vieille sorcellerie était fait de cire, bourré à l’intérieur, de mouches, d’araignées, de grenouilles, de crapauds, de peaux de serpents.
Des variantes existent, souvent, il est indiqué d’y introduire des cheveux, rognures d’ongles, on peut également la parfumer, l’habiller d’une couleur bien définie ou y introduire des fleurs, des herbes, etc...
L’opération classique est de piquer le voult avec une aiguille, une épingle, ou un clou après avoir effectué un rituel bien précis.

Il est aussi important de pratiquer ce type d’envoûtement en se protégeant et en prenant le minimum de précaution afin d’éviter les chocs en retour.
Il est déconseillé d’utiliser le Voult à tord et à travers, seul un initié peut éventuellement vous aider à ce qu’elle soit efficace en y introduisant les ingrédients choisis et en effectuant les rituels adéquats.

Source Voult

Source photo


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