Nephilim le Jeu de l’Occulte Contemporain

Accueil du site > Banque de données > Pratiques ésotériques > Vaudou > Les Lwa ou Loa et leur Veve

Les Lwa ou Loa et leur Veve

jeudi 24 février 2011, par Didier


Les lwas ou loas (/lwa/, du français « les lois »1) sont les esprits de la religion vaudou. On les appelle aussi « les Mystères » ou « les Invisibles ». Ils servent d’intermédiaires entre le Créateur Mbamawu ou le grand maître et les humains. Ils sont priés mais aussi honorés et servis en fonction de leurs goûts et attributs, au moyen de rites, de rythmes sacrés, de chansons, de danses, d’offrandes et autres services spécifiques. Les lwas ne sont pas des divinités en elles-mêmes, ce sont des incarnations des dieux qui se manifestent sous plusieurs formes.

Rituels
Les rituels sont menés par l’houngan ou ougan (prêtre) et la mambo ou manbo (prêtresse). Ils reçoivent les offrandes et répondent aux requêtes. Ils tracent sur le sol les vévés, des dessins symboliques.
De la nourriture est déposée devant les autels de l’oufo (temple) pour la cérémonie du « manjé-lwa ». Les animaux et les mets sont souvent coûteux et exigent des fidèles qu’ils se délestent de leurs économies ou se cotisent. Lors du « dansé-lwa », au son des tambours et des chants, les lwas arrivent dans l’espace sacré du péristyle. Ils montent (possèdent) les chevaux (fidèles). Le fidèle entre en transe, en pleine ivresse. Selon le lwa qui chevauche le fidèle, l’assistance lui tend ses attributs : un miroir et des bijoux pour Erzulie Freda, une canne, un chapeau de paille et une pipe pour Papa Legba, par exemple.
Catégories
Les lwas ont des noms différents selon leur lien avec les fidèles : • lwa-rasin : c’est le lwa racine, l’esprit familial hérité d’un parent ; • lwa-achté : c’est un esprit acheté pour son efficacité, mais qu’il faut servir à l’aide d’offrandes coûteuses sous peine de malédiction ; • lwa-mèt-tèt : c’est le lwa des initiés, placé sur sa tête lors de l’initiation, et qu’il faut enlever avant la mort...

Familles
Les lwas se partagent en trois familles ou nanchon (nations) suivant trois rites : les rites Rada (ou Radha), Petro (ou Pethro, Petwo), et Congo (ou Kongo). Souvent, les lwas se partagent plusieurs rites sous des aspects différents (voir les différentes Erzulie, les différents Ogoun).

Rite Rada
Originaires du Dahomey, le panthéon Rada rassemble en général les esprits les plus anciens et les plus bénéfiques. Ils comprennent Papa Legba, Loko, Ayizan, Damballah Wedo et Ayida Wedo, Erzulie Freda, [la Sirène], Azaka et Agwé, mais aussi les Guédés. Leur couleur traditionnelle est le blanc (ajouté à la couleur spécifique de chaque lwa individuel).
Les loas du rite Rada forment un « panthéon » d’esprits divins du vaudou haïtien. Le rite Rada est originaire du Dahomey. Ils sont réputés doux et fiables ce qui contraste avec ceux du rite Petro qui sont changeants et colériques. Les loas Rada sont souvent qualifiées à tort d’entités totalement "bienveillantes", tandis que les loas Petro sont le côté "sombre et maléfique" du vaudou. Ce qui est trompeur : les Rada peuvent être invoqués pour faire le mal (exemple Erzulie), tandis que les Petro peuvent guérir ou accomplir de bonnes œuvres. (Exemple Guédé Linto)
Les loas Rada sont appelés loas rasin, ce qui signifie « loas racine » car ils sont souvent considérés comme ayant une relation intime avec leurs fidèles.
On leur donne souvent des noms impliquant un lien familial, comme Papa, mamma ou Kouzen ("cousin"). Les loas du rite Rada sont séparés des loas du rite Petro à la fois spatialement, en plaçant leurs autels dans différentes parties de l’ounfo (temple), et temporellement, en les invoquant à différentes étapes du rituel. Certains loas (par exemple Erzulie) ont à la fois des manifestations rada et petro. 
La couleur traditionnelle est le blanc à laquelle il faut ajouter à la couleur spécifique de chaque loa.
Agwé Agwé règne sur les poissons et tout ce qui peuple l’océan.
[Azaka] Azaka est le loa de l’agriculture et du tonnerre
Ayida Wedo Ayida Wedo est le loa serpent, épouse de Damballa
Ayizan Ayizan, loa des marchés et plus généralement du commerce.
Damballah Wedo Damballa source de paix et de tranquillité, représenté sous la forme d’un serpent.
Erzulie Fréda La belle Erzulie est le loa de l’amour, de la beauté, des bijoux, et de la coquetterie Guédés Loas des morts, puissants guerisseurs et protecteurs des enfants.
Papa Legba Papa Legba detient les cléfs de passage entre le monde des humains et celui des loas.
[Loco] Loco, loa de la végétation
[La Sirèneaty#] Femme coquette, ne parlant que le français.

Rite Congo
Il rassemble les esprits d’Afrique centrale (bantous). Il comprend La Reine Congo, Roi Ouangol, Amine et Danwezo (les trois Rois Mages), ou encore les Simbi, Simbi Ganga, Simbi Andezo, etc. Le rite y est plus joyeux, festif et exubérant. Ils sont célébrés le 15 août, et reçoivent un culte particulier à Nan Soukri, près des Gonaïves.
Les loas du rites congo sont des loas d’origine Bantou qui sont moins populaires que ceux du rite rada mais beaucoup plus exubérants et reconnaissables au sacrifice de chien qu’ils apprécient.

Bakoulou Baka Loa si terrible que personne n’ose l’invoquer.
Bumba Famille de loas dont le prototype semble être Maître-Cimetière-Bumba toujours flanqué de Baron-la-Croix et de Zombi dans les possessions.
Kita Grand loa sorcier nommé d’après une ville du Togo située près d’Agoué. Le nom désigne souvent un groupe de loas associés à la magie.
Mèt-Pemba (Maître-Pemba). Être mystérieux et démoniaque.
Mondong-mousai (Ou Mondongue-moussai). La particularité de cette famille d’esprits est de réclamer des sacrifices de chiens.
Ossange De la famille des Ogoun
Siniga (ou Sinégal) (Par déformation de « Sénégal »). Famille de loas parlant arabe’’.
Wangol (Ou Ouangol). Roi d’Angola. Génie de la terre qu’on représente poussant une paire de boeufs.
Zandor (ou Congo Zandor) Nom d’une série de familles de loas Congo.

Rite Petro
Le rite Petro est le plus récent, il regroupe les esprits de création créole provenant de Saint-Domingue. Les esprits Petro sont en principe les lwas les plus fougueux, parfois agressifs et belliqueux. Ils rassemblent Erzulie Dantor, Marinette, les Ogoun, et Kalfu (Carrefour). Leur couleur traditionnelle est le rouge.
Les loas du rite Petro sont considérés comme instables et colériques, avec des caractéristiques agressives et parfois belliqueuses. Ils diffèrent des loas du rite Rada qui sont réputés doux et fiables. Les loas des deux rites sont séparés à la fois spatialement, en plaçant leurs autels dans différentes parties de l’ounfo (temple), et temporellement, en les invoquant à différentes étapes d’un rituel.
Le rite Petro est le plus récent, il regroupe les esprits de création créole provenant de Saint-Domingue.
En raison de leur nature fougueuse, les loas du rite sont traités avec beaucoup de soins par les vodouisants. Ils sont réputés particulièrement efficaces pour faire avancer les causes, en particulier lorsqu’il s’agit d’argent
L’offrande commune aux loas du rite Petro est le rhum mélangé à du café, du poivre épicé, du sang et de la poudre à canon. Les rythmes de tambour se caractérisent par leur son rapide et sec. De petites explosions de poudre à canon, des fouets qui claquent et des sifflets de police sont également présents dans le rite Petro.

Don Petro Fondateur du rite ; encore appelé Don Pedro, Dompèdre ou Dompète. Ti Jean Petro Fils de Don Petro. Petro je-wouj (Petro-aux-yeux-rouges). Les yeux rouges sont caractéristiques des loas petro et des sorciers. Marinèt bra-chèch (Marinette-au-bras-desséché). Maîtresse de Petro je-wouj et exécutrice des oeuvres maléfiques de Kita. Elle a pour symbole la chouette. Maître Grand-Bois Loa dédié aux forêts et aux plantes. Maloulou Maître du feu dans les cérémonies petro. Les Taureaux Famille d’esprits mugissants et brutaux. Baron-Piquant De la famille des lita. Avatar très négatif de Baron-Samedi. Krabinay Loa sévère et cynique, mais qui consent parfois à aider les houngans à traiter les cas désespérés. Ses possessions sont violentes, spectaculaires. Brisé De la famille des Guédé et presqu’aussi terrible que les autres. Zombi Loa de la mort accompagnant ordinairement Maître-Cimetière-Bumba et Baron-la-Croix. On lui attribue le pouvoir d’enlever la malchance. Makandal Instigateur de la première grande insurrection d’esclaves de Saint-Domingue et présent en qualité d’envoyé des ancêtres. Dessalines Premier chef d’État haïtien qui fut divinisé comme héros de l’indépendance.

Autres rites
Certaines sources mentionnent d’autres rites : • rite Nago : rassemblant les Ogou des Yorubas, il aurait été intégré au rite Rada ; • rite Zandor : rite secret entouré de mystère. •

Ogun
Ogun, Ogoun, ou Ogou, ou Gou, est au départ un orisha dans la mythologie yoruba, et un lwa du vaudou haïtien, qui se présente sous plusieurs aspects.
Il préside au feu, au fer et à la guerre. Comme tel, il est le patron des forgerons1. Il est le frère de Shangô.
Mythologie yoruba
Il est le fils d’Yemaja (ou Iemanjá) et d’Orungan, l’époux d’Oya et d’Osun. Il représente le guerrier traditionnel et le travail du métal. Puissant et triomphateur, il peut être destructeur.
Dans le culte des orishas, il a plusieurs aspects et plusieurs noms.
Aspects vaudou • Ogou Feray ou Ogoun Ferraille C’est le guerrier qui lutte contre la misère. Ses attributs sont le sabre, le coq rouge, le rhum et le tabac. C’est aussi un chef politique, qui a servi d’inspiration aux esclaves pour la révolution haïtienne en 1804. Son doublet catholique est saint Jacques le Majeur. • Ogou Badagris : Il porte l’aspect phallique d’Ogou, et représente la fertilité. Il est l’un des amants d’Erzulie. • Ogou Shango : C’est le lwa de la foudre. • Ogou Tonnerre ou Agaou Tonnerre, frère d’Azaka Médé et esprit du tonnerre. Symbolisé par un petit lézard, son doublet catholique est saint Jean-Baptiste.
Possession vaudou
Lors de son rituel de possession, le fidèle s’habille en rouge, il porte un sabre ou une machette, demande du rhum qu’il verse par terre, et du tabac qu’il mâche ou fume pour remplir le péristyle de fumée. Ces possessions peuvent être violentes. Les fidèles qu’il chevauche sont connus pour se laver les mains avec du rhum flambant sans ressentir de douleur, ou pour se piquer ou se jeter sur leur sabre sans se blesser. On le retrouve également porteur de la corde du pendu après avoir été méprisé par Erzulie. Son corps fut brulé à l’aube.

1/2 filet blanc

Papa Legba
Papa Legba est un lwa (esprit ou divinité mineure) du vaudou, religion originaire de l’ancien royaume du Dahomey, actuel Bénin en Afrique de l’Ouest. Il est toujours largement répandu au Bénin et au Togo.
Legba a la fonction d’intermédiaire et de messager de dieu. Il est assimilé, dans le vaudou syncrétiste haïtien, à Saint-Pierre, qui détient les clefs du Paradis et de l’Enfer. Il préside le lavage des bains d’eau. (gardien des portes).
Dans le vaudou en Afrique, il n’y a pas de concept de paradis et d’enfer. Legba (Eshu en anglais[à vérifier]) est en effet le lwa le plus important en cela qu’il est lié aux croisements et à la réflexion ; son rôle d’intermédiaire est de moindre importance. Il forme avec la divinité Fa (ou Ifa) un couple porteur de la pédagogie de cette culture.
Papa Legba correspond à Elegua à Cuba, et à Eshu au Brésil.
Il garde la frontière entre le monde des humains et le monde surnaturel. C’est pourquoi on le dit présent à l’entrée des temples, aux barrières et aux carrefours. Il est ainsi présent dans le mythe du blues Crossroads de Robert Johnson. À Haïti, une invocation à Papa Legba utilisant un rythme spécifique ouvre la plupart des rites vaudou. Il est rapproché du saint Pierre chrétien, à cause des clés du paradis que porte ce dernier, mais aussi de Lazare et de saint Antoine en tant que patron des objets perdus.
Il est aussi associé au Saint Enfant Jésus d’Atocha car il peut aussi être vénéré comme un enfant, joueur et plaisantin. Il est également nommé Lucero (L’étoile du matin) par les Paleros. Il ouvre et ferme les chemins. Il est le messager tout puissant des lwas. Ses couleurs sont le rouge et le noir. « ... il se tient à un carrefour spirituel et accorde ou refuse la permission de parler avec les esprits de la Guinée, il est aussi censé parler toutes les langues humaines. Il est toujours le premier et le dernier esprit invoqué dans toute cérémonie parce que sa permission est nécessaire pour toute communication entre les morts ou les loas. Il ouvre et ferme la porte du monde des esprits. »
Le loa vaudou des portes et des carrefours
Dans le système croyances vaudou haïtien, Papa Legba est donc un loa. Sa principale fonction est d’être le maître des carrefours et des portes. Ainsi, c’est lui qui sert d’intermédiaire entre les hommes et l’univers des esprits. Legba élimine en fait les obstacles qui nous séparent de cet autre monde. Symboliquement, il se tient à un carrefour spirituel, et accorde ou refuse la permission de communiquer avec les esprits des anciens.
Grâce à sa capacité à ouvrir des portes et de nouvelles routes, une invocation de Papa Legba peut aussi parfois dévoiler de nouvelles opportunités…
Quoi qu’il e soit, le fait est que ce loa se tient bien « au carrefour ». Il occupe donc un rôle essentiel sur lequel repose une énorme partie du système de croyances vaudou.
Il est l’intermédiaire, le messager et sans lui, la porte du monde des esprits resterait fermée à toute personne essayant de communiquer avec le ciel.

Il est représenté comme un vieillard couvert d’un chapeau de paille, fumant la pipe et tenant une canne. Très coléreux, à minuit, il devient malfaisant. Sa manifestation nocturne dans le rite Petro est Kafou.
Il est représenté comme un vieil homme invalide, marchant avec une canne ou des béquilles (c’est pourquoi on l’appelle familièrement "le boiteux") ; Legba est coiffé d’un chapeau de paille à large bord qui le protège des ardeurs du soleil ; il porte une macoutte (sacoche en feuilles de latanier) et il fume sans arrêt une longue pipe en terre cuite.
Il est doué d’une puissance terrible surtout lors de la possession d’un fidèle. Il est rare que Legba possède une personne au cours d’une cérémonie. Lorsque le cas se produit, ceux qui sont saisis par ce dieu prennent l’allure d’un vieillard qui avance en boitillant ou soutenu par des béquilles. Les possessions de Legba sont d’une grande violence et souvent ceux qui deviennent les réceptacles de ce dieu sont comme foudroyés par lui. Ils tombent par terre et restent étendus sans bouger.
Il apparait aussi sous la forme d’un simple fermier mais dans les deux cas on le reconnait à sa pipe et à son saccoche en feuilles de palmier tressées qu’il porte en bandoulière.
Son arbre-reposoir est le prunier qui s’élève toujours devant une barrière, au milieu d’un carrefour ou à la croisée d’un chemin. Une macoutte (sacoche) est suspendue aux branches de l’arbre pour recevoir les offrandes qui lui sont faites. On immole en son honneur des cabris ou des poules blanches et noires.
Ses plats préférés qu’il convient de présenter dans les offrandes sont des pistaches, des bananes, des patates douces, du riz, du maïs grillé, du tabac et des boissons sucrées.
Rite Rada
Genre Masculin
Epouse Ayizan
Saint catholique St Pierre
Fête 1er novembre
Offrandes Coq
Couleurs Rouge

Atibon-Legba, ouvre-moi la barrière, agoé !
Papa Legba, ouvre-moi la barrière,
Pour que je passe.
Lorsque je retournerai, je saluerai les loas.
Vodou Legba, ouvre-moi la barrière,
Pour que je rentre.
Lorsque je retournerai, je remercierai les loas.
Abobo.

Le respect nécessaire aux rituels d’invocation de Papa Legba • des bonbons. • du chocolat. • de l’alcool (en particulier du rhum noir) • du tabac à pipe. • des cigares. • du café • du sirop de canne.

1/2 filet blanc

Erzulie
Erzulie ou Čzili est un lwa (esprit, divinité) du vaudou. Divinité de la beauté et de l’amour, elle incarne la figure du féminin, de l’amour, et du désir.

Erzulie Freda, ou Èzili Freda, est l’esprit de l’amour dans l’aspect Rada. Elle est représentée le plus souvent sous l’apparence d’une très belle mulâtresse au déhanchement sensuel et provocateur, couverte de bijoux et de parfums1. Elle est associée aux courtisanes de la vie mondaine et de ce fait, elle a plusieurs amants haut placés qui n’hésitent pas à lui rendre des services, mais ne tirent aucune rémunération de ses faveurs amoureuses. Elle est la femme de Ogoun, entretient des liaisons avec Agwé et avec Damballa. Elle est assimilée à la figure biblique de Marie dont elle emprunte aussi l’iconographie, plus spécialement celles de la mater dolorosa et de Notre-Dame du Mont-Carmel : voiles blanc et bleu, couronne d’or entourée de cœurs. Le cœur fait partie de ses symboles avec le miroir. Elle réclame pour offrandes des objets de toilette, des bijoux et des parfums, ainsi que des mets raffinés.
Erzulie Dantor ou Èzili Dantò dans l’aspect Petro aide plus particulièrement les femmes.
En tant qu’Erzulie Dantor, elle est souvent représentée comme une femme balafrée aux formes épanouies, tenant de manière protectrice un enfant d’une main et tenant un couteau de l’autre. C’est une guerrière, et plus particulièrement une féroce protectrice des femmes et des enfants.
Son symbole est un cœur transpercé d’un poignard.
On a avancé que les représentations d’Erzulie Dantor auraient pour origine des copies de l’icône de la Vierge noire de Częstochowa apportées par des soldats polonais lors de la révolution haïtienne à partir de 1802.
Autres identifications • Grann Erzulie, la grand-mère, la femme âgée. • Erzulie Zye Wouj, "yeux rouges", l’amoureuse jalouse. • Erzulie Mapyang, l’amoureuse violente et malfaisante. • Erzulie Kaoulo, l’amoureuse en colère. Veve Erzulie 1/2 filet blanc

Loco
Loco ou Loko est un lwa, un esprit du vaudou, patron des guérisseurs et des plantes.
C’est un lwa-racine du rite Rada. Il est lié au potomitan dans le temple vaudou, l’oufo.
C’est l’époux d’Ayizan, la première mambo, et il est le premier houngan (prêtre). Avec elle, il est invoqué lors du rite où le prêtre reçoit l’asson, et tous deux président au bon déroulement des cérémonies.

Veve Loco 1/2 filet blanc

Ayizan
Dans le vaudou, en particulier en Haïti, Ayizan (ou Grande Ai-Zan, Aizan, ou encore Ayizan Velekete) est le lwa du marché et du commerce. Elle est l’un des lwa-racine, et son nom signifierait « Terre sacrée » ou « Pays sacré ».
Description
Elle est invoquée lors des rites d’initiation vaudou (appelés kanzo). Son mari est Loko Atisou, qui connaît les vertus des plantes et initie les « doktè-fey » (docteurs feuilles), tandis qu’Ayizan protège des mauvais sorts[réf. nécessaire].
Son symbole est la feuille de palmier. Son vévé montre quatre traits formant un losange central hachuré représentant la feuille de palme, ou un palmier stylisé. Elle ne boit pas d’alcool, et son doublet catholique est sainte Claire.

1/2 filet blanc

Damballa
Damballa ou Damballah Wedo, est l’esprit vaudou de la fécondité, de la bonté, et de la connaissance symbolisé par la couleuvre ou le boa.
En couple avec Ayida Wedo, la maîtresse du ciel. Il apporte et communique les connaissances occultes et le savoir ; il est un grand esprit de fertilité et de sagesse qui aidera également à éviter les mauvais pas et à prendre les bonnes directions.
Il représente le principe du bien, et vit près des rivières et des sources. Sa couleur est le blanc, et il demande des offrandes de cette couleur (œufs, farine). Les fidèles possédés par Damballa se mettent à siffler et à ramper comme des serpents.
Il est associé au saint Patrick chrétien qui chassa les serpents d’Irlande.

1/2 filet blanc

Ayida Wedo
Ayida Wedo ou Ayida-Weddo ou Aida Wedo est un lwa du vaudou haïtien. Elle est la déesse Iwa du ciel, des nuages, et des tempêtes. Rare divinité miséricordieuse de la culture vaudou, elle se dresse souvent contre Mami Wata, pour lever les malédictions qu’elle jette sur les infidèles.
Description
Dans la culture haïtienne, elle est celle à supplier lorsque les catastrophes naturelles ravagent l’île. C’est une figure historique dans la construction du mythe de la mère contemporaine, sa bonté et son amour pour les hommes dont elle revêt la tâche de protéger lui conférant souvent dans les représentations iconographiques un voluptueux halo blanc ou jaune pâle. Elle est, par ailleurs, la femme de Damballa, et représente la richesse, la chance, le bonheur. Comme son époux, elle vit près des rivières, et a une préférence pour les arbres de toutes sortes, le coton et la soie. Comme lui, elle imite les mouvements de la couleuvre. Son symbole est d’ailleurs la couleuvre arc-en-ciel.
Elle correspond dans la religion catholique à Notre-Dame de l’immaculée conception.

Veve Ayida Wedo 1/2 filet blanc

Maman Brigitte
Dans la mythologie vaudou, Maman Brigitte (Grann Brigitte, Manman, Manman Brigit, Manman Brijit) est un lwa de la mort, épouse de Baron Samedi.
Elle boit du jus de piments, et elle est symbolisée par un poulet noir. Comme Baron et les Guédés, elle emploie un langage obscène.
Elle protège les pierres tombales et les cimetières, à condition qu’ils soient convenablement pourvus de croix.
En tant que divinité vaudou du Nouveau Monde, Maman Brigitte a probablement pour origine les pratiques ancestrales du vaudou.

1/2 filet blanc

Mami Wata
Mami Wata (ou Mamy Wata, Mami Watta ou Mama Wata) est une divinité aquatique du culte africain vodoun, dont la pratique est répandue en Afrique de l’Ouest, du Centre et du Sud, dans la diaspora africaine, les Caraïbes, et dans certaines régions d’Amérique du Nord et du Sud.
Attributs
Mami Wata est généralement décrite comme une femme extraordinaire, et très puissante.
Elle est décrite comme une femme d’une grande beauté, aux cheveux noirs, bouclés ou crépus qu’elle coiffe avec un peigne d’or. Elle a la peau noire, les yeux grands et brillants, ses vêtements sont à la dernière mode et ses bijoux aveuglants. Ces signes de richesse sont le signe de la nature dangereuse de Mami Wata.
Parfois elle est décrite sous les traits d’une sirène mi-femme mi-poisson ou mi-femme mi-serpent.
Un grand serpent (symbole de la divination et de la divinité) l’accompagne souvent. Il s’enroule autour d’elle en posant sa tête entre ses seins.
Eau
Selon les traditions des deux côtés de l’Atlantique, l’esprit enlève ses adeptes ou des gens au hasard alors qu’ils nagent ou qu’ils sont en bateau. Elle les emmène dans son royaume paradisiaque, qui peut être sous l’eau, dans le monde des esprits, ou les deux. Si elle leur permet de partir, les voyageurs reviennent souvent dans des vêtements secs et avec une nouvelle intelligence spirituelle qui se reflète dans leur regard, souvent ils s’enrichissent, deviennent plus séduisants et plus faciles à vivre.
Promiscuité sexuelle
Selon Bastian, l’association de Mami Wata à la promiscuité sexuelle et à la luxure est paradoxalement liée à la fidélité. Selon une tradition nigériane, un homme adepte du culte peut rencontrer Mami Wata sous la forme d’une belle prostituée. Après l’acte sexuel, elle lui apparaît et lui demande la fidélité et le secret. S’il accepte, la fortune et la santé lui sont accordées, sinon, la ruine s’abat sur sa famille, ses finances et son travail.
Van Stipriaan rapporte d’autres histoires dans lesquelles des voyageurs (souvent des hommes) la rencontrent sur la rivière. Mami Wata est immanquablement à sa toilette, se coiffant les cheveux en se regardant dans un miroir. Quand elle remarque l’intrus, elle s’enfuit dans l’eau en laissant ses affaires derrière elle, dont le voyageur s’empare. Plus tard elle lui apparaît en rêve et lui demande la restitution de ses affaires et qu’il lui soit sexuellement fidèle. S’il accepte, la fortune lui est accordée, sinon il a le mauvais œil. Culte
Lien vers un site

Marmite rituelle pour le culte de Mami Wata (Porto-Novo, Bénin).
Son culte varie selon ses initiés, prêtres et adorateurs, cependant des grandes lignes se dégagent. Des réunions peuvent avoir lieu, mais la déité est plus encline à des rapports individuels avec ses suiveurs. Elle a de nombreux prêtres et médiums en Afrique, en Amérique et aux Caraïbes, qui sont spécifiquement initiés.
Au Nigeria, ses adeptes portent des vêtements rouges et blancs, car ces couleurs représentent la nature double de Mami Wata : dans l’iconographie igbo, le rouge représente la mort, la destruction, la chaleur, la masculinité, la physicalité et le pouvoir alors que le blanc symbolise également la mort, mais aussi la beauté, la création, la féminité, le renouveau, la spiritualité, la translucidité, l’eau et la santé. Les sanctuaires de Mami Wata peuvent être décorés de ces couleurs et avec des cloches, des sculptures, des icônes chrétiennes ou indiennes, des poupées, de l’encens et des restes de sacrifices précédents.
Le culte de Mami Wata consiste en des danses accompagnées de musique. Les adeptes dansent jusqu’à entrer en transe. Elle les possède alors et leur parle. Les offrandes sont également importantes : elle préfère de la nourriture et de la boisson, de l’alcool, des objets odorants (pommade, poudre, encens, savon, etc.) ou des biens précieux comme les bijoux. Les adorateurs modernes offrent couramment des biens manufacturés (Coca-Cola, bijoux de créateurs, etc.).
Nom
Le nom de cette déesse pourrait être une adaptation en pidgin de l’anglais mammy water, mais des étymologies purement africaines sont aussi possibles, oui car mamy en langue éwé veut dire « lèpre », et au Togo l’expression mami wata nè signifie que « la personne a la lèpre et que ses membres se sont transformés ». Par ailleurs, wa signifie « a fait » et ata, « la jambe ». Mami Wata est appelée La Siren dans la tradition vodou en Haïti, où elle est considérée comme l’épouse du lwa des océans Agwé Tawoyo. A Cuba, les adeptes du palo monte l’appellent Madre de Agua. Dans les Petites Antilles francophones et en Guyane française, les contes rapportent l’existence de Manman Dlo (littéralement "la mère des eaux" en créole martiniquais). Mami Wata est aussi une divinité éwé, dont le culte est très présent sur la côte atlantique du Togo (mais aussi au Nigeria, au Cameroun, au Congo-Brazzaville), où elle symbolise la puissance suprême (comme la déesse Durga du panthéon hindouiste symbolise la shakti) et Bilquis.

Veve Mami Wata 1/2 filet blanc Azaka
Azaka, ou Cousin Azaka, Zaka est le lwa vaudou de la moisson et de l’agriculture.
Description
L’origine de ce Vodoun se trouve au Bénin, ancien Dahomey et précisément à Savalou. Les lieux de cultes et les vestiges existent encore qui l’atteste. C’est un type de Vodoun qui se coiffe souvent d’un chapeau. 

Il s’est développé après la révolution haïtienne quand les esclaves ont pu travailler leurs propres terres. On le dit bon et doux, sans l’aspect petro (en) plus sinistre des autres lwa. Il peut cependant aussi représenter la dureté des laboureurs et la méfiance envers les citadins. Il est fêté le 1er mai, jour du travail.
Il est représenté sous la forme d’un paysan portant une tenue bleue, un chapeau de paille, un foulard rouge et une "macoute" (sac de paille tressée). Son doublet catholique est saint Isidore.

Veve Azaka 1/2 filet blanc

Agwé
Agwé, Agwč ou Agoueh est un lwa vaudou. C’est le patron des pêcheurs et de ceux qui voyagent en mer. Il règne sur les poissons et les plantes aquatiques. Description
Il est souvent représenté par un amiral ou un officier de marine mulâtre aux yeux verts comme la mer. Son épouse est la Sirène (parfois confondue avec Mami Wata), et il a pour maîtresse Erzulie Freda. Ses offrandes sont souvent placées sur un petit radeau laissé à la dérive. Son vévé (symbole dessiné) a la forme d’un bateau.

1/2 filet blanc

Guédé
Les Guédé sont les esprits de la mort dans le vaudou.
Ils sont traditionnellement menés par les Barons (Baron Samedi, Baron La Croix, Baron Cimetière, Baron Kriminel), et Grann Brigitte. Les Guédé forment une famille bruyante, grossière (bien qu’allant rarement jusqu’à l’insulte), sexuelle, et qui aime habituellement rire et s’amuser.
Ayant déjà vécu, ils ne craignent rien, et manifestent souvent leur état d’esprit lorsqu’ils surgissent - mangeant du verre, des piments crus, et enduisant leurs parties sensibles de piment et de rhum. Leurs couleurs traditionnelles sont le noir et le violet.
Ils sont vus comme des psychopompes, car ils ont pour rôle de mener les morts vers l’autre vie. Ils sont fêtés les 1er et 2 novembre, qui est aussi la fête des morts dans le culte catholique.

Guédé Masaka • Baron Samedi et Maman Brigitte • Baron Cimetière • Baron Kriminel (en) • Gede Nibo • Guédé Fouillé • Gede Loraj • Papa Gede • vonvante lakwa • Brav Gede • gede zareyen • Plim nan tchou • Paladò Lakwa • Tipis Lakwa • Ti Gede • Guédé Wawe

Baron Samedi
Dans le vaudou, Baron Samedi (ou Baron Samdi, Bawon Samedi, Bawon Sanmdi) est l’un des aspects du lwa Baron. Attributs et représentation
C’est le lwa des morts, avec ses autres incarnations Baron La Croix (symbole de l’individualité et de l’importance des petits plaisirs de la vie, puisque nous allons tous à la tombe), Baron Cimetière (protecteur des cimetières qui garde les morts dedans et les vivants dehors) et Baron Kriminel (vengeur, juge et punisseur des morts). C’est l’un des Guédés ou leur père spirituel. Sa femme est Maman Brigitte.
Il est représenté vêtu d’un chapeau haut de forme blanc, d’un costume de soirée, de lunettes de soleil dont un verre est cassé, avec du coton dans les narines.
C’est l’esprit de la mort et de la résurrection, il se trouve à l’entrée des cimetières et se met sur le passage des morts vers la Guinée. Il sert également à l’approche du jour des morts (2 novembre) à la vengeance des âmes errantes, des personnes persécutées, des sorcières et des consultantes des cultes vaudou. Il est invoqué avec l’aide de bourdons pour lequel un charme sera jeté sur les aiguillons selon la parole biblique "mort où est ton aiguillon ?".
Baron Samedi est considéré comme le maître de la mort dans cette religion et il décide qui peut rentrer ou non dans le monde des morts.

1/2 filet blanc

Baron Cimetičre
Les fidèles du culte du Baron du Cimetičre attribuent des pouvoirs au premier mort (nommé Baron ou Baronne) enterré dans un cimetière.
En République dominicaine, où le Baron est assimilé à San Elías del Monte y Carmelo et la Baronne à Santa Marta la Dominadora, les fidèles se rendent dans les cimetières pour leur demander des faveurs.

Baron La Croix
Le baron La Croix (créole haïtien : Bawon Lakwa), est l’un des Gede, un lwa des morts et de la sexualité,[1] avec le baron Samedi et le baron Cimetière en vaudou. Il est syncrétisé avec Saint Expéditus. Le baron La Croix est également connu sous le nom d’Azagon Lacroix.

Le baron La Croix est souvent vu vêtu d’un habit noir et portant une canne élaborée, et est considéré comme suave et sophistiqué, cultivé et débonnaire. Il a une philosophie existentielle sur la mort, trouvant la raison de la mort d’être à la fois humoristique et absurde. Baron La Croix est l’expression extrême de l’individualité et offre le rappel de se délecter des plaisirs de la vie.
Le Baron La Croix (également appelé Bawon Lakwa) accepte les couleurs violet et noir. Il apprécie deux portions de café, une sucrée uniquement avec du sucre et une amère. Il accepte également le rhum infusé avec 21 piments scotch bonnet, ou n’importe quel piment, tant qu’il équivaut à 21 lors de la présentation de l’offrande ; lors de la présentation du rhum et des piments forts, la bouteille est généralement laissée ouverte. Il mange aussi des piments seuls en guise d’offrande. Bawon Lakwa prend également de l’encens et des cigarettes comme offrandes. Tout en lui faisant une pétition, il savoure ses cigarettes allumées et sur l’autel. Le jour de la semaine associé au baron Lakwa est le lundi.

Baron Kriminel
Baron Kriminel (également orthographié Baron Criminel) est un esprit ou un loa très redouté dans la religion vaudou haïtienne. Il est envisagé comme le premier meurtrier condamné à mort et est invoqué pour prononcer un jugement rapide. Le baron Kriminel est syncrétisé avec Saint Martin de Porres, peut-être parce que sa fête est le 3 novembre, le lendemain de la Fête Guede ou Fête Ghede (créole haïtien : Fèt Gede). Ses couleurs sont le noir, le violet, le blanc et le rouge sang profond.

Une personne possédée par le baron Kriminel crie des obscénités, crache des libations à tous les anciens criminels et menace de tuer les personnes environnantes qui les violent. [Clarification nécessaire] Si, pendant la possession, le baron Criminel se voit présenter de la nourriture qu’il n’aime pas, il menacera de mordre des morceaux des bras de la personne possédée. Il demande parfois que des sacrifices de poulets noirs soient aspergés d’essence et incendiés. On dit que les cris des poulets lorsqu’ils sont brûlés vifs font appel à la nature cruelle du baron Criminel et l’apaisent. On dit que Baron Criminel est l’un des nombreux aspects de Baron Samedi.[3]

Le Baron Kriminel accordera souvent des demandes à la place, on dit qu’il reviendra à Fete Ghede, le "Festival des morts" des Voduns (2 novembre), pour réclamer le paiement.

Pour consulter davantage de Veve, aller sur le site oraedes Pour de plus amples explications sur les localisations des rites, consulter le site Bwakayiman
En savoir plus : La fête des Guedes en Haiti-Par HaitiConnexion-Culture
© aux auteurs, rédacteurs et photographes des sites ci-dessus
©Cedric Finca

Portfolio

Veve Simbi Veve Ogoun Veve Sobo Veve Kalfu Veve Milocan Veve Bosou Veve ©Cedric Finca Veve Haiti

Suivre la vie du site RSS 2.0 | Plan du site | Espace privé | SPIP | squelette