Nephilim le Jeu de l’Occulte Contemporain

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Les Shen

samedi 4 septembre 2010, par Didier


Le canon de l’invisible

Les Augustes

Au plus profond de ma mémoire, j’entends des cris indicibles. Les cris de nos ennemis, les Sauriens. À peine nés, les premiers d’entre nous, les Malodred, durent lutter pour s’affirmer et survivre. Fers de lance de notre civilisation naissante, la bataille fut leur premier œuvre.

Après l’explosion de la Lune Noire, leurs énergies étaient souillées, à tout jamais. La Lune était infectée par le cancer des Sauriens de Mu. Les Malodred se retirèrent alors pour panser leurs blessures. Ils découvrirent un lieu de paradis, un lieu où la magie était forte. Dans cette contrée fertile en Puissance, aux abords du Fleuve Jaune, les Malodred trouvèrent refuge.

Vinrent ensuite l’Involution Angélique et les DraKaon. Ces êtres aimaient la sensation grisante de puissance qu’ils éprouvaient en se fondant les uns dans les autres... Développant à l’extrême certains Ka-éléments, ils avaient un degré de maîtrise élémentaire inimaginable. Rien ne pouvait leur résister. Ils imposèrent rapidement leurs lois. Dans la vallée du Fleuve Jaune vivaient les DraKaon les plus puissants. Dans les cieux, des créatures longilignes glissaient entre les nuages. Air et Lune formaient l’essentiel de leur énergie.

Mais quelques Kaïm se rebellèrent et formèrent la Roue Céleste. Grâce à la création des Lames, les premières armes mystiques, ils mirent à bas l’influence des DraKaon et massacrèrent leurs suivants. Partout où s’étendaient les Terres draconiques, les Lames déferlèrent. jusqu’au jour où elles arrivèrent aux abords du Fleuve jaune. Les trois Vénérables, maîtres de la Contrée, fusionnèrent. Et ainsi naquit Kunlun, le Dragon Primordial. Sa puissance était supérieure à celle de tous ses congénères. Aidé de ses sujets, il parvint à mettre en fuite la Roue Céleste.

Après sa victoire, il plongea dans les eaux du Fleuve Jaune, sa forme serpentine suivit les courbes de son lit. Le Kunlun abreuva alors les terres. La Contrée Fertile devint une Terre draconique riche en Nexus et Plexus, un paradis magique dans lequel les Malodred, étrangers au destin des Ar-Ka-Na, s’épanouirent. D’Atlantys, ils ne connurent jamais que le nom.

Le supplice

Lorsque le météore s’écrasa sur la Terre, l’Orichalque s’étendit, tel une déferlante, sur le monde. Pour les Malodred, ce ne fut que le commencement d’autres désastres.

Bien sûr, tous furent gravement affectés par l’Orichalque. Mais, contrairement aux Atlantes, les Malodred n’avaient pas de Pentacle structuré pour assurer leur cohésion. Et l’influence de Saturne blessa profondément Kunlun. Il se réveille. Rendu fou par la déchirure de son équilibre, le DraKaon hurle sa rage. Dans un élan terrifiant, il s’arracha des eaux du Fleuve Jaune et s’envola afin d’échapper aux morsures de l’Orichalque. Mais face au Sombre Guerrier, même le Kunlun ne pouvait résister. Diminué, la légende raconte qu’il s’empala sur une chaîne montagneuse.

Ce fut une explosion terrible. Les Champs magiques furent secoués de spasmes et bouillonnèrent. Toute la région fut affectée. Le Souffle du Kunlun dévasta les vallées fertiles de nos contrées. Les landes étaient désormais ravagées par des Effets Dragon destructeurs. Les Champs magiques devenaient rétifs, voire agressifs, et la pratique de la Magie était dangereuse. Ce furent principalement le Ka-Air et le Ka-Lune qui étaient affectés. Parfois, ces Ka-éléments s’arrachaient d’un Malodred pour l’attaquer !

La Sublimation

Afin d’échapper à leur sort, les Malodred durent s’adapter, se transformer. Ils décidèrent de modifier profondément le Ka-Air et le Ka-Lune afin de les pacifier.
Comment réussirent-ils un tel prodige ?
Héritiers des DraKaon, les Malodred avaient un contact particulier avec les Champs magiques. Ils ne voyaient pas leurs énergies maintenues par un moule rigide comme les autres Kaïm. Aussi purgèrent—ils l’Air de son aspect le plus violent : le vent des tempêtes devait céder la place à celui qui caresse les terres. Quant à la Lune, ils firent appel à la Sapience oubliée des premiers Sauriens qui, juste avant leur destruction, avaient trouvé un moyen pour lutter contre le règne de Mu. Les Malodred parvinrent à atténuer sa nature chaotique, mais aussi à l’insensibiliser à la Lune Noire. Mais les Malodred concevaient le changement dans sa totalité. Shen et Champs magiques devaient être modifiés. Totalement liés, le microcosme et le macrocosme ne pouvaient survivre que dans un même élan de vie. Ainsi, pour chaque Shen, pour chaque Nexus ou Plexus, le rituel du Fei Sheng fut exécuté. C’est ainsi que le Ka-Air céda sa place au bois, élément lié au Savoir et aux Brises. Le Ka-Lune devint un éclat figé : le Métal. Élément tout aussi subtil, mais plus malléable et autrement plus dangereux.

Les Souverains

Les Malodred vécurent une période de troubles. Ils durent s’adapter à leur nouvelle nature et développer une magie qui en découlait. Et comme partout ailleurs, ils nouèrent de nombreuses relations avec les populations humaines.

Les nouveaux Éléments furent étudiés et maitrisés. Coupés de leur langage originel, les Malodred créèrent un nouveau système de communication basé sur des symboles simples, les trigrammes. Enfin, les humains, habitués à demander leur aide afin d’obtenir les bienfaits de la Nature, leur donnèrent leur nouveau nom. Ils devinrent les Shen, les Esprits Dieux.

La première tâche des Shen fut de protéger les Omphalos et de les contrôler, afin d’éviter qu’ils ne dégénère… à nouveau. Cela passa par la construction de sanctuaires dont l’architecture ésotérique canalisait et orientait les énergies magiques. Les Shen s’étendirent donc et partirent à la découverte de nouveaux territoires. Vers le Sud, ils atteignirent ce qui est aujourd’hui le Vietnam et le Cambodge. Au Nord, ils s’attaquèrent aux steppes de la Mongolie, à l’Ouest ils franchirent les cols montagneux à la recherche du sanctuaire de Kunlun. À l’Est, certains Shen débarquèrent sur l’île du Levant.

Ces tentatives furent plus ou moins couronnées de succès. À l’Ouest, les Shen saisirent l’influence du Bloc Adamantique de Shambhala. Incapables d’exécuter le Fei Sheng, ils se retirèrent. Quant aux Shen envoyés dans les steppes, ils y découvrirent une puissante menace et firent retraite pour prévenir leurs Frères.

Le Xingshi fut fondé à cette époque. Première alliance organisée de Shen, son rôle était d’entretenir les Omphalos, les nœuds du Souffle (Shuqi). Le Xingshi déterminait aussi les lieux propices à l’implantation de constructions ésotériques. Enfin, la cartographie des Lignes Ley (les veines du Dragon) fit toujours partie de sa tâche. C’est ainsi que se développa le Feng Shui, géomancie sacrée qui commandait à l’orientation des constructions. De même, le groupe utilisa un carré magique pour la réalisation de ses œuvres. Le Ming Tang (maison du calendrier) devint la référence pour déterminer les proportions des sanctuaires, palais et villes. Cette régularité dans la construction n’est pas sans te rappeler les règles du Temple de Salomon ? Et pour cause ! L’œuvre du Xingshi s’inscrit parfaitement dans la vision du Denier.

Les Hégémons

Les Shen décidèrent de veiller sur les humains afin de leur apporter la paix et la vérité du monde. Totalement impliqués dans la vie des hommes, les Shen distillèrent leurs propres enseignements. Ils s’incarnèrent principalement au sein de la caste des shamans.

Ils firent alliance avec les disciples de Prométhée qui abandonnèrent leurs glaives. En échange, ceux—ci apprirent à faire appel aux Esprits Dragon du Kunlun. Du versant oriental de l’Himalaya à l’archipel du Levant, Shen et Mystes établirent des royaumes où les hommes purent prospérer. Deux castes existèrent, les shamans wouistes en contact étroit avec le monde céleste, et les possédés dont le rôle était passif. Ceux-là furent les Shen. Ils influencèrent subtilement les modes de pensée et ne s’imposèrent jamais en maîtres.
Parallèlement, dans ses quêtes, Akhénaton parvint sur le Toit du Monde. Il y rencontra Lixian, l’un des Shen envoyés à l’Ouest.
Grâce à son aide, il parvint à dérober les vingt et un Pétales de la Rose Cosmique. Puis, le Pharaon interrogea longuement Lixian sur les Enfants du Dragon et décida que leur nature ne pouvait s’accorder aux enseignements de ses Quêtes. Mais Lixian, lui, suivit Akhénaton.

Le Bienheureux

Dans ses méditations sur le Ka-Soleil et la mort, le Septième Couronné rassemble autour de lui des disciples humains. Il leur enseigna quelques—unes de ses visions et fut rapidement vénéré comme un saint homme, la légende de Gautama Bouddha naquit. Aujourd’hui il est difficile de dire à qui son enseignement était réellement destiné. Certains de ton Peuple furent parmi ses disciples et qu’une partie de l’Arcane IX, sous l’influence de Vanesh le Grand Méditant de Gobi, reprit sa doctrine. On peut pourtant dire que le bouddhisme a profondément marqué l’esprit humain. Sa philosophie s’est ainsi répandue à travers l’Asie très rapidement, se superposant aux traditions locales.

Les Shen installés dans les Monts Kunlun furent profondément touchés par son enseignement. Ils décidèrent de faire retraite afin de continuer les méditations du Couronné. Ils fondèrent un sanctuaire secret, Shangri-La, qui accueillit parfois des humains.

Les Voies

En même temps que le bouddhisme, mais bien avant que celui-Ci ne touche la Chine, naquirent deux mouvements philosophiques : le confucianisme et le taoïsme. Complémentaires, ces courants marquèrent profondément la Chine. Si la vocation même des confucéens était de prôner une doctrine exotérique, ce ne fut certes pas le cas des taoïstes.

Une chose est sûre, les Shen sont antérieurs au taoïsme et cette religion abrite trop de mouvances différentes pour être une simple création de mes Frères. Mais nombre d’enseignements furent tirés de la Sapience shen. Les cinq Éléments, les hexagrammes et la cosmologie taoïste furent ainsi la griffe d’une influence de certains des miens.

Les écoles les plus ésotériques du Tao abritèrent quelques Maîtres Shen, heureux d’enseigner aux humains les vérités de l’Univers. Une légende parmi nous raconte que le confucianisme fut l’œuvre des Shen pour contrôler les humains, alors que le taoïsme visait la Révélation. De fait, les hommes empruntèrent la Voie à la recherche d’une communion avec le monde. Et les Shen furent parfois leurs guides, quitte à se perdre avec eux.

Le taoïsme n’en marqua pas moins intensément notre propre perception. Le Dao est la parfaite image de notre Quête. Ce mot résonne en notre être comme un appel langoureux. Celui du Kunlun.

Les Dynastes

Un jour, de graves nouvelles vinrent du Nord. Preuve fut faite de l’implantation Selenim au sein des populations sibériennes. Avec subtilité, les Shen influencèrent un roi du Fleuve Jaune. Qin Shi Huangdi fonda la première dynastie impériale chinoise. Son œuvre grandiose fut matérialisé par la Grande Muraille, vaste édifice destiné à protéger son empire. Cinq cents milles travailleurs furent affectés à la construction et une grande partie d’entre eux fut enterrée sous la muraille même. Ce gigantesque cimetière n’était pas_ étranger à la présence de la Lune Noire au-delà du mur. Un pacte fut passé avec les Selenim toungouses qui regardaient avec envie les Champs purs du Jinxin, le Métal, protégés par le Fei Sheng. La muraille, ouvrage défensif, fut ainsi la seule concession faite aux Selenim. Elle marquait la frontière du Fei Sheng, au-delà s’étendait les terres de la Lune Noire.

Cependant. les Shen, malgré leur rôle dans la fondation de la dynastie Qin, ne renièrent pas leur philosophie. Ils restèrent donc en marge de la politique humaine.

Les Selenim sont très peu nombreux dans le territoire du Fei Sheng. Par contre, ils sont très anciens. Grâce à la nature du ]inxin (le Métal, insensible à la contamination de la Lune Noire, il n’existe aucun Champ ascendant en Chine. Mais au nord du Fei Sheng, les Selenim ont toujours été bien implantés dans les populations. Profitant du chamanisme pour implanter leurs cultes du sang, ils firent alliance avec les Mystes exilés de l’Occident. Lars de la domination mandchoue, de nombreux Shen furent transformés de force.

Mais la véritable menace venait de la plaine de Taungauska, où l’influence de la Lune Noire fut toujours dominante. Au début du XXe siècle, tous les Champs magiques furent balayés. Depuis, il ne reste plus que la Lune Noire et une mystérieuse entité apparue dans les remous de la Pavane. L’Arcane XIII s’est beaucoup intéressé au phénomène lors de sa renaissance. Mais la crise provoquée par la révélation du 666 a stoppé toutes les recherches. Deux hypothèses ont été émises. Selon la première, cette entité serait la manifestation de la conscience qui hante la Paume. La seconde privilégie une influence externe. Se fondant sur les témoignages indiquant la chute d’un aérolithe, elle affirme qu’une créature, semblable à l’Opale Fuligineuse de Carthage, est arrivée (cf. Le Compagnon, p. 48). Quoi qu’il en soit, cette entité aurait pris un ascendant sur les Selenim asiatiques, créant une intelligence collective.

L’Empyrée

Les recherches du Xingshi apprirent énormément aux Shen. De l’architecture ésotérique, ils passèrent à l’architecture subtile. Et l’idée d’un royaume Élémentaire naquit. Certains Shen pensaient que leur place était au plus près des Champs magiques, au-delà de la matérialité. Grâce au Feng Shui, ils parvinrent à créer un domaine élémentaire dans les Plans Subtils. Plus proche d’une Atlantide Céleste que d’un Akasha, le Hsien King s’étendait sur toute la vallée du Fleuve Jaune. Durant l’opération, un Shen se sacrifia pour créer un Nexus extraordinaire et un autre devint le souverain du Hsien King, le séjour des Dieux. Il fut désormais appelé Yu-Huang, l’Auguste de Jade. Particulièrement élitiste, le Hsien King se voulait plus comme le domaine des seigneurs que comme un refuge. Et de fait, seuls les plus méritants d’entre eux eurent le droit d’y séjourner. Ce fut la naissance d’une véritable hiérarchie au sein des Shen. L’empire des Qin avait son équivalent céleste.

Les éminences du Xingshi devinrent les maîtres de cette structure monolithique. Désormais repliés dans leur monde magique et concentrés sur la maîtrise des Champs magiques, les Shen permirent aux autres factions de se développer.

Lorsque les Mongols prirent le pouvoir, un nouveau groupe se fit jour : le Shin Tan. Son but était des plus simples, protéger les Omphalos de toute intervention extérieure, des Sociétés Secrètes comme des profanes. D’abord bras armé du Xingshi, le Shin Tan développa son influence pour lutter contre la dynastie Qing. Il noua de nombreuses alliances avec les autres acteurs occultes. Par la suite, il devint une organisation avec des visées plus matérielles.

Les centes écoles

Dans le riche foisonnement permis par la bienveillance des Shen, de dangereux groupuscules se développèrent. Depuis longtemps, les disciples de Prométhée, unis derrière l’emblème du Lotus Blanc, attendaient leur heure. Ils surent parfaitement s’adapter à la civilisation imposée par les Shen, sans pourtant perdre de vue les enseignements premiers des Titans. Aussi, lorsque les Shen, fiers de leur œuvre, s’éloignèrent du pouvoir, leurs ennemis surent prendre l’avantage.

Que dire aussi des Branches de la Rose+Croix qui récupérèrent une partie des enseignements du bouddhisme pour s’infiltrer dans les

structures dirigeantes des pays qui environnaient Shambhala ? L’Egrégore pouvait bien passer par le Nirvâna.

Certes, mon ami, les Shen n’eurent pas à affronter les terribles Templiers dont tu m’as tant parlé. Crois-tu pour autant que jamais nous n’eûmes à subir la rage du Xuangwu, le Guerrier Sombre ? Oui, ce que tu nommes Orichalque, nous le connaissons aussi. Parce que c’est l’héritage de notre chute, nos ennemis, quels qu’ils soient, ont toujours su en tirer parti.

Si effectivement les plus nobles des Shen pouvaient séjourner au Hsien King, la grande majorité parcourait la Terre. Le maintien du Fei Sheng nécessitait de toute façon la présence de gardiens pour chaque Omphalos. Et à plusieurs reprises, les remous de l’histoire menacèrent le fragile équilibre des Wu Xin, nos Éléments. La révolte des Turbans jaunes comme les intrigues du Lotus Blanc forcèrent les Shen à rester vigilants.

Les Palatins

C’est dans cette optique que le Xingshi participa à la construction de la Cité Interdite. Censée être le reflet du palais céleste des Dieux, elle fut effectivement mise en contact avec le Hsien King. Ce vaste édifice magique devait renforcer le pouvoir de l’Empire Céleste sur les hommes. Ce ne fut pas le cas.

Deux siècles plus tard, les occidentaux commencèrent leur œuvre. Les Jésuites entretinrent de dangereuses relations et se firent missionnaires. Puis vint la dynastie mandchoue et les Shen perdirent totalement leur contrôle sur l’empire du Milieu. Venus du Nord, au-delà de la Muraille, les Mandchous refusèrent de tomber sous la coupe des Shen. Pire, ils entretenaient des contacts avec les Selenim par l’intermédiaire des Mystes de l’Occident, depuis longtemps bannis.

Dès lors, les Shen utilisèrent des moyens de subversions politiques. Ils favorisèrent la naissance de nombreux mouvements rebelles. C’est dans ce cadre que naquit la Triade et qu’elle put accéder à une partie de la magie des Shen, pour la retourner contre ses anciens maîtres par la suite.

Le Couchant

Le XIXe siècle fut marqué par les nombreux échanges entre Chinois et Occidentaux. Les guerres de l’opium en furent le résultat. Incapable de faire régner l’ordre sur son territoire, la dynastie mandchoue avait du mal à s’imposer face aux commerçants avides. Les factions occultes occidentales profitèrent largement de cette faiblesse. Des Templiers à l’Arcane IV, chacun trouva son compte, sauf les Shen, paralysés par le pouvoir impérial et par les Sociétés Secrètes chinoises.

Il n’y eut que le Shin Tan à qui la situation profita. Il amorça une lente transformation pour devenir un groupe de Shen indépendants, persuadés que l’ouverture de la Chine signifierait la fin du Fei Sheng. Malgré tout, les Shen perdirent le contrôle de la Chine. L’avènement du Guomindang, le parti nationaliste, fut aussi celui de la Triade.

L’Aube dorée

Cette perte de pouvoir temporel, initiée depuis l’arrivée des Mandchous au pouvoir, fut brutalement accompagnée d’une crise magique. En Occident, le rituel de l’Abra-Melin chamboula l’ensemble des Champs magiques. Les effets se firent sentir jusqu’en Asie. La belle harmonie du Fei Sheng fut brisée et même les piliers du Hsien King furent


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