Nephilim le Jeu de l’Occulte Contemporain

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Pachad, le Monde de l’Apocalypse : MJ

vendredi 1er octobre 2010, par Didier


Voir en ligne : Description de Pachad

Pachad et un monde impitoyable, cruel, sanglant et douloureux. L’honneur n’y est que rarement respecté et bien souvent, tous les coups sont permis. Les habitants se pourchassent, se torturent, se trahissent, s’assassinent, s’emprisonnent. Ou alors, ils se vautrent dans la luxure la plus totale. Pachad est aussi le Monde du chaos et de l’intempérance. Le voyageur doit choisir de se laisser porter, sans juger, sans résister, pour pouvoir renaître après avoir atteint le fond de la déchéance. Tout ce que le monde occulte peut avoir laissé de Déchus, de déçus et de perdus se retrouve à Pachad, cherchant la renaissance dans l’ivresse de l’horreur.

Le ciel est toujours sombre, oscillant entre le noir et le pourpre, parcouru par des nuages de flammes. On y entend sans cesse un bruit de fond, qui finit par devenir franchement irritant, puis terrorisant lorsqu’on se rend compte que ce sont les cris incessants des torturés. Le paysage est toujours désolé, mis à part dans les cités, où les architectures sont biscornues, surchargées et à la limite du mauvais goût. Pachad est un immense tableau de Jérôme Bosch où tout édifice est en style gothique flamboyant.

Géographie
Pachad est traversé par quatre fleuves dont on raconte qu’ils ont la même source, nommée Ava qui est réputée comme un lieu de grand mystères et de grand pouvoir. Ces quatre fleuves divisent le monde en parties distinctes, dont les rives sont paisibles, bordées de petits villages tout à fait banals. Ce n’est qu’en s’enfonçant à l’intérieur des terres que le kabbaliste appréhende la véritable nature de Pachad.
- La première partie du monde, Quazirm, est faite de grandes cités, au niveau de vie exceptionnel, couvertes de palais plus extravagant les uns que les autres, dans lesquels une foule avide de plaisirs se laisse entraîner dans un océan de délices. Tous les caprices, tous les travers, tous les fantasmes peuvent y être vécus et assouvis. il suffit de s’entendre avec les maîtres des lieux, qui feront tout leur possible pour satisfaire les curieux. On ne les voit quasiment jamais mais tout le monde sait que les palais leur appartiennent et que rien de ce qui s’y passe n’est un hasard car ils contrôlent tout.
- La deuxième partie du monde, Phoenyss, est elle aussi très urbaine. Ce sont des cités qui ressemblent, de loin, aux précédentes. Mais l’ambiance y est différente. Tous savent que celui qui gouvernera les Cités sera immensément puissant. C’est donc une lutte perpétuelle pour le pouvoir que se livrent les habitants. Emprisonnement assassinat, manipulation politiques, exécutions publiques, tous les coups sont permis pour s’emparer des rênes du pouvoir. Chaque nouveau visiteur est scruté, espionné, pour le voyageur, ces intrigues semblent si vaines et le pouvoir si illusoire qu’il ne se voit pas comme un candidat dangereux, bien que les comploteurs ne soient généralement pas de cet avis.
- La troisième partie du monde, Neden, semble être un domaine paisible et même paradisiaque. La végétation, sans être luxuriante et exotique, est harmonieuse et puissante, colorée et chatoyante. C’est le seul endroit de Pachad où le ciel est bleu. Les habitants sont accueillants, sympathiques. ils ne rechignent jamais à inviter à leur table fournie le pérégrin qui passe dans leur domaine. Cependant, ce n’est pas le seul aspect de cette région. A intervalle régulier, cette contrée paisible se change en un endroit abominable : tout signe d’habitation civilisée disparaît, les lacs se transforme en charnier vivant, où des cadavres essaient d’attirer à eux le voyageur imprudent, les cours d’eau sont de sang, les architectures d’ossements, le ciel est d’un rouge sombre angoissant. Des créatures terrifiantes sillonnent ce territoire à la recherche d’êtres isolés ou de voyageurs solitaires, pour les attraper et compléter ce lieu de cauchemar. Le voyageur qui s’y retrouve piégé est la proie d’une inlassable chasse.
- Enfin, la quatrième partie de Pachad est l’immense Désert de Kesh. Le voyageur trouvera peut-être une oasis où il devra prouver sa valeur aux habitants, les Nephrem : ces chasseurs qui poursuivent nuit et jour durant toute leur vie les créatures abjectes peuplant le désert. Chevauchant des montures étrangement semblables à des fourmis géantes. Ils traquent les démons du désert et des monstres comme les scorpions géants à tête humaine et de la taille d’un mammouth. Ils n’ont que peu de vivre et doivent se rationner. C’est pourquoi, tout voyageur qui réclame l’hospitalité doit prouver sa valeur et les aider lors d’une chasse. S’il en est incapable, il se retrouve ligoté à d’immenses chaînes pour servir d’appât aux monstres. On raconte aussi qu’au sein de ce désert vit Shaï Hulud, le Gardien des Terres Rares.
Le Palais de l’empereur est à Ava. Le souverain y vit avec sa cour décadente qui se livre devant lui à toutes les débauches possibles et inimaginables. Mais l’empereur reste toujours de marbre et il attend. Nul ne sait vraiment ce qu’il attend, mais l’on chuchote que cela aurait un rapport avec l’Apocalypse.

Etymologie : Pachad peut provenir de פָּחַד ou פַּחַד, lesquels renvoient selon aux idées de trembler, craindre, avoir peur, épouvante, être effrayé, bondir, être tremblant, être étonné, effroi, tressaillir, révérer, ou de crainte, frayeur, effroi, terreur, alarme, s’inquiéter, épouvanter.

Comprendre Pachad : Dans un autre article (Liens entre les Mondes de Kabbale), j’émets l’hypothèse que chaque Monde de Kabbale est l’écho d’une Sephirah spécifique, et celle de Pachad serait Geburah la sévérité/la rigueur, Din le Jugement, Pa’had la crainte. Cette Sephirah renvoie donc à la notion de Jugement mais avec équité, qui plus est l’attibut Hessed intercède pour que ce qui est juste soit épargné et que la punition soit laissée de côté. Ainsi on peut considérer Pachad comme ce lieu où toute punition est remisée (toutes les "apocalypses" dans le sens plaies, épreuves, voire Armagedon), mais aussi le lieu de jugement lui-même où le Nephilim doit faire bien plus qu’accepter le bien comme le mal, il doit bénir l’un comme l’autre, faisant référence à la mention "Je chanterai amour et jugement". Il lui faut donc assumer l’affliction sans jamais blasphémer ou faire de reproche à l’Unique. A force d’aversité et d’épreuve, le kabbaliste ne lutte plus consciemment et laisse sa vraie nature transparaître, donc il change ; toutes ces tentations et coups bas (placés par l’Unique) sont autant de choix qui lui permettent d’affiner son essence intrinsèque, son caractère, et ce sont les mutilples orientations qu’opérera le kabbaliste de bout en bout qui détermineront qui il finira par être. Ce qui fait du kabbaliste un Stoïcien dans l’âme.

Plan séphirotique

Malkut
Malkut, la terre, semble divisée en 4 parcelles délimitées par l’un des Fleuves conduisant à Ava, la source pulsante. On retrouve ainsi quatre camps portant le trône d’Adonaï et qui sont appelés Haréi Ararath, porteurs du trône de la Merkavah dans Il arrivera dans la suite des temps que Har de la maison de Yhwh sera établie au-dessus des Harim. Cela peut faire référence directe à la Bereshit, à l’Alliance avec l’Unique, liée à la bouche, à la langue et aux lèvres (le respect des lois et des serments prêtés).

  Les montagnes percées Les montagnes percées
[Symbolisme] Les Montagnes percées peuvent faire penser à "la pierre" constituant la Montagne Har, renvoyant directement à Har Moriah (le Mont Moriah, symbolisant l’autel en Malkut) et Har Tsion (le Mont Tsion, reflétant le Temple en Yesod), (voire à Har Esaü, référence au fils de Esaü, Amaleq et à ses descendants -les Amalecites-, qui attaquèrent les hébreux).
Ainsi, les Montagnes percées peuvent symboliquement représenter la parole donnée qui a été bafouée, car le serment (Shevouah) trahi consume ce que le feu ne peut consumer. En effet, normalement le feu ne s’attaque qu’aux matières inflammables, pourtant rompre une promesse est considéré comme si grave et puissant que cela peut percer le matériau le plus solide. Toute la Création n’a plus aucune existence dès lors que les mots prononcés sont parjurés, que la confiance est entamée. Après tout, le Créateur a commencé son œuvre par "l’acte de dire Que la lumière soit". La teneur du serment fait référence directement ou indirectement à l’Artisan Ouman dont les outils sont dévoyés. Cela renvoie donc à la phrase Il jure par le Dieu de Vérité.
Une autre interprétation peut être la représentation de la mémoire défaillante du Nephilim sur la Vérité qu’il a oublié, rongé par ses blessures et ses remises en Stase.
Ce n’est donc pas anodin si dans ces Montagnes Percées on retrouve Ceux qui mangent et qui grignotent, ces créatures qui dévorent la matière inanimée, comme révélant l’oubli ou la perfidie qui s’infiltrent partout, l’absence du Tout Kol (puisque les montagnes sont trouées de toute part), et aussi la futilité des possessions matérielles.
Enfin, ce paysage peut évoquer métaphoriquement le conte mythologique des Danaides, qui remplissaient un tonneau percé, symbole de personnes dépensières. Le Fief pourrait-il inciter le kabbaliste à se détacher de tout ce qui est matériel, de toutes ses possessions, de ce qu’il considère comme acquis, c’est-à-dire s’obliger à tout désapprendre ?

  Les terres de l’aurore bleuâtre
[Symbolisme] Le terme renvoie directement à l’Heure Bleue, cette période entre clarté et obscurité qui intervient lors du Crépuscule et de l’Aube. Cela fait référence à mots couverts au commencement du monde, mais aussi aux Lois divines H’ouqoth avec la phrase Puisque j’ai établi mon alliance entre le jour et la nuit et les lois. Ici, on voit dépeint ce moment intermédiaire, à cheval entre deux périodes de la journée, où le flou concernant "ce qui doit normalement être/ce qui est établi" survient. L’interstice révélant les limitations du Jour Yom et de la Nuit Lailah laisse la place à un endroit où les Lois ne sont peut-être plus appliquées, le jour faisant référence aux Lois écrites et la nuit aux Lois orales par les phrases Il murmure ses lois jour et nuit ou se rappeler le jour et observer la nuit.
Dans ce territoire, on retrouve Les petits esprits du silence qui obligent leur cible à ne pouvoir parler (transmettre une parole, vérité ou mensonge)

  Le pays des hommes arbres

₪ Le Charnier Vivant (CdA Tome 4) Le Charnier Vivant
Cette étendue nauséabonde est un enchevêtrement de corps humains, couverts de pustules. Elle est animée d’un mouvement qui lui donne l’aspect d’une vague de chair en décomposition, agitée par les spasmes des nageurs désespérés qui la composent. Dès qu’un Nephilim s’approchera du Charnier Vivant, les corps se contorsionneront pour se dresser comme un seul homme devant lui. Cette agitation engendrera un nuage gazeux qui, en se dissipant dans l’air, propagera une odeur immonde et insoutenable. Quiconque demeure trop longtemps à respirer cette puanteur doit faire un test en Constitution. Le Nephilim pourra reconnaître dans le Charnier Vivant les Sombres Gouverneurs des Pouvoirs de Pestilences dans les vapeurs méphitiques qui s’en dégagent.
Ici dans le Charnier Vivant, c’est le dénuement, la décrépitude et la mort qui règnent, faisant la démonstration poignante de ce qui attend celui qui ne respecte pas sa parole, rendue pleinement dans la phrase Aucun homme ne dormira en état de péché.
C’est dans ce domaine que résident Les génies industrieux qui détruisent et corrodent tout sur leur passage.

₪ Variation : La Forêt des Hommes-Arbres (Livret Kabbale) La forêt des hommes-arbres
Des arbres gigantesques se dressent en une forêt dense. Lorsque le Nephilim y pénètre, il est aussitôt happé dans une sarabande de sons surgis d’un autre âge. Des apparitions fugaces peuvent se produire au gré du martèlement incessant provenant de la base des arbres. Ces derniers se révèlent être dotés d’un corps humanoïde dont les énormes pieds frappent violemment le sol. Il s’agit des Gardiens des Révélations, la Mémoire du Graal Primordial
Dans les Marches de Pachad à Evora : Des formes apparaissent à la limite de son champs de vision. Le Nephilim croit reconnaître des Kaïm poursuivant des formes titanesques qui se perdent dans les feuillages des arbres. Dans leur fuite, la cavalcade de leurs proies fait trembler le sol de spasmes douloureux.

Cela peut renvoyer à la comparaison de l’homme qui est comme un arbre, qui a besoin de racines solides face au vent auquel cas il est déraciné aisément. La cîme ou les branchages représentant la richesse, le statut social, le paraître, la sagesse théorique alors que les racines préfigurent l’héritage, la communauté, les principes moraux et les bonnes actions.
Cela peut être mis en lien avec la fête Tou Bichevat, la fête des arbres, qui marque le retour du peuple élu sur ses terres ancestrales. Lors de cette fête, le pratiquant doit manger 10 fruits/céréales spécifiques et boire 4 coupes de vin dans un ordre précis tout en récitant les bénédictions appropriées afin qu’ils lui permettent d’atteindre une avancée spirituelle.
Les 7 aliments d’Israel sont Le Blé, L’Orge, L’Olive, La Datte, le Raisin, La Figue la Grenade, et parmi les coupes de vin, la première est une coupe de vin blanc, les suivantes sont un mélange de vin blanc et de vin rouge.
Le blé (âme divine), l’orge (la corporalité), L’olive (la transformation requise d’amer en douce) la datte (patience et effort), le raisin (la joie et/ou la déshiibition, incite à dépasser ses limites), la figue (le vêtement (feuille de vigne) renvoyant aux études, à la connaissance, à la réflexion et la sagesse) et la grenade (respecter les mitsvots, les commandements de l’Unique).

Chaque aliment requiert une bénédiction spécifique : Mezonot ou Haadama pour le blé, Hamotsi pour l’orge, Haets pour ce qui est sucré, Chehakol pour toute boisson ou autre aliment. (voir Brakhot) (voir aussi les termes Chalem (entier), Haviv (qui fait envie), Gadol (le plus grand) ou Naki (frais))

Epreuve : on peut imaginer le kabbaliste devoir pénétrer nu sur cette terre tourmentée et lutter pour sa survie. Pour cela, il doit faire retentir un Shofar qui va faire changer son apparence et le faire devenir un arbre. Ensuite il doit tenir face au vent, aux trombes d’eau, à la foudre ainsi qu’aux attaques des autres arbres pendant 30 jours (3 x Rosh Hashana (10 jours)) sans être déraciné. Une fois cela accompli, l’arbre sera bien implanté dans le sol et sa floraison pourra commencer, après quoi le tronc permettra la sortie du Nephilim (tel une chrysalide). Le Kabbaliste pourra toujours revenir sur place ultérieusement et retrouver son arbre-racine qui sera suffisament solide pour persister après son départ ; les autres arbres n’attaqueront plus son ancien refuge. Un autre type d’épreuve et de travailler spirituellement sur les différentes idées des aliments ou de tenter de les trouver, puis de les consommer dans l’ordre tout en psalmodiant.

Yesod
Pour moi, cette Sephirah a attrait au temps et à l’illusion qu’il procure. Comme on est dans Yesod qui est la Sephirah des émotions et du déni, l’enseignement serait d’arrêter de se voiler la face et que l’évolution est inévitable, le Kaim devait changer. Le Nephilim ne doit pas se contenter d’attendre immuablement, sinon il risque au final de refaire inlassablement les mêmes erreurs. Il doit donc accepter de s’ouvrir à la nouveauté, à la mutation, à l’altérité. En cette Sephirah sont évoqués les rapports avec les déclinaisons du temps antique (Aiôn et Chronos) devant mener au Kairos, ou bien entre les voies de l’action, de la contemplation/contrition et de la réflexion/médiation. Ce n’est qu’en unifiant les opposés en lui que le Kabbaliste peut accomplir son processus d’individuation et transcender son Moi en un Soi.

-La fontaine écrevisse
La Fontaine écrevisse me fait penser au retour au temps jadis avec le sens d’écoulement inverse, et donc à l’espoir de revenir dans le passé pour redevenir Kaim. Retrouver l’enfance, non pas l’innocence au sens virginal, mais à l’égoisme et l’hédonisme sans souci ou jugement moral. Il s’agirait de céder aux tentations des pulsions de vie du corps (dixit Oscar Wilde), de ressentir à la fois toute la fugacité et l’impermanence des étreintes mais aussi la pluralité et la variété des expériences acquises.
Cela dit, le terme écrevisse peut également faire référence à la connotation religieuse appliquée à ce crustacée ou à ses congénères, à savoir qu’ils sont nécrophages, qu’ils se cachent dans les profondeurs, voir sous le sable, et qu’ils ont un rôle de filtreur, se nourissant de détritus.
Dans les toiles de Bosch, des chariots de femmes ridées et courbaturées, aidées par leur époux, peintes sur la gauche d’une fontaine de jouvence, sont régénérées et deviennent, sur la droite, des femmes dans la fleur de l’âge qui séduisent de jeunes hommes car c’est là leur moyen de s’élever (socialement), c’est donc une métaphore d’une avancée au moyen d’une régression.
Cela peut éventuellement renvoyer aux Kibroth Hattaavah, aux tombes de la luxure.

-Le calme fleuve du désir
Le calme fleuve du désir m’évoque le temps linéaire, chronologique, celui dans lequel on attend sans intervenir qu’il fasse son oeuvre dans l’espoir qu’il finisse par nous permettre de dépasser ce stade de Déchu pour un stade d’Agarthien.
Ici le désir est contrôlé, maîtrisé, et le Kabbaliste atteint la perfection en se débarassant du Yetser -ha-ra (le mauvais penchant) et en étant constamment animé du désir de faire la volonté de l’Unique.
Il s’agit sans doute de parvenir à se calmer et à canalyser ses pulsions que ce soit par la contemplation, ou par des épreuves qui soumettent le kabballiste à de fortes pressions l’obligeant à lutter contre ses réflexes et ses instincts.
On retrouve dans la littérature la mention de "calme" ou de "fleuve" :
"Vous êtes calme" de Paul Verlaine : Ce poème de Verlaine, extrait de son recueil "Sagesse", évoque l’image d’un passé douloureux précédant la tranquillité et la paix intérieure dans un contexte de recherche spirituelle. On retrouve également dans d’autres de ses poèmes les termes de "fleuve noir" dans Nocturne parisien où les pensées, l’espoir, l’ambition et les souvenir disparaissent, dans Le bateau ivre où les "fleuves impassibles" évoquent sans doute le calme de l’enfance face aux tumultes de l’âge adulte, .
"La Tempête" de William Shakespeare : Dans cette pièce de théâtre classique, Prospero fait référence à une "mer calme" pour représenter la quiétude après la tempête, symbolisant ainsi la reprise du contrôle sur les éléments et la restauration de l’ordre. Dans une variante, "Le Lac" de Lamartine, ce célèbre poème romantique français décrit un lac paisible comme un "calme miroir" qui reflète les émotions et les pensées du poète.
"Les Jardins de l’Alhambra" de Washington Irving : Dans ce récit de voyage, Irving décrit les jardins paisibles de l’Alhambra en Espagne comme un "calme fleuve" qui coule lentement, évoquant ainsi une image de tranquillité et de sérénité.
Vers la mer d’Emile Verhaeren

-La cache d’Aion
La cache d’Aiôn me fait l’assimiler au temps cyclique (mythe de l’éternel retour) dans le sens où l’on espère avoir l’opportunité de reprendre une période ou bien l’ensemble même de sa vie encore et encore, en croyant pouvoir changer les choses.
Aion est traduit en grec par la destinée, la génération, l’âge, l’ère ou encore l’éternité. En hébreu, l’éternité Ha-’Olam vient d’une racine signifiant être caché, secret. Dans le Deutéronome 22:29 : les choses cachées sont à l’Eternel, et au 33:27, il est dit que Le dieu d’éternité est un refuge, et sous ses bras éternels est une retraite...
Cela peut faire penser au Temps Sacré (qui est caché dans l’Astral) c’est-à-dire au moment où le temps n’existait pas et où les Kaïms n’avaient à redouter de rien. Mais cela peut aussi faire référence à la psychologie analytique et inciter le kabbaliste à rassembler les diverses parties de sa psyché pour la compléter, à savoir réaliser pleinement ce qu’il doit être, savoir qui il est. En effet, dans le cadre de la psychologie analytique, "Aion" est généralement associé à l’image de l’enfant divin ou du vieillard sage. Il représente un symbole de la totalité, de l’intégration et de la complétude de la psyché humaine. Selon Jung, l’archétype d’"Aion" peut se manifester dans la psyché individuelle sous différentes formes, notamment dans les rêves, les fantasmes ou les expériences de synchronicité.
"Aion" est souvent considéré comme un symbole de la quête d’individuation, qui est le processus de développement de la personnalité et de réalisation de son potentiel unique. L’individuation est un concept clé dans la psychologie analytique de Jung, qui encourage la recherche d’équilibre et d’harmonie entre les différentes parties de la psyché pour atteindre un état de totalité et de complétude.

Hod
Hod représente la capacité de ne pas se laisser arrêter par les obstacles : obstination et persévérance. Toutefois, le point de vue du judaïsme hassidique sur Hod est qu’il est lié à la prière juive . La prière est considérée comme une forme de « soumission » ; Hod est expliqué comme une analogie - qu’au lieu de "conquérir" un obstacle sur son chemin (ce qui est l’idée de Netzach ), se soumettre à cet "obstacle" est lié à la qualité de Hod. Sphère du savoir et des connaissances, le Kabbaliste doit démontrer sa lucidité, sa capacité de raisonnement mais également sa volonté et sa rigueur sans forcément utiliser le langage.
La Sephirah de Hod façonne une acceptation significative. Elle nous ouvre à l’opportunité que nous offre l’adversité. Ce n’est pas synonyme de passivité.
Sait-on vraiment ce qui nous attend ? Pouvons-nous vraiment décider à l’avance si un événement va apporter des avantages ou causer des dommages ? Notre seule alternative réaliste est de rester curieux et ouvert, d’accepter le moment tel qu’il se présente et de suivre son évolution. Adopter une attitude de curiosité naturelle et visualiser un résultat positif augmente notre tolérance à l’inconfort. La base de Hod permet la création d’une position neutre et acceptante et la manifestation d’une disposition plus positive. S’abandonner aux exigences de la vie ne signifie pas qu’on tend docilement l’autre joue. Au contraire, cela signifie que nous nous engageons pleinement dans la vie, que nous chevauchons les rythmes qu’elle nous impose.

 La tour gibet des enfers noirs La tour gibet
Le gibet était la potence qui servait à l’éxécution des condamnés à la pendaison, laquelle était réservée aux meurtriers, aux voleurs et aux criminels politiques.
Pendaison de Mordékhoï par Hamon ?
Les Enfers noirs dans la litétrature peuvent désigner l’état psychologique et émotionnel tel que la dépression, la tristesse, la détresse et est utilisé par de nombreux auteurs :
1. "La Divine Comédie" de Dante Alighieri : Dans cette œuvre littéraire classique italienne, Dante décrit son voyage à travers l’Enfer, le Purgatoire et le Paradis. L’Enfer est représenté comme un lieu sombre et terrifiant, où les âmes des pécheurs sont punies pour leurs fautes, où certains ont perdu l’espoir de mort et leur vie est si indigne qu’ils envient un autre sort.
2. "Les Fleurs du Mal" de Charles Baudelaire : Ce recueil de poèmes du poète français Baudelaire explore les aspects sombres et tourmentés de la condition humaine. Le terme"enfer" est cité dans quelques poèmes pour représenter des états d’âme mélancoliques, la souffrance et la détresse psychologique. Dans Don Juan aux Enfers, le poème évoque le chatiment de infligé à celui qui ose défier Dieu et qui pèche par excès d’orgueil.
3. "Hamlet" de William Shakespeare : Dans cette célèbre tragédie de Shakespeare, le personnage d’Hamlet ainsi que celui de Laertes expriment souvent leur détresse émotionnelle et psychologique en utilisant la métaphores "enfer" pour décrire leur état d’esprit tourmenté.
4. "Les Misérables" de Victor Hugo : Dans ce roman épique français, l’auteur Victor Hugo dépeint la vie difficile des personnages principaux confrontés à l’adversité et à la souffrance. Le terme "enfer" estt employé pour décrire les épreuves vécues ainsi que les états émotionnels sombres et profonds correspondant aux personnages (Jean Valjean et Fantine) auxquels ils sont confrontés.
5. "Le Petit Poucet" : Ce conte populaire français met en scène un jeune garçon qui se retrouve perdu dans une forêt sombre et terrifiante, et qui va faire la rencontre d’un Ogre (du latin Orcus, "enfer"). Cela représente les difficultés émotionnelles et psychologiques auxquelles le personnage principal doit faire face dans son périple que ce soit par son initiation au sein de la forêt ou par l’image cauchemardesque du père au travers de l’Ogre, sa auvagerie évoquant la violence des rapports familiaux, le retour dans le ventre (maternel) dans le fait que l’Orgre mange des enfants mai aussi une tentative proposée de surmonter la frayeur enfantine qui pousse les lus jeunes à porter des objets à leur bouche (stade oral).
En ce qui concerne le terme Gibet, on le retrouve dans certaines œuvres littéraires associé à la mort, au mal-être, à la tristesse ou à la désolation :
1. "Les Fleurs du Mal" de Charles Baudelaire : Dans ce recueil de poèmes, Baudelaire utilise le mot "gibet" pour exprimer des idées de mort, de désespoir et de tristesse dans certains de ses poèmes, tels que "Le Gibet". Il utilise cette image macabre pour représenter des états d’âme sombres et tourmentés. (On retrouve cette idée dans le poème "Une Charogne" mais sans le mot Gibet)
2. "La Nuit juste avant les forêts" de Bernard-Marie Koltès : Dans cette pièce de théâtre, le personnage principal exprime sa détresse émotionnelle et psychologique en utilisant le mot "gibet" pour décrire sa solitude, sa souffrance et son désespoir.
Le kabbaliste découvre un lieu qui lui induit une véritable descente aux enfers émotionnelle, dans lequel il va être amené à pratiquement perdre tout espoir, être dans un tel état qu’il n’aura presque plus la volonté de bouger ou d’agir, comme broyé ou noyé par une peine et affliction incommensurable.

 L’œuf des plaisirs
Cela peut renvoyer au tableau hypothétiquement attribué à Bosh, le Concert dans l’œuf, et aussi à la Nef des fous. Ces tableaux véhiculent l’idée d’un laissé aller du clergé qui ne surveille plus ses ouialles au profit d’une vie de débauches, gastronomiques et sexuels.

 Les cités apocalyptiques des nuages tourmentés
Les cités apocalyptiques des nuages tourmentés
Sodome et Gomorrhe ?

Netzah
Netsah, c’est la volonté de surpasser ou d’imposer qui veut atteindre son but.

-Le royaume ténébreux du fruit étoile
[Source : probablement inspiré par l’écrivain anglais Derek Walcott et son œuvre The star apple kingdom, qui est un recueil de poèmes, lequel retranscrit l’épopée d’un pauvre marin mulâtre qui abandonne sa vie en naviguant vers le nord pour rencontrer son destin. Dans ce texte, il y a tentative d’établir un nouvel ordre social (sans sacrifier la démocratie). Ce qui ressort du récit, c’est l’absence d’histoire et la perte d’identité du protagoniste, qui se retrouve sans racine même après avoir été libéré par ses oppresseurs. L’auteur évoque le colonialisme et ses conséquences, les traditions ethniques, le rapport de l’homme face à la nature ainsi que le passage du temps pour donner un sens à l’idendité en tant que notion.]
-Le palais des délices
-Le pays de Cana

Tipheret
-Le désert des horreurs
Cela peut faire référence à la grottre (ou caverne) des Horreurs, qui se situe en Judée/Israël (Ma’aart Ha’Eima) utilisée par des rebelles juifs lors de la révolte contre les Romainns (Bar Kokhba) et dans laquelle on a retrouvé (au même titre que la grotte aux lettres) des documents dont le rouleau des 12 prophètes (12 petits prophètes dont les livrets décrivent les événements durant lesquels parfois le peuple élu se détourne ou se rapproche de Dieu et la manière dont Dieu protège le peuple d’Israël).

-Les montagnes d’Ararat
[Biblique] Le Mont Ararat est dans la Bible la montagne ou s’échoue l’Arche de Noé après que les eaux du Déluge se soient retirées. Le Déluge étant la punition divine par une pluie torrentielle et longue de Dieu sur les hommes qu’il considère comme se comportant méchamment et dont les pensées ne penchent constamment que vers le mal)

 Les collines du temps qui coule
Cela peut faire référénce au tableau de Dali, La persistance de la mémoire, qui retranscrit la lutte impossible contre le temps et peut évoquer également les souvenirs qui s’alterent et se réduisent à néant.

Gebourah
-Le désert de Kesh cf
Peut provenir de la racine primitive qôwsh , קוֹשׁ, koshe : pour tendre un piège, poser un appât ou un leurre. (Strong 06983)

-L’escalier périlleux des esprits gémissants
Le terme "gémissant" peut renvoyer (cf Romain 8 / 26-30) à un lieu où le kabbaliste ignore le motif de sa prière, de ses attentes vis-à-vis de l’Unique pluôt que de sa manière de prier, ou de se comporter. Cela s’apparente à une quête de sens et de but.

-Les terres dévorantes

Chesed

-Le Jardin aux serpents
Le lieu est suffisamment explicite pour renvoyer au jardin d’Eden et à l’implication du Serpent en tant qu’élément à l’origine de la première faute. Peut-être un endroit où le kabbaliste peut découvrir la première faute des Kaim.

-La lithotomie
Cela me fait penser au passage lors duquel Moïse revient de la montagne, porte les premières tables de la loi et qui, découvrant le peuple se vautrant dans l’idolâtrie, les fracasse par terre.
Toutefois, le terme était utilisé naguère pour décrire l’intervention chirurgicale où l’on coupait ou broyait la pierre dans la vessie. Cela pourrait également représenter sur le plan artistique l’extraction de la pierre de folie ou trépanation où la folie est assimilée à une pierre symbolique dans le cerveau, dépeinte par Jérôme Bosch. Au travers de son tableau la Cure de la folie, le peintre se moque de l’ignorance et de la tromperie faites au malade : L’entonnoir inversé sur sa tête en guise de chapeau, mais aussi la cruche dans la main d’un moine ainsi que le livre sur la tête de la nonne semblent suggérer que le bourgeois est la proie d’un charlatan, d’un alcoolique et d’une ignorante. Cette représentation peut être correllée au Néoréformisme ou à l’anticléricalisme, comme le devotio moderna prônant une relation religieuse avec dieu plus intimiste et sans passer par une institution, telle l’église. Le refus de la spéculation mystique cèderait la place à une vérité explicitée et pleinement consentie, un rejet de l’ascèse pour embrasser toutes les expérimentations ou tous les plaisirs possibles.

-Le verger corrompu aux milles vers
Cela peut renvoyer à certains versets des Psaumes (Ps 91.7, Ps 229.72) ou Ca 8.12. donc peut-être un lieu de convoitise avec trésors, savoirs. "je l’avais planté comme un cep de choix, entière dune Semence de Vérité Zera Emeth" (Jeremie 2.21).

Binah
-L’Hospice maléfique de Sathiel
Sathier est l’un des 4 anges (avec Baroquiel, Kakebiel et Tamiel) mentionné avec Armaros, lequel enseigne l’emploi des médicaments, des enchantements, des des sagesse et des ruptures de charmes. Sathiel est également associé à l’enseignement de l’astronomie et de l’astrologie.
Dans le livre d’Henoch, Sathiel est assimilié au démon des cauchemars et de l’inquiétude. Dans d’autres sources littéraires, Satiel ferait partie de la cour deMagoa, roi des enfers.

-Le Trône du monstre à la tête d’oiseau bleu
Dans la mythologie égyptienne, il existe quelques dieux à tête d’oiseau bleu : Horus ou Seth. Cela dit, cela pourrait également renvoyer au Peritio.
Le Péritio (peryton en anglais) est un animal imaginaire maléfique, mi-oiseau et mi-cerf, au plumage bleu ou vert (souvent bicolore). Cette créature est mentionnée par l’écrivain argentin Jorge Luis Borges dans son ouvrage Le Livre des êtres imaginaires (publié la première fois en 1957 sous le titre Manual de zoología fantástica) où il affirme en tenir la description d’un manuscrit médiéval maintenant perdu. Selon la légende qu’il rapporte, les péritios seraient les responsables de la chute de Rome et viendraient de l’Atlantide. Il se nourrissaient d’êtres humains, se déplaceraient en hordes et ne projetteraient pas leur propre ombre, mais des ombres de forme humaine qu’ils utiliseraient pour capturer les hommes et s’en nourrir. Cette créature entre dans la thématique de l’ombre et du double, omniprésente dans l’œuvre de Borges. Suivant cette logique, le péritio symboliserait l’esprit de personnes mortes et égarées, ou le reflet de dieux.
Dans les légendes chrétiennes, il est fait mention de l’oiseau bleu cf https://fr.wikisource.org/wiki/Légendes Chrétiennes/L’oiseau bleu
Il y a mention par ailleurs du Simorgh, entité d’origine persanne, animal à protomé de chien, griffes de lion, muni d’une paire d’ailes et d’une queue remontant verticalement et en se végétalisant dont les couleurs peuvent varier selon les légendes (veant de l’oiseau Rock) ou encore de l’Hyppogriffe, créature hybride, d’apparence mi-cheval et mi-aigle, qui ressemble à un cheval ailé avec la tête et les membres antérieurs d’un aigle. Sa figure est peut-être issue du bestiaire fabuleux des Perses au travers du griffon.

-Le Geysers du jugement dernier

Hockmah
 La cité d’Auron
 Le lac des plaisirs infinis
 L’Empire des sens
₪ L’Arbre de Vie Révélée
Cet arbre, haut de plusieurs dizaine de mètres, accueille sur ses branches des structures métalliques hérissées d’aiguilles sur lesquelles des hommes et des femmes de tout âge sont empalés. Ces corps, à la poitrine transpercées de part en part, sont toujours agités par les soubresauts de la vie qui refuse de les abandonner à leur sort. Ils ont la bouche grande ouverte, torturée par la douleur, mais qui ne laisse échapper aucun hurlement. Les traits de leur visage sont profondément marqués par la souffrance. L’Arbre de Vie Révélée est le territoire du Seigneur de la Douleur, Celui qui Veille sur l’Empire des Sens.

Kether
 Ava, la source pulsante
 Les marais des quatre fleuves de Pachad
 La Cité nauséabonde du roi mendiant

Organisation Sociale
L’organisation sociale de ce monde es de type oligarchique. Quelques nantis gouvernent pour le bien, ou le mal, des autres. Les habitants de Pachad ont tous les défauts possibles : voleurs, menteurs, fourbes, méchants, sournois, cruels, sadiques..., mais il ne sont pas lâches. Ils n’hésitent jamais lorsqu’il faut agir.
Pachad est un monde d’oppression, du plus fort au plus faible, du plus rusé sur le plus bête. L’esclavage y est monnaie courante : partout, des marchés aux esclaves exhibent des créatures malchanceuses ou victimes d’un complot. Des kabbalistes se retrouvent aussi parfois prisonniers, esclaves de créatures infâme qui leur font subir des sévices peu enviables. L’assassinat et également très courant. On tue pour survivre, pour se nourrir, pour éliminer un gêneur ou pour se distraire.

Harabel, Le Roi Mendiant, Celui qui attend l’Apocalypse
Harabel est l’empereur de Pachad et par là même, l’archétype de ce à quoi doit tendre le Nephilim qui choisit de parcourir ce monde. Il ressemble à un mendiant couronné à l’expression désabusé mais charismatique. Certains prétendent l’avoir rencontré sous la forme d’un ermite à longue barbe.
Il a un pouvoir absolu sur toutes les créatures de son monde, Il règne sur les cauchemars, toutes les formes de dégénérescence et de corruption, sur les mutations, sur tout ce qui est refoulé, secret et indicible. Il incarne les terreurs des Nephilim et de tous les êtres en général, et a le pouvoir de rendre fou ou Khaïba.
A la fois vengeur et miséricordieux, cynique et généreux, c’est un personnage ambigu. Ce suzerain capable de châtier tout Nephilim se montrant indigne des siens.

La Quête de Pachad
Les initiés de Pachad souffrent souvent d’un ostracisme plus ou moins marqué de la part de leurs collègues kabbalistes, pourtant , selon eux, l’Apocalypse pourra tourner à l’avantage des Déchus si l’ont veut bien comprendre que le Chaos peut être générateur d’un nouveau monde. Pachad est une jungle où le kabbaliste doit survivre, pas forcément en employant toujours la force, et où il doit aller jusqu’au bout de l’horreur. La quête de ce monde est celle de l’Apocalypse. Le kabbaliste doit ’observer sous tous ses angles, subir tous les outrages et s’avilir pour mieux comprendre où est la vraie voie. Une fois ce voyage initiatique accompli, , il doit remonter l’un des fleuves pour trouver Ava, la Source. il ne pourra la trouver que s’il est prêt, C’est-à-dire qu’il a compris que l’Apocalypse sera une révélation, et qu’il devra aller jusqu’au bout pour la mériter. Il arrivera dans un état lamentable, physique comme spirituel, devant le palais de l’empereur et il lui faudra trouver ce dernier. S’il lui révèle quelque chose de nouveau sur l’Apocalypse, l’empereur le mènera à l’ultime source, Ava. Après avoir été avili, souillé, blessé, l’initié peut se plonger dans la fontaine de Jouvence et émerger sous une nouvelle forme qui transcende vers l’Agartha.

Notes
Le désert de Kesh pourrait provenir du Désert de Kadesh (mentionné dans les "Nombres", chapitre 20) où Myriam la sœur de Moïse meurt. Moïse demande au Roi Edom de Kadesh de laisser passer les israélites mais le roi refuse.

Portfolio

La forêt des hommes-arbres 2

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