Alors que l’Atlantide s’apprêtait à sombrer dans les flots, Azare, un ciel homme aux yeux bleus infinis, fut initié aux secrets occultes, Par Prométhée en personne. Guidé par le meneur de la révolte humaine, Azare parvint jusqu’au jardins prométhéens, qui s’étendaient alors sur un plateau rocheux de l’actuelle Madagascar. Là, au milieu des paysages lunatiques et ondoyants des pulsions de Prométhée, Azare assista à l’enseignement des Titans.
Après le départ des Titans partis pour répandre la vision de Prométhée et ce dernier sentant que le destin allait le rattraper, il se trouva vers Azare et lui dit, désirant une grande vasque contenant un liquide écœurant (un Ka-Élément synthétisé ou peut être réellement le sang d’un être se prenant pour un dieu : "Ceci est mon sang, fais-en ce que tu veux."
Un expédition archéologique a mis à jour les ruines d’un grand jardin, aux fondations semblables à celles du Jardin suspendu de Babylone, près d’Androka, à la pointe sud de l’île de Madagascar. Nul ne sait de quelle civilisation il peut s’agit, ni de quelle époque, mais les chercheurs sur place penchent plutôt pour l’ère égyptienne. Les fouilles menées par le Pr Kurt Wagner de Munich, piétinent, en manque de financement. L’annonce est lancée. En eux-mêmes, les jardins ne sont guère intéressants : des bouts de cailloux, quelques fossiles de racines, le souvenir d’une grandeur inconnue... Pourtant, trois éléments sont intrigants : le premier est une gravure , peinte grossièrement en ocre, dont les formes ne sont plus clairement apparentes. Mais, une fois passée au scanners et aux filtres, il est plus facile de se faire une idée : l’image représente un homme gigantesque qui tient dans sa main un autre homme, qui semble lui parler. La publication de l’image, dans une revue spécialisée, a amené plusieurs Nephilim autour du monde à s’intéresser de près aux ruines d’Androka. La seconde données est plus complexe. Certains archéologues, présents sur le site, auraient trouvé une pierre enduite d’une étrange substance (celle qui a également servi à peindre l’image). Pour l’instant, personne n’arrive à savor ce qu’est réellement cette substance. Se pourrait-il qu’il s’agisse de sang, si puissant et condensé qu’il ait pu traverser tous ces siècles sans se décomposer ? Pour finir, l’un des assistants de Wagner s’est mis en tête de reconstituer virtuellement les jardins tels qu’ils pouvaient être originellement. À l’aide d’un puissant programme de modélisation, il a commencé à recomposer, petit à petit, l’état primitif des fondations. Et les résultats obtenus sont étranges : en vue aérienne, les jardins forment une figure géométrique qui, après analyses, ressemble à peu de chose près à une double hélice ADN. Tout le monde pense que c’est une grossière coïncidence mais certains chercheurs intrigués tentent de trouver un équivalent dans d’autres cultures. Pour l’instant, ils n’ont rien trouvé.
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